Et hop, suite et fin du top, avec la période américaine, plus connue, plus riche, avec une pelletée de chefs d'oeuvre, dans tous les registres, du blockbuster à l'intimiste, bref, du lourd !
Rebecca (1940) :
Foreign correspondent (1940), Correspondant 17
Mr. and Mrs. Smith (1941), Joies matrimoniales
Pas vus.
Suspicion (1941), Soupçons : Un film sympathique, qui doit beaucoup au couple C.Grant / J.Fontaine. Une ambiance atypique, on se laisse mener gentiment d'un bout à l'autre. A revoir, mais bon souvenir. 4/6
Saboteur (1942), Cinquième colonne : Pas vu
Shadow of a doubt (1943), L'ombre d'un doute : Le film préféré d'Hitchcock selon la légende. Un solide film noir, cadre d'une petite ville, l'élément perturbateur en la personne de l'Oncle Charlie, joué par un Joseph Cotten glaçant. Un film assez sombre, des dialogues cinglants, un méchant très réussi, qui manque un peu de contrepoids de son niveau chez les gentils, mais un bon moment tout de même. 4/6
Lifeboat (1943)
Bon voyage (1944), court métrage
Aventure malgache (1944), court métrage
Pas vus.
Spellbound (1945), La maison du Docteur Edwardes : Hitchcock s'essaie à la psychologie sur grand écran. Le résultat est un peu bancal, traversé de fulgurances, mais aussi un peu maladroit, un peu laborieux. Reste les idées de Dali, un couple vedette attachant. 3.5/6
Notorious (1946), Les enchaînés : Un couple star, un baiser mythique, un méchant comme on les aime, un solide suspense, la "machine" Hitchcock tourne à plein régime, du pur bonheur. 5/6
The Paradine case (1947), Le procès Paradine : Pas vu
Rope (1948), La corde : Un exercice de style un peu vain. Bien aimé à l'époque, mais revu l'an passé, et c'est qd même bien long, ampoulé, j'ai bien senti le temps passer. Une sorte de "fausse bonne idée", à voir une fois, pour la curiosité, mais pas plus... 3/6
Under Capricorn (1949), Les amants du Capricorne
Stage fright (1950), Le grand alibi
Pas vus
Strangers on a train (1951), L'inconnu du Nord-Express : Un pitch génial, pas totalement exploité à mon gout, mais tout de même un film solide, prenant, bien foutu, solidement exécuté malgré quelques baisses de régime. 4/6
I confess (1952), La loi du silence : Un film assez anecdotique, un peu raté, un peu vain, qui part, là aussi, d'une bonne idée de base (un prêtre ne peut trahir le secret de la confession, même s'il s'agit d'un meurtre) mais qui n'en fait pas grand chose. Faiblard... 2/6
Dial M for murder (1954), Le crime était presque parfait : Celui là je l'aime beaucoup par contre. La mécanique est parfaitement huilé, le cast est somptueux, le tout est très prenant malgré l'aspect théâtral et l'économie de moyens. Un grand petit film en quelque sorte. 4/6
Rear window (1954), Fenêtre sur cour : Un classique. J'ai mis un peu de temps à l'aimer, je le trouvais un peu en deçà d'autres "chefs d'oeuvre" du maitre. Mais tout de même, quelle maitrise, quelle leçon de mise en scène. Finalement je trouve qu'il se bonifie au fil des visions. 4.5/6
To catch a thief (1955), La main au collet : Petite récréation sur la Côte d'Azur. Ludique, glamour, solaire, avec un couple au top et un joli cadre. On aimerait voir plus souvent des films mineurs comme cela ! 4/6
Trouble with Harry (1956), Mais qui a tué Harry ? : Mouais. Vraiment anecdotique. Plus beaucoup de souvenirs, mais ça ne m'avait pas emballé... 2.5/6
The man who knew too much (1956), L'homme qui en savait trop - deuxième version : Vraie réussite là, reprise de son film des années 30, qui dépasse très largement l'original. Le final du concert est mythique, le reste est dans la lignée des bons Hitchcock, solide, efficace, prenant. 4/6
The wrong man (1957), Le faux coupable : Souvenir d'un film qui m'avait mis mal à l'aise. Hitch reprend son éternel personnage accusé alors qu'il est innocent, mais sous un angle plus noir, plus angoissant, limite kafkaien. Je sais que la vision m'avait été désagréable, mais que cela servait le propos du film. 3/6
Vertigo (1958), Sueurs froides : Masterpiece. Un film inépuisable, qui, lui aussi, met du temps à se livrer, on l'apprécie souvent plus après 2,3 visions. Mais une fois conquis, on est sans réserves. L'amour, la mort, la folie, la passion, le tout avec une richesse picturale admirable, un sens du cadre hors norme, des acteurs en état de grace. 6/6
North by Northwest (1959), La mort aux trousses. Peut être le meilleur Hitchcock américain dans le domaine du divertissement. Une course poursuite haletante, qui enchaine les morceaux de bravoure, les scènes cultes et les rebondissements. Une leçon de tempo, de mise en scène, qui fait toujours son effet 50 ans après. Du très grand cinéma. 6/6
Psycho (1960), Psychose. Retour aux sources, petit budget, N&B, format limite télé, pour Hitchcock. Mais nouveau coup de maitre. Si le film n'est plus aujourd'hui la claque qu'il a pu être à son époque, il n'en reste pas moins un mètre étalon du genre, une source d'inspiration inépuisable pour le cinéma de ces 50 dernières années. Un classique. 5/6
The birds (1963), Les oiseaux. Et un autre classique, dernier à mes yeux de la "période dorée". Un chef d'oeuvre du film de l'attaque animale, mais qui, comme un "Jaws", a bien d'autres choses à proposer sur sa toile de fond. 5/6
Marnie (1964), Pas de printemps pour Marnie. Un film que j'avais trouvé raté, même si je m'en souviens peu. A revoir peut être... 2/6
Torn curtain (1966), Le rideau déchiré : Pas vu.
Topaz (1969), L'étau. Chiant comme la mort. Tous les trucs les plus plombants du film d'espionnage y passent, et ce ne sont pas les différentes fins qui y changent quoique ce soit... Vraiment un mauvais souvenir... 2/6
Frenzy (1972). J'en entends bp de bien, mais là aussi, je n'avais pas trop accroché. Mais j'ai envie de le revoir, lui. C'était déjà mieux que 'L'étau' de toute façon... 3/6
Family plot (1976), Complot de famille. Hitchcock met un point final à son impressionnante filmo avec une œuvre légère, secondaire certes, mais agréable comédie policière pour laquelle j'ai toujours eu une certaine sympathie. 4/6
Au final, une oeuvre dantesque, qui n'a pas pris une ride pour la plupart des films, qu'on ne se lasse pas de découvrir, et de redécouvrir. J'attends avec une vraie impatience le coffret Bluray prévu pour revoir dans les meilleures conditions certains films que je n'ai pas revu depuis un moment. En tout cas, un maitre, immense, incontestable (et incontesté), dont l'oeuvre continuera encore longtemps d'influencer des cinéastes de tous horizons...
Top à ... Alfred Hitchcock ! (période américaine)
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Top à ... Alfred Hitchcock ! (période américaine)
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Re: Top à ... Alfred Hitchcock ! (période américaine)
Rebecca (1940) : un suspens noir très classique de son époque. Vu il y a très longtemps, pas vraiment apprécié, mais vraiment à revoir. 5/10
Foreign correspondent (1940), Correspondant 17 : suspens d'espionnage antinazi, fait avec conviction et maîtrise, vraiment bien : 7/10
Mr. and Mrs. Smith (1941), Joies matrimoniales : Hitchcock s'essaie à la comédie matrimoniale. Honnête, mais la sauce ne prend pas vraiment. 6/10
Suspicion (1941), Soupçons : Un suspens que j'avais trouvé très classique, voire assez banal et facile. 4/10
Saboteur (1942), Cinquième colonne : j'aime beaucoup celui-là, sa cavale à travers les USA, dans une ambiance presque poétique, et son final magistral et célèbre sur la statue de la liberté. 8/10
Shadow of a doubt (1943), L'ombre d'un doute : Encore un suspens en petit comité que je n'ai pas trop aimé, malgré Joseph Cotten. 5/10
Lifeboat (1943) : très intense, j'ai marché à fond, un film qui vaut mieux que son simple défi de mise en scène auquel on le rabaisse souvent. 8/10
Spellbound (1945), La maison du Docteur Edwardes : je marche bien aussi dans celui-là, avec des images fortes, son flashback marquant et vraiment traumatisant. 7/10
Notorious (1946), Les enchaînés : peut-être le film préféré de ma mère qui le regardait presque tous les mois à une époqu... VU plein de fois, mais jamais vraiment adhéré pour ma part. 4/10
The Paradine case (1947), Le procès Paradine : un suspens judiciaire quelconque, malgré son beau casting. 5/10
Rope (1948), La corde : amusant sans plus, le film tient surtout le coup grâce à Jimmy Stewart pour moi. 6/10
Under Capricorn (1949), Les amants du Capricorne : un drame romanesque gothique qui n'a pas très bonne presse, mais que j'ai pourtant beaucoup aimé. 8/10
Strangers on a train (1951), L'inconnu du Nord-Express : un bon Hitchcock, une belle mécanique, peut-être un peu froide, mais tout de même très prenante. 7/10
Dial M for murder (1954), Le crime était presque parfait : une ambiance confinée, presque théâtrale, mais qui marche vraiment bien. 7/10
Rear window (1954), Fenêtre sur cour : le premier chef d'oeuvre pour moi, prenant du début à la fin, la machinerie du suspens Hitchcockien à son sommet. Formidable ! 9/10
To catch a thief (1955), La main au collet : franchement tarte. 4/10
Trouble with Harry (1956), Mais qui a tué Harry ? : réjouissant moment d'humour noir, souvent sous-estimé je trouve. 7/10
The man who knew too much (1956), L'homme qui en savait trop - deuxième version : du divertissement de luxe, un peu "mainstream" peut-être, mais toujours divertissant et soigné. 7/10
The wrong man (1957), Le faux coupable : peu de souvenirs, une chronique de l'erreur judiciaire jouant assez malignement de l'ambivalence de l'acteur Henry Fonda, à la fois américain sympathique et souriant, et personnage aux yeux froids, mystérieux. 7/10
Vertigo (1958), Sueurs froides : magnifiquement filmé, très fort... mais aussi un peu bancal, avec une fin qui m'a toujours laissé un peu dubitatif. Du grand Hitch tout de même. 8/10
North by Northwest (1959), La mort aux trousses. La grande classe, une incroyable mécanique de précision, magnifique, accrocheur. 9/10
Psycho (1960), Psychose. retour à la série B, non dénué d'ironie, cruel et terriblement efficace à la première vision ! 8/10
The birds (1963), Les oiseaux. une ambiance macabre froide et terrifiante, désespérante. Son film le plus horrifiant, une sorte de point de non retour. 8/10
Marnie (1964), Pas de printemps pour Marnie. Raté, voire ridicule dans mes souvenirs... 4/10
Torn curtain (1966), Le rideau déchiré : Pratiquement aucun souvenir, vu il y a vraiment très, très longtemps, mais j'avais passé un agréable moment je crois. 6/10
Topaz (1969), L'étau. Souvent dénigré... Et pas bien fameux, il faut bien le dire. 5/10
Frenzy (1972). inégal, mais pas inintéressant, un film assez macabre et malsain. 6/10
Family plot (1976), Complot de famille. une ambiance sympathique, mais un film quand même très anecdotique en fin de compte. 5/10
Foreign correspondent (1940), Correspondant 17 : suspens d'espionnage antinazi, fait avec conviction et maîtrise, vraiment bien : 7/10
Mr. and Mrs. Smith (1941), Joies matrimoniales : Hitchcock s'essaie à la comédie matrimoniale. Honnête, mais la sauce ne prend pas vraiment. 6/10
Suspicion (1941), Soupçons : Un suspens que j'avais trouvé très classique, voire assez banal et facile. 4/10
Saboteur (1942), Cinquième colonne : j'aime beaucoup celui-là, sa cavale à travers les USA, dans une ambiance presque poétique, et son final magistral et célèbre sur la statue de la liberté. 8/10
Shadow of a doubt (1943), L'ombre d'un doute : Encore un suspens en petit comité que je n'ai pas trop aimé, malgré Joseph Cotten. 5/10
Lifeboat (1943) : très intense, j'ai marché à fond, un film qui vaut mieux que son simple défi de mise en scène auquel on le rabaisse souvent. 8/10
Spellbound (1945), La maison du Docteur Edwardes : je marche bien aussi dans celui-là, avec des images fortes, son flashback marquant et vraiment traumatisant. 7/10
Notorious (1946), Les enchaînés : peut-être le film préféré de ma mère qui le regardait presque tous les mois à une époqu... VU plein de fois, mais jamais vraiment adhéré pour ma part. 4/10
The Paradine case (1947), Le procès Paradine : un suspens judiciaire quelconque, malgré son beau casting. 5/10
Rope (1948), La corde : amusant sans plus, le film tient surtout le coup grâce à Jimmy Stewart pour moi. 6/10
Under Capricorn (1949), Les amants du Capricorne : un drame romanesque gothique qui n'a pas très bonne presse, mais que j'ai pourtant beaucoup aimé. 8/10
Strangers on a train (1951), L'inconnu du Nord-Express : un bon Hitchcock, une belle mécanique, peut-être un peu froide, mais tout de même très prenante. 7/10
Dial M for murder (1954), Le crime était presque parfait : une ambiance confinée, presque théâtrale, mais qui marche vraiment bien. 7/10
Rear window (1954), Fenêtre sur cour : le premier chef d'oeuvre pour moi, prenant du début à la fin, la machinerie du suspens Hitchcockien à son sommet. Formidable ! 9/10
To catch a thief (1955), La main au collet : franchement tarte. 4/10
Trouble with Harry (1956), Mais qui a tué Harry ? : réjouissant moment d'humour noir, souvent sous-estimé je trouve. 7/10
The man who knew too much (1956), L'homme qui en savait trop - deuxième version : du divertissement de luxe, un peu "mainstream" peut-être, mais toujours divertissant et soigné. 7/10
The wrong man (1957), Le faux coupable : peu de souvenirs, une chronique de l'erreur judiciaire jouant assez malignement de l'ambivalence de l'acteur Henry Fonda, à la fois américain sympathique et souriant, et personnage aux yeux froids, mystérieux. 7/10
Vertigo (1958), Sueurs froides : magnifiquement filmé, très fort... mais aussi un peu bancal, avec une fin qui m'a toujours laissé un peu dubitatif. Du grand Hitch tout de même. 8/10
North by Northwest (1959), La mort aux trousses. La grande classe, une incroyable mécanique de précision, magnifique, accrocheur. 9/10
Psycho (1960), Psychose. retour à la série B, non dénué d'ironie, cruel et terriblement efficace à la première vision ! 8/10
The birds (1963), Les oiseaux. une ambiance macabre froide et terrifiante, désespérante. Son film le plus horrifiant, une sorte de point de non retour. 8/10
Marnie (1964), Pas de printemps pour Marnie. Raté, voire ridicule dans mes souvenirs... 4/10
Torn curtain (1966), Le rideau déchiré : Pratiquement aucun souvenir, vu il y a vraiment très, très longtemps, mais j'avais passé un agréable moment je crois. 6/10
Topaz (1969), L'étau. Souvent dénigré... Et pas bien fameux, il faut bien le dire. 5/10
Frenzy (1972). inégal, mais pas inintéressant, un film assez macabre et malsain. 6/10
Family plot (1976), Complot de famille. une ambiance sympathique, mais un film quand même très anecdotique en fin de compte. 5/10