Rites of passage - W. Peter Iliff (2011)

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manuma
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Rites of passage - W. Peter Iliff (2011)

Message par manuma »

Un étudiant d'anthropologie studieux décrie sa position dans une société qui échoue à fournir une cérémonie pour marquer sa transition dans le monde des adultes. Il guide ses camarades de classe au ranch rural abandonné de sa famille. Là ils rencontrent son frère, qui est dans une spirale psychotique de toxicomanie, et Delgado, une sorte de psychopathe paranoïaque qui n'a plus toute sa tête depuis la mort de sa femme. Ce dernier, qui voit d'un très mauvais oeil l'arrivée de ces intrus, se met en tête de les chasser comme du gibier...

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Rites of passage est le premier long métrage de W. Peter Iliff, scénariste de deux gros succès commerciaux du début des années 90, Point Break de Kathryn Bigelow et Patriot games de Phillip Noyce. Au départ, l’idée du film viendrait, d'après Iliff, d’une envie d’exploiter un lieu original qu’il connait bien, pour appartenir à l’un de ses amis de longue date : une immense serre abandonnée dans les environs de Santa Barbara.

En dépit d’une distribution pas forcément rassurante – Christian Slater et Stephen Dorff en guest-stars : ça vous laisse tout de même dubitatif sur le potentiel qualitatif du film – j’étais plutôt enthousiaste à l’idée découvrir ce Rites of passage, me disant qu’avec quelqu’un ayant joué dans la cour des grands comme Iliff, le résultat ne pouvait pas être foncièrement inintéressant. Et, dans une certaine mesure, je n’avais pas tout à fait tort. Sans temps mort, généreux dans son bodycount et très correctement dialogué, l’ensemble ne s’avère en effet pas ennuyeux un seul instant. En outre, soutenu par une belle photographie du vétéran Alex Nepomniaschy (on retrouve bien, dans les scènes nocturnes en particulier, l’ambiance développée sur les films de Gary A. Sherman, Wanted : dead or alive, Poltergeist III et Lisa) et un solide score horrifique d’Elia Cmiral, Rites of passage possède – à quelques scènes près (le flash-back de l’accident de voiture) - un vrai petit cachet cinématographique.

En revanche, côté scénario, on frôle la cata intégrale. Concrètement, Rites of passage est un psycho-killer premier degré issu de la mouvance Halloween. Rien de plus, rien de moins. Toutefois Iliff, peut-être embarrassé par ce positionnement ou sincèrement désireux d’en offrir plus au spectateur, cherche tellement la complication, multipliant inutilement les sous-intrigues (le trauma de Bentley, celui de Slater, celui de Maberly ou encore tout le délire autour des rites indiens), allant parfois jusqu’à les lier en dépit du bon sens, que son histoire vire progressivement au grotesque.

La facilité dans laquelle baignent certaines situations
Spoiler : :
(la mort de Stephen Dorff, les décès provoqués toujours indirectement par Wes Bentley afin de « sauver » le personnage),
l’idiotie totale d’autres péripéties (les 2 personnages qui se prennent la même baie vitrée en pleine poire à 5 minutes d’intervalle : effet comique garanti), couplés à un Christian Slater ridicule dans un rôle très mal défini : Ca fait beaucoup, tout ça. Alors certes, reconnaissons qu’Iliff n’est pas avare d’idées et que le résultat est distrayant. Mais bon sang, qu’est-ce que c’est con !

Le film est sorti en sorti en DVD en avril dernier chez Seven7, sous le titre Rites of passage – un week-end en enfer.
fiend41
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Re: Rites of passage - W. Peter Iliff (2011)

Message par fiend41 »

film par moments surprenant ! je ne m'attendais pas un slasher. c'est certes involontaire au début mais ça s'installe. par contre je sauve allégrement Slater, contrairement à Dorff qu'on en verrait bien finir comme ça pour éviter le ridicule. ok christian, au début il n'a pas l'air d'avoir toute sa tête et pour cause..

mais alors quand le singe en peluche au bout de son fusil lui parle et la façon qu'il a d'apparaitre en se glissant furtivement à l'écran, j'étais explosé de rire tellement c'est puissant :mrgreen: )8 avec le style des dialogues "hé repars faire cuire la coke (ou le crystal meth apparemment)". hé idiot, je suis pas vrai, je suis dans ta tête de cinglé" :D
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