Une question c.., qui merite peut-etre un thread separe en fait.
Est-ce que quelqu'un a deja vu une featurette ou l'equipe / le casting "balance" / se montre en desaccord ou d'une quelconque facon possible / on sent que les participants n'ont pas aime participe au film?
Le truc qui me fait demander ca, est que les featurettes relevent de l'exercice d'auto-congratulation et du service apres-vente du film (meme si TRES mauvais), d'ou, l'on suppute que contractuellement, ils doivent en dire du bien et uniquement du bien.
D'un autre cote, les DVDs indiquent toujours la mention que ce que les participants diront n'engagent qu'eux et non l'editeur / le studio, comme si ca allait castagner sec...
D'ou ma question; une featurette vraiment "sanglante", ca existe ou c'est qu'un cas "theorique" (genre, le monteur fou qui regle ses comptes en inserant les "off" dans le montage final.
J'ai surtout souvenir des réalisateurs sans langue de bois : Coppola, Veroheven, Ridley Scott, John Millius... Ca ne balance pas forcément, ou alors sur eux-mêmes quand ils avouent leurs erreurs (Verhoeven refusant l'aspect de Robocop avant de revenir sur sa décision, Millius regrettant une scène homophobe dans Conan...).
En général, ça balance sur les figurants dans les commentaires de Ridley Scott Et ça regarde la caméra, et ça ne sait plus tirer à l'arc après avoir été formé pendant 1 mois...
Je pense qu'il faut bien comprendre que les Featurettes promotionnelles sont produites et assemblées en parallèle du film. Il n'y a pas de recul et, forcément, les personnes qui y participent sont en mode "promo". Cela veut dire que lorsqu'un intervenant dit du bien du film, il ne l'a probablement pas vu puisqu'il est en train de le tourner. Tout ce qui est shooté sur le tournage ou durant la phase de production est ensuite assemblé et ré-assemblé pour des Featurettes au moment de la sortie du film puis pour les suppléments DVD/Blu-ray. Il n'y a donc pas de recul de la part des intervenants et même s'ils étaient dans un esprit de dénigrement, ce serait cracher dans la soupe à ce moment là. Surtout que des relations orageuses sur un tournage ne donne pas forcément un mauvais film. Donc, pas de recul, pas d'avis sur le film (puisque pas vu), forcément, on est dans la langue de bois. Et comme le spectateur des années 2000 a perdu son cerveau, on survole, on n'entre jamais dans le détail de la technique (cela reste rare sur la plupart des suppléments), du coup, les suppléments sont devenus creux dans leur ensemble car ils ne sont devenus que des "plus produits".
Alors, forcément, sur du fond de catalogue ou des classiques (donc plus anciens), quand on va rechercher les intervenants, il y a un recul, il y a eu une appréciation de l'oeuvre, etc... Et donc, bien évidemment, les suppléments deviennent plus intéressants. En théorie car malheureusement le fait est que les suppléments sont donc devenus des "plus produits" et que même dans ce contexte on tombe dans la facilité en ne creusant pas, en n'allant pas chercher les bons intervenants... Mais, a priori, les suppléments les plus honnêtes se trouveront dans les films plus anciens. Et c'est donc là où il y a le plus de chance de trouver des intervenants prêt à dire des trucs moins politiquement correct. Néanmoins, ce n'est pas parce qu'un mec en balance un autre que forcément ce qu'il dit est vrai. Surtout les Italiens qui ont tendance à tirer la couverture à eux quitte à s'attribuer des réalisations officieuses ou bien à ternir la réputation de ceux qu'ils n'aiment pas pour de sombres histoires...
Le meilleur exemple pour moi, c'est le commentaire de "Swimming with Sharks".
Le réalisateur se lache sans langue de bois, c'est très instructif et surtout passionnant.
Si on m'avait dit qu'un jour le forum Devil Dead tomberait dans les mains de personnes woke et intolérantes.
Et pourtant...
il faudrait aussi regarder du cote des Laserdiscs. je crois me souvenir qu'il y avait un James Bond où des commentaires peu amènes étaient effectués. Ce qui n'a pas été repris sur nles bonus du DVD; Des experts en LD sont appelés à la barre, ma mémoire est flottante...
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Sur le DVD de DRACULA, on voit Coppola s'engueuler avec Gary Oldman, avec Wynona Ryder qui ne sait pas où se foutre et Anthony Hopkins qui se marre.
Sur MATRIX RELOADED, on voit des cascadeur se plaindre de ne pas avoir le moindre contact avec les frères W, planqués dans une fourgonette, et qui donnaient leurs instructions via des assistants.
BLADE RUNNER, où on voit Harrison Ford se faire engueuler comme un enfant par un technicien du son qui lui fait faire la voix off, car il y met de la mauvaise volonté.
Mercador a écrit :Ça balance pas mal, voire méchamment, dans les bonus de Mon Nom est Personne.
Ça balance sur un mort (Leone)... la prise de risque est minime.
Pour Piranha 3D, c'est en français, sans sous-titres anglais, et uniquement sur le disque français. La probabilité pour que les Weinstein en entendent parler est faible et mesurée. Mais malgré tout, il faut avouer qu'ils ont osé.
On pourrait parler aussi de "Fucking Kassovitz", où tout le monde en prend pour son grade, mais ce n'est pas un making-of officiel.
Sur les bonus de "Armaguedon" Jessua se lâche bien sur Delon, expliquant que si tout s'était bien passé sur "Traitement de choc", l'expérience a été bp plus houleuse sur "Armaguedon". C'est sans langue de bois, franc du collier, mais pas aigri pour autant, il explique même que malgré cela, ils ont failli retravailler ensemble par la suite...
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Sur le bonus de Oscar, Molinaro explique ses rapports difficiles avec de Funès (qui lui dictait sa mise en scène). Idem entre Fufu et Claude Rich : Louis de Funès avait un a priori sur Claude Rich, et s'est excusé par la suite en lui envoyant des fleurs et un mot.
Pour ce cas précis, je pense que ça venait aussi sans doute du fait que De Funes avait joué la pièce des centaines de fois, et du coup, avait peut être déjà eu l'occasion de tester des tas de variations sur scène, et savait mieux que quiconque ce qui fonctionnait ou non sur le public !
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Dans les bonus de TOP GUN, le regretté Tony Scott balançait que toute l'iconographie gay du film était voulue, pour se foutre de la pogne des militaires qui lui ont commandé le film.
