Dieu qu'il est on de revoir de temps en temps ce magnifique film de Claude Berri. Une floppé de très bons acteurs à fond dans leur rôle. Ces enculés de cocos: Michel Blanc, Fabrice Luchini et Daniel Prévost, un Depardieu poete, boxeur et gros buveur de blanc, un Noiret aimant la vie même dans ce qu'elle a de plus dégeulasse ou un Jean-Pierre Marielle qui hésite entre bonté chrétienne et dénonciation. Un scénario tiré de Marcel Aymé qui balance des vérités sur tout ce que l'après guerre à pu générer de saloperies. A commencer par les communistes confondant haine et justice.
Un pur bonheur.
Découvert sur le tard, et effectivement, très bon film. Le sujet est acide, le ton l'est tout autant, les dialogues sont minutieusement pensés, et les acteurs au sommet de leur art. Mention particulière à un Galabru incroyable et un Depardieu qui rappelle qu'il a pu être immense quand il voulait bien s'en donner la peine. En tout cas un film fort, sur un sujet riche, et inépuisable, d'une période trouble qui a permis de voir la nature humaine s'exprimer sur toute une gamme d'émotions, y compris les plus noires...
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Je l'avais découvert au cinéma à sa sortie. C'est vraiment un excellent film, intelligent, drôle et en même temps très grave. Mais au niveau du ton et du sujet, il faut aussi louer l'auteur littéraire à l'origine. Quoi qu'il en soit, c'est bourrés de qualité, ne serait ce que la brochette d'acteurs de folie qui se croisent... Par contre, je ne l'ai pas revu depuis des plombes. J'avais le Laserdisc mais je n'ai pas acheté le DVD, jamais rencontré dans un rayonnage, je ne sais même pas s'il existe. Ah, ben, il existe car c'est un visuel de DVD que présente Superfly.
Bon souvenir également. Je me rappelle que le film avait été tourné à 20 bornes de chez moi. J'avais d'ailleurs visité le site du tournage, un décor de village en ruine assez impressionnant pour moi, à l'époque.
J'en ai pour ma part un souvenir sympathique, intéressant, avec un fond d'humounr noir et une troupe d'acteurs extraordinaires - en particulier Galabru effectivement, marquant. Ce n'est pas non plus le film qui m'a le plus marqué sur l'ambiance après-guerre/épuration, mais c'est un moment de cinéma populaire français intéressant, s'attaquant à un sujet encore assez sensible au moment de sa sortie si je me souviens bien.