ben tant que vous y êtes, il était pas mal dans "panic room" aussi...
quand au film sus-nommé, il rappelle furieusement un des épisodes de la série "7 jours pour agir", encore actuellement diffusée sur M6...
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Pouffologie : First Daughter avec Katie Holmes (2004)
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Superwonderscope
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Non mais quel talent ! QUEL TALENT ! Il en faut pour arriver à ruiner à ce point un film comme "First Daughter". Le film partant avec le désavantage d'arriver après "Esprit Libre - Chasing Liberty" (film sorti il y a quelques mois, avec Mandy Moore également First Daughter), on espérait au moins, en toute objectivité, que l'alliance Whitaker/O'Connell/Keaton/Holmes/Kamen parvienne à quelque chose de plus digeste que le premier. Et bien non, le résultat est plus qu'atterant.
En prologue à cette critique, je vous laisse le soin d'aller rejeter un oeil du côté de mon texte sur Chasing Liberty :
viewtopic.php?p=37694#37694
FIRST DAUGHTER - LA FILLE DU PRESIDENT
Ca commence sur un prologue kitsch à souhait, où Forrest Whitaker de sa belle voix grave nous narre les premières années de la vie de Samantha MacKenzie, la fille de l'actuel président des Etats-Unis. D'entrée de jeu, Whitaker nous montre que la finesse il connaît : un papillon qui s'envole, une petite fille modèle, avec appareil dentaire et tout le tralala, un papa aimant, une enfance différente des autres filles de son âge. Bien sûr tout ça tartiné à la Disney. Ca commence bien. Premier sourire : Michael Lepers en président, du vrai bonheur pour tout bon fan qui se respecte. Dommage qu'il se retrouve avec une fille aussi laide et cruche que Katie Homes sur les bras. A croire qu'elle et Mandy Moore se sont passées le mot, soudainement elle pête une durite et fait chier son Président de père en lui demandant de la laisser "vivre-ma-vie-enfin-vous-me-comprendez-jamais-heuuu". Et Julien Lepers, dans toute la bonté qui le caractérise, la laisse aller faire ses études à l'Université en Californie. Bien naïf le Daddy, parce que tout le monde sait bien que laisser sa fille traîner sur un campus californien, y'a de fortes chances qu'elle revienne à la fin de l'année sodomisée par toute l'équipe d'american football. Qu'importe, Mr. President envoit quand meme ses sbires la surveiller 24h/24. Samantha essaie tant bien que mal de se fondre dans la masse, mais on lui fait toujours remarqué qu'elle a deux men in black au cul, alors on lui chante "Hail to the Chief" à toute heure du jour ou de la nuit. "Ptain Papa, tu crains du boudin, tu m'avais promis que je pourrais faire mes études normalement comme les autres fiiiillles de mon ââââge." s'exclame-t-elle. Ça vous rappelle quelques chose ? Attendez... Toujours à ses ordres, Daddynou enlève tous les gardes du corps. Quel pigeon quand même ce mec ! A peine se sent-elle un minimum libre que Samantha fait la conne dans les partiiiizzzz, déculotte ses copines, et fricote avec le premier venu. Aaaah c'en est trop ! Samantha fait la une des journaux maintenant en t-shirt mouillé. A l'approche des éléctions présidentielles 2004, ça la fout mal. Keaton fait semblant d'être énervé "tu vas me le payer bitch !", mais en fait dans sa tête il avait... ZE PLAN ! Prenant exemple sur son collègue de "Chasing Liberty", il embauche un de ses agents secrets pour faire la cour à sa fille, comme ça elle, elle tombe dans le panneau, trop in loooove pour se rendre compte de quelque chose, et hop ze stratedjiiii fonctionne, les pouffes sont bien gardées. Putain de twist quand même ! Dommage que ça donne envie d'arrêter le film quand on a déjà subi la même pouffiasserie avec Mandy Moore. Voila, mesdames et messieurs, il est temps d'arrêter là le massacre, il reste 30-40 minutes de film. J'ai tenté le coup, mal m'en a pris, je crois que je vais retourner me coucher, c'en est trop pour moi aujourd'hui. A consommer avec modération, pourtant je le savais...
En prologue à cette critique, je vous laisse le soin d'aller rejeter un oeil du côté de mon texte sur Chasing Liberty :
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FIRST DAUGHTER - LA FILLE DU PRESIDENT
Ca commence sur un prologue kitsch à souhait, où Forrest Whitaker de sa belle voix grave nous narre les premières années de la vie de Samantha MacKenzie, la fille de l'actuel président des Etats-Unis. D'entrée de jeu, Whitaker nous montre que la finesse il connaît : un papillon qui s'envole, une petite fille modèle, avec appareil dentaire et tout le tralala, un papa aimant, une enfance différente des autres filles de son âge. Bien sûr tout ça tartiné à la Disney. Ca commence bien. Premier sourire : Michael Lepers en président, du vrai bonheur pour tout bon fan qui se respecte. Dommage qu'il se retrouve avec une fille aussi laide et cruche que Katie Homes sur les bras. A croire qu'elle et Mandy Moore se sont passées le mot, soudainement elle pête une durite et fait chier son Président de père en lui demandant de la laisser "vivre-ma-vie-enfin-vous-me-comprendez-jamais-heuuu". Et Julien Lepers, dans toute la bonté qui le caractérise, la laisse aller faire ses études à l'Université en Californie. Bien naïf le Daddy, parce que tout le monde sait bien que laisser sa fille traîner sur un campus californien, y'a de fortes chances qu'elle revienne à la fin de l'année sodomisée par toute l'équipe d'american football. Qu'importe, Mr. President envoit quand meme ses sbires la surveiller 24h/24. Samantha essaie tant bien que mal de se fondre dans la masse, mais on lui fait toujours remarqué qu'elle a deux men in black au cul, alors on lui chante "Hail to the Chief" à toute heure du jour ou de la nuit. "Ptain Papa, tu crains du boudin, tu m'avais promis que je pourrais faire mes études normalement comme les autres fiiiillles de mon ââââge." s'exclame-t-elle. Ça vous rappelle quelques chose ? Attendez... Toujours à ses ordres, Daddynou enlève tous les gardes du corps. Quel pigeon quand même ce mec ! A peine se sent-elle un minimum libre que Samantha fait la conne dans les partiiiizzzz, déculotte ses copines, et fricote avec le premier venu. Aaaah c'en est trop ! Samantha fait la une des journaux maintenant en t-shirt mouillé. A l'approche des éléctions présidentielles 2004, ça la fout mal. Keaton fait semblant d'être énervé "tu vas me le payer bitch !", mais en fait dans sa tête il avait... ZE PLAN ! Prenant exemple sur son collègue de "Chasing Liberty", il embauche un de ses agents secrets pour faire la cour à sa fille, comme ça elle, elle tombe dans le panneau, trop in loooove pour se rendre compte de quelque chose, et hop ze stratedjiiii fonctionne, les pouffes sont bien gardées. Putain de twist quand même ! Dommage que ça donne envie d'arrêter le film quand on a déjà subi la même pouffiasserie avec Mandy Moore. Voila, mesdames et messieurs, il est temps d'arrêter là le massacre, il reste 30-40 minutes de film. J'ai tenté le coup, mal m'en a pris, je crois que je vais retourner me coucher, c'en est trop pour moi aujourd'hui. A consommer avec modération, pourtant je le savais...
Re: Pouffologie : First Daughter avec Katie Holmes (2004)
Un voila un qui n’a pas volé sa sale réputation. La carrière de réalisateur de Whitaker semble d’ailleurs ne pas s’être remise de ce ratage intégral dans lequel il s'est tout de même pas mal investi puisqu'il en est également l'un des producteurs exécutifs et a coécrit quelques unes des chansons du film. Triste de finir là-dessus car j’ai souvenir d’une très bonne première réalisation de sa part, Strapped, tourné pour HBO. Un percutant film de ghetto aux antipodes de cette imbuvable sucrerie.
L’ouverture et la conclusion du film semblent indiquer que Whitaker entend tirer son histoire vers la fable ou le conte de fée moderne, mais cette approche très pratique pour ne pas se mouiller sur un sujet comme celui-ci ne fonctionne pas du tout et ne fait que couvrir davantage l’ensemble de ridicule. En dehors d’une ou deux allusions voilées aux évènements du 11 septembre, les auteurs éliminent donc soigneusement toute référence à l’actualité de l’époque ou élément susceptible d’être assimiler à une forme d’opinion ou de point de vue. J’avoue n’avoir même pas saisi si le président incarné par Keaton était républicain ou démocrate.
Privée de toute assise et ne fonctionnant que sur du déjà-vu, l'intrigue ne fait ainsi que brasser du vide, entamant rapidement la patience du spectateur le mieux disposé. En résumé, typiquement le genre d’interminable croute devant laquelle, dès le générique de début bouclé, on commence à se demander si on n’a pas quelque chose d’autre à faire en parallèle pour éviter de trop perdre son temps.
L’ouverture et la conclusion du film semblent indiquer que Whitaker entend tirer son histoire vers la fable ou le conte de fée moderne, mais cette approche très pratique pour ne pas se mouiller sur un sujet comme celui-ci ne fonctionne pas du tout et ne fait que couvrir davantage l’ensemble de ridicule. En dehors d’une ou deux allusions voilées aux évènements du 11 septembre, les auteurs éliminent donc soigneusement toute référence à l’actualité de l’époque ou élément susceptible d’être assimiler à une forme d’opinion ou de point de vue. J’avoue n’avoir même pas saisi si le président incarné par Keaton était républicain ou démocrate.
Privée de toute assise et ne fonctionnant que sur du déjà-vu, l'intrigue ne fait ainsi que brasser du vide, entamant rapidement la patience du spectateur le mieux disposé. En résumé, typiquement le genre d’interminable croute devant laquelle, dès le générique de début bouclé, on commence à se demander si on n’a pas quelque chose d’autre à faire en parallèle pour éviter de trop perdre son temps.