Le réalisateur du très moyen Hush (chroniqué sur le site) a mis en scène une nouveau film d'horreur qui sortira aux USA le 20 avril 2012 sous la bannière de Relativity Media - avec une chance de sortie chez Metropolitan chez nous.
"Une mère (Elisabeth Shue) et sa fille (Jennifer Lawrence) emménagent dans une maison proche d'une autre où une jeune fille assassina ses parents quelques années plus tôt. Lorsque la jeune fille se lie d'amitié avec le seul survivant de la famille, elle réalise que l'histoire est loin d'etre finie"
avec également Gil Bellows (le bellatre d'Ally Mc Beal), Max Thieriot (Chloe, My soul to take)
Classé PG 13, visiblement.
The House at the end of the street - Mark Tonderai (2011)
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The House at the end of the street - Mark Tonderai (2011)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: The House at the end of the street - Mark Tonderai (2011)
A noter que SND a sorti le film dans la plus totale indifférence mercredi dernier, sur une copie.
21 entrées.
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Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: The House at the end of the street - Mark Tonderai (2011)
21 entrées... Sur une seule séance par jour au Publicis et sans aucune publicité nulle part !
Alors que le film a eu une carrière honorable aux USA avec ses quarante millions de dollars...
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Re: The House at the end of the street - Mark Tonderai (2011)
Titre français : La maison au bout de la rue
Je me suis déplacé sans quasiment rien savoir du film, sur la simple foi de la phrase de présentation. Peu attiré par un réalisateur dont j'avais très moyennement apprécié le premier opus, restaient les acteurs, jeunes à suivre et moins jeunes à retrouver. Et toujours cette envie de découvrir un truc dont personne ne parle, sur grand écran.
Et bien, au départ, c'est mal barré. Après un début aux images et effets clippesques (heureusement, on en restera là), il faut se rendre à l'évidence : on va encore avoir droit un film de jeunes, délaissant vite les adultes pour se concentrer sur tous les clichetons du genre. De plus, du lycée aux répétitions musicales du groupe du coin, tout n'est étonnement abordé que du bout des lèvres. Aucun développement des personnages secondaires, ni des situations adolescentes. Traversé par une Jennifer Lawrence quelque peu bouffie, le métrage en est alors au point mort.
Puis subrepticement, quelque chose se met en place. On se recentre sur une poignée de personnages (le jeune voisin prévenant mais imprévisible, le shérif rétif à toute idée préconçue), le décor se resserre ( la fameuse maison). Des rebondissements très logiquement amenés accrochent l'intérêt. Le scénario vient alors braconner sur les terres de la folie domestique, dernièrement parcourues par de sympathiques petites séries B comme le Timber Falls de Tony Giglio.
Bien sûr, tout cela est très light, mais servi par une mise en scène sobre sachant ménager ses effets. Entre flash-backs traumatiques et brefs éclats de violence, le film laissera une durable empreinte finale, grâce à un ultime plan empreint de malaise.
Je me suis déplacé sans quasiment rien savoir du film, sur la simple foi de la phrase de présentation. Peu attiré par un réalisateur dont j'avais très moyennement apprécié le premier opus, restaient les acteurs, jeunes à suivre et moins jeunes à retrouver. Et toujours cette envie de découvrir un truc dont personne ne parle, sur grand écran.
Et bien, au départ, c'est mal barré. Après un début aux images et effets clippesques (heureusement, on en restera là), il faut se rendre à l'évidence : on va encore avoir droit un film de jeunes, délaissant vite les adultes pour se concentrer sur tous les clichetons du genre. De plus, du lycée aux répétitions musicales du groupe du coin, tout n'est étonnement abordé que du bout des lèvres. Aucun développement des personnages secondaires, ni des situations adolescentes. Traversé par une Jennifer Lawrence quelque peu bouffie, le métrage en est alors au point mort.
Puis subrepticement, quelque chose se met en place. On se recentre sur une poignée de personnages (le jeune voisin prévenant mais imprévisible, le shérif rétif à toute idée préconçue), le décor se resserre ( la fameuse maison). Des rebondissements très logiquement amenés accrochent l'intérêt. Le scénario vient alors braconner sur les terres de la folie domestique, dernièrement parcourues par de sympathiques petites séries B comme le Timber Falls de Tony Giglio.
Bien sûr, tout cela est très light, mais servi par une mise en scène sobre sachant ménager ses effets. Entre flash-backs traumatiques et brefs éclats de violence, le film laissera une durable empreinte finale, grâce à un ultime plan empreint de malaise.
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Re: The House at the end of the street - Mark Tonderai (2011)
Dieu que c'est chiant et déjà vu des dizaines de fois
Le film possède les mêmes tics et défauts que le précédent film de Mark Tonderai (Hush) : mise en scène démonstrative à outrance, rebondissements déjà-vus, canevas rebattu, couleurs nocturno-flashy, plans décalés/décadrés. Qui s'adjoint un scénario cousu de fil blanc, aux retournements visibles à des kilomètres. Assez mal écrit par ailleurs, car on ne s'intéresse que très moyennement à ce nième bidule sur la nouvelle élève qui s'intègre à son lycée, avec mère divorcée (pauvre Elisabeth Shue : très MILF mais au rôle abscons...) qui comprend rien à la vie, blablablalablablalala. Avec des trous béants et des non-sens (putai, le coup de la clé oubliée et celle qui tombe du haut de la porte
)...Cliché sur cliché.
Dès le début du fim, une ligne de dialogue met tout le film par terre. Et pour qui connait un minimum le machins à suspens, c'est plié lorsque :
là, je me suis dit : hmmmmm, toi coco, t'es pas innocent
et peu de temps après, grooooooosse loose du scénariste/dialoguiste qui croit etre fin, comme le metteur en scène, sauf que... ben sauf que non
et dit : "ooooooooh" mais qu'elle a et là, re-bingo : toi, coco
Et la totalité du film chausse ses gros sabots et va avancer cahin caha sur ses 97 minutes. C'est sans aucune inspiration, avec des twists tous moisis qui respirent la copier/coller de trucs genre et la poignée de thrillers mous sur les adolescents en danger.
Ca reste inoffensif, couru d'avance et offre nénamoins une variation intéressante (la seule à mes yeux) sur le renversement des valeurs : à savoir une cellule familiale américaine qui ne protège de rien (contrairement au schéma des Poltergeist & C°) mais qui au contraire, secrète le mal. la mise en scène n'est guère innovante, appuyant des effets pour que le spectateur comprenne bien ce qu'il passe, au cas où il soit perdu - putain, faudrait une sacrée dose de coma éthylique pour être perdu dans ce bastringue.
Et le thriller ne serait pas un thriller à la con sans... un effet-carrie final, là aussi bieeeeeeeeeen appuyé grâce à une caméra qui père trois tonnes sur l'effet recherché. Quelle originalité
Bref : pas à chier, mais inintéressant, mou, Jennifer Lawrence a l'expressivité d'une huitre et mal torché.
Vu sur le DVD Z2 UK, avec 2,35:1, 16/9 vo 5,1 et sta/
d'ailleurs, le mixage est assez idiot et pas réaliste. dans la scène finale se déroulant dans le noir, J. Lawrence cherche à allumer sa lampe torche, et n'y arrive pas (bien sur). Elle est supposée etre dans l'obscurité et ne pas bouger. ben si, elle bouge dans les baffles arrières, de gauche à droite, avec sa respiration et ses dialogues baclés qui oscillent. L'effet surround est bien, mais c'est complètement déconnecté de qu'il se passe à l'écran

Le film possède les mêmes tics et défauts que le précédent film de Mark Tonderai (Hush) : mise en scène démonstrative à outrance, rebondissements déjà-vus, canevas rebattu, couleurs nocturno-flashy, plans décalés/décadrés. Qui s'adjoint un scénario cousu de fil blanc, aux retournements visibles à des kilomètres. Assez mal écrit par ailleurs, car on ne s'intéresse que très moyennement à ce nième bidule sur la nouvelle élève qui s'intègre à son lycée, avec mère divorcée (pauvre Elisabeth Shue : très MILF mais au rôle abscons...) qui comprend rien à la vie, blablablalablablalala. Avec des trous béants et des non-sens (putai, le coup de la clé oubliée et celle qui tombe du haut de la porte

Dès le début du fim, une ligne de dialogue met tout le film par terre. Et pour qui connait un minimum le machins à suspens, c'est plié lorsque :
Spoiler : :
et peu de temps après, grooooooosse loose du scénariste/dialoguiste qui croit etre fin, comme le metteur en scène, sauf que... ben sauf que non
Spoiler : :
Spoiler : :
Spoiler : :
Spoiler : :
Ca reste inoffensif, couru d'avance et offre nénamoins une variation intéressante (la seule à mes yeux) sur le renversement des valeurs : à savoir une cellule familiale américaine qui ne protège de rien (contrairement au schéma des Poltergeist & C°) mais qui au contraire, secrète le mal
Spoiler : :
Et le thriller ne serait pas un thriller à la con sans... un effet-carrie final, là aussi bieeeeeeeeeen appuyé grâce à une caméra qui père trois tonnes sur l'effet recherché. Quelle originalité

Bref : pas à chier, mais inintéressant, mou, Jennifer Lawrence a l'expressivité d'une huitre et mal torché.
Vu sur le DVD Z2 UK, avec 2,35:1, 16/9 vo 5,1 et sta/
d'ailleurs, le mixage est assez idiot et pas réaliste. dans la scène finale se déroulant dans le noir, J. Lawrence cherche à allumer sa lampe torche, et n'y arrive pas (bien sur). Elle est supposée etre dans l'obscurité et ne pas bouger. ben si, elle bouge dans les baffles arrières, de gauche à droite, avec sa respiration et ses dialogues baclés qui oscillent. L'effet surround est bien, mais c'est complètement déconnecté de qu'il se passe à l'écran

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Re: The House at the end of the street - Mark Tonderai (2011)
Je ne suis pas devin comme SWS donc petit surprise dans le dernier tiers histoire de me réveiller d'une nouvelle sieste.
Cela reste convenu, plat, il ne se passe quasiment rien pendant des heures.
Surtout aucune chimie entre Lawrence et Shue.
Plus que passable.
Cela reste convenu, plat, il ne se passe quasiment rien pendant des heures.
Surtout aucune chimie entre Lawrence et Shue.
Plus que passable.