
La nuit du chasseur - 1955 - Charles Laughton
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Re: La nuit du chasseur - 1955 - Charles Laughton
Sold out les 5000 exemplaires à ce prix, j'avoue que je suis .... surpris ! 

"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
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Re: La nuit du chasseur - 1955 - Charles Laughton
Pour ma part, je ne comprends même pas comment c'est possible !
Quoiqu'il en soit c'est un joli coup de la part de Wild Side...

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Re: La nuit du chasseur - 1955 - Charles Laughton
Non mais perso je crois surtout que c'est du pipo ! Les Fnac parisiennes sont peut être sold out, ça veut pas dire que le coffret est introuvable partout. Idem pr Fnac.com ou Amazon, ils ont peut être eu "assez peu" de coffrets à dispo, d'où la rupture, la spéculation, etc... Je dis ça sans aucune preuve hein, je précise, c'est juste une supposition perso, mais juste, que les 5000 pièces soient parties aussi vite à ce prix là dans le marché vidéo actuel, ça me parait vraiment dingue.
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Re: La nuit du chasseur - 1955 - Charles Laughton
à 2,99 € chez Noz en 2014 !
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Re: La nuit du chasseur - 1955 - Charles Laughton
C'était une exclue FNAC, donc c'est d'autant plus étonnant.DPG a écrit :Idem pr Fnac.com ou Amazon, ils ont peut être eu "assez peu" de coffrets à dispo, d'où la rupture, la spéculation, etc...
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Re: La nuit du chasseur - 1955 - Charles Laughton
Algor, t'es prévenu, la copie est très mauvaise, le livret désastreux, film trop noir pour les personnes du Québec...
Quand est-ce que tu me le vends pour 1€
Je suis pour la paix dans les mènages....
Quand est-ce que tu me le vends pour 1€


Je suis pour la paix dans les mènages....

Attention: message incompréhensible et cryptique...
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Re: La nuit du chasseur - 1955 - Charles Laughton
c'est pas une exclu fnac...
pour moi aussi algo c'est un cadeau, mais d'anniversaire, donc je l'ai déjà et il est fabuleux, il vaut largement chaque euro investi. Quand je pense qu'hier à cultura, (je sais je sais...) je voulais m'offrir le dernier hammer, la dame en noir en B R , et qu'ils vendent cette édition minable du point de vue bonus 27 euros !
là y'a un livre sublimement illustré et raconté par Philippe Garnier (ancien de rock et folk de ma jeunesse) le docu de trournage extraordinaire, enfin tout ce que vous savez déjà...
j'ai fait un reve : l'équivalent de cette édition pour disons...le cauchemar de dracula avec un livre par nicolas Stanzick, 2 heures 30 de behind the scènes, les scènes inédites, etc...
pour moi aussi algo c'est un cadeau, mais d'anniversaire, donc je l'ai déjà et il est fabuleux, il vaut largement chaque euro investi. Quand je pense qu'hier à cultura, (je sais je sais...) je voulais m'offrir le dernier hammer, la dame en noir en B R , et qu'ils vendent cette édition minable du point de vue bonus 27 euros !
là y'a un livre sublimement illustré et raconté par Philippe Garnier (ancien de rock et folk de ma jeunesse) le docu de trournage extraordinaire, enfin tout ce que vous savez déjà...
j'ai fait un reve : l'équivalent de cette édition pour disons...le cauchemar de dracula avec un livre par nicolas Stanzick, 2 heures 30 de behind the scènes, les scènes inédites, etc...
Re: La nuit du chasseur - 1955 - Charles Laughton
Gros farceur, va!Yza a écrit :Algor, t'es prévenu, la copie est très mauvaise, le livret désastreux, film trop noir pour les personnes du Québec...
Quand est-ce que tu me le vends pour 1€![]()
![]()
Je suis pour la paix dans les mènages....

Même si je voulais te le céder à ce prix...tu aurais à débourser pour des frais d'envoi faramineux!

Algo est disparu avec la fin d'un autre forum, ami Danny!Danny Wilde a écrit :pour moi aussi algo c'est un cadeau, mais d'anniversaire, donc je l'ai déjà et il est fabuleux, il vaut largement chaque euro investi.
Donc, Vive Algor!
En tous cas merci d'avoir fait contrepoids avec l'opinion d'Yza!


Et bon anniversaire en retard!
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Re: La nuit du chasseur - 1955 - Charles Laughton
La Nuit du chasseur n'est pas évident à appréhender, de par sa nature cinématographique hétérogène qui valse entre naturalisme et artificialité presque expressionniste (ce qui lui valut d'être rejeté par la critique en son temps). Mais cette audace sert sa beauté formelle, avec de magnifiques plans (l'ombre du pasteur à cheval à l'horizon), et permet de déployer dans tous ses aspects la vilénie séduisante et mortelle de son prédateur en titre, parfaitement incarné par un Robert Mitchum tout en psychopathie mielleuse et manipulatrice : il tire vraiment profit de toutes les dynamiques de domination sociale, qu'elle soit patriarcale, ecclésiastique ou parentale (un vrai monsieur Intersectionnalité), dont on sent la jouissance qu'elles lui procurent. J'aime particulièrement son rapport simili-sincère à la religion qu'il détourne tout naturellement à son profit (se mettant carrément à l'égal de Dieu dans l'élaboration de ses prêches... est-ce pour cela qu'il comprend en lui l'amour et la haine comme l'indiquent ses tatouages ?).
Le film n'est toutefois pas binaire dans sa galerie de personnages car en face du chasseur, les proies ne sont pas plus positives : le père qui confie un impossible fardeau à ses enfants (superbe prestation du fils), le couple d'employeurs bigots qui pressurise la veuve, le vieux tonton alcoolique dont la protection promise s'avère défaillante, la réaction de la population à la fin, etc. Seule étoile brillant faiblement dans cette obscurité, la vieille bienfaitrice qui semble également avoir pour fonction scénaristique de réhabiliter la foi (dans un film qui la malmène beaucoup) : elle prend réellement soin des plus faibles et corrige même la ritournelle emblématique du chasseur en y replaçant Jésus.
Malgré tout ce qu'il montre de l'enfance martyrisée, particulièrement en des temps économiques difficiles, La nuit du chasseur semble vouloir conclure, de manière étonnante, sur une note de résilience. Une réflexion qui vaut d'être toujours menée de nos jours, mais si l'amour et la sécurité affective peuvent effectivement apaiser des blessures psychiques, il conviendrait surtout de mettre en œuvre les moyens d'éviter d'en produire autant.
Le film n'est toutefois pas binaire dans sa galerie de personnages car en face du chasseur, les proies ne sont pas plus positives : le père qui confie un impossible fardeau à ses enfants (superbe prestation du fils), le couple d'employeurs bigots qui pressurise la veuve, le vieux tonton alcoolique dont la protection promise s'avère défaillante, la réaction de la population à la fin, etc. Seule étoile brillant faiblement dans cette obscurité, la vieille bienfaitrice qui semble également avoir pour fonction scénaristique de réhabiliter la foi (dans un film qui la malmène beaucoup) : elle prend réellement soin des plus faibles et corrige même la ritournelle emblématique du chasseur en y replaçant Jésus.
Malgré tout ce qu'il montre de l'enfance martyrisée, particulièrement en des temps économiques difficiles, La nuit du chasseur semble vouloir conclure, de manière étonnante, sur une note de résilience. Une réflexion qui vaut d'être toujours menée de nos jours, mais si l'amour et la sécurité affective peuvent effectivement apaiser des blessures psychiques, il conviendrait surtout de mettre en œuvre les moyens d'éviter d'en produire autant.