Un vétéran du Vietnam vient au secours de la police qui a bien du mal à se faire respecter dans la petite ville de Vigilante Force prisonnière de l'influence de la corruption pétrolière.

Un petit polar qui ne fait pas dans la dentelle, signé du futur réalisateur de l’excellent Miami Blues. C’est pas subtil, voire même pas trop crédible – avec quelques séquences franchement mal branlées - mais ceux qui aiment les films qui foncent dans le tas n’importe comment sans réfléchir devraient apprécier. Et puis derrière ce sympathique aspect série B d’exploitation bourine, Vigilante Force possède tout de même ce délicieux esprit anti-establishment propre aux meilleures bandes du Roger Corman des années 70, chez qui justement Armitage a été formé. Le film va par ailleurs plutôt à l’encontre des messages diffusés dans la plupart des viligante movies de l’époque puisqu’il s’agit plus d’une mise en garde contre la tentation de faire sa propre police que d’une apologie de l’auto-défense et des milices privées.
La distribution est rudement sympa, avec plein de valeurs sûres dans les seconds rôles (Andrew Stevens, Paul Gleason, John Steadman, Charles Cyphers, Carmen Argenziano) autour du duo Jan Michael Vincent et Kris Kristofferson.
Je ne connais en revanche le film que dans sa version cut de 84 minutes.