The Fall of the Roman Empire - Anthony Mann (1964)

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Superwonderscope
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The Fall of the Roman Empire - Anthony Mann (1964)

Message par Superwonderscope »

VF : La chute de l'empire romain.

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Marc Aurèle (Alec Guiness) est empoisonné avant d'avoir nommé Livius (Stephen Boyd) comme héritier. Ce dernier, au courant de la chose, laisse finalement Commode, le fils naturel de l'empereur, (Christopher Plummer) s'emparer du pouvoir. Ceci au grand dam de la soeur de Commode (Sophiua Loren), promise au roi d'Arménie (Omar Sharif) en guise de paix.

Production monumentale de Samuel Bronston tourné en Ultra-Panavision 70 qui rencontra un grave échec public, ce qui précipita la faillite du producteur, qui monta Les 55 Jours de Pékin et autres Le Cid, le Roi des Rois.

A y regarder de plus près, c'est assez bizarre que le film soit un tel échec. usure du public? Car cette Chute semble autrement plus intelligente et riche en thématiques que pas mal de gros machins hollywoodiens arrivés avant. Je pense à Spartacus à brule-pourpoi,t; qui s'avère bien inférieur au final.

A travers une romance quelque peu inintéressante (les cris de Sophia Lorene t sa déclaration finale sont assez ridicules), on suit les jeux de pouvoir et le racisme/xénophobie latentes des romains prêchant la conquête mais refusant l'intégration des peuples conquis voire l'abolition de l'esclavage prôné par un james Mason en héraut démocrate (et théorisant grec).
Plummer se bvoit offrir un gros rôle qui aurait peut être été porté plus haut en folie sanguinaire par un Malcolm McDowell, p.ex (Caligula, entre autres!), mais il opère une ambiguité bienvenue. Boyd est parfait en héros déchiré nette le devoir et sons amour déchu. Physique, mais pas aussi expressif qu'attendu... Guiness est impérial, Mel Ferrer visqueux à souhait, John Ireland pas très crédible en barbare goth, par contre... Mais les acteurs donnent un maximum sur les 3 heures de spectacle, ça se voit.

ce qui se voit surtout, c'est l'argent à l'écran. la reconstitution du forum est juste :shock: Ha-llu-ci-nant de grandeur, d'espace. Ca serait impossible aujourd'hui, même via des CGI, de capter une telle ferveur populaire et démesure architectural réelle - le documentaire sur le 2e disque narré par James Mason est éloquent à ce sujet.
Côté action, là aussi on a droit à du tout premier ordre. La course des deux chars entre Livius et Commode est à couper le souffle! Les cascadeurs ont du avoir TRES mal ety j'étais accroché à l'écran, jusqu'au bout!

je toruve que Mann s'en sort vraiment très bien, réussissant à injecter un vrai souffle épique à l'ensemble. Parfois handicapé par le personnage de S. Loren, quelque peu inutile à l'action, mais pour cette guerre d'in-fluence aux accents de libération 60's, c'est une fresque bien plus réussie que je ne m'imaginais.

Vu sur le BD anglais, de qualité très honorable. Certains plans globaux paraissent mal définis dans leur ensemble (le plan vers la fin où Livius vient provoquer Commode), mais avec des gros plans saisissants de clarté et de précision et des scènes e bataille précises, limpides. Un vrai plaisir des yeux.

et la piste DTS HD MA est juste hallucinante. Ca tourne au concert symphonique de Dimitri Tiomkin. la musique est omniprésente et soulève le film un cran au-dessus du simple péplum maousse. Ca et Mann qui s'en sort haut la main, donnent un spectacle épique, une qualité audio incroyable. On se croirait dans une salle de concert, assailli de tous les cotés de musique, instruments, bruitages. Une expérience que j'ai rarement connue!

Pas encore vu le second disque qui est lui bourré de bonus. Le simple documentaire d'époque sur le tournage, raconté par Mason (22mn) est déjà passionnant.

Bref, un investissement de bon aloi. Pas de st, attention, sur cette édition.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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