Superwonderscope a écrit : mer. févr. 29, 2012 2:13 pm
Un des films les plus ambitieux et exigeant que j'ai vu depuis belle lurette. C'est clair que ça n'est pas fait pour le spectateur lambda venu bouffer des cascades luxueuses destinées à palier un manque de scénario intelligent. C'est en fait tout l'inverse. (vu les gens qui sont partis après 20 minutes de film, pas étonnant). Le refus de céder à la facilité et surtout de prendre le spectateur pour un être doué de réflexion.
En effet ont peut dire que lorsque je l'ait découvert, j'étais pas complétement convaincu. Pourtant je suis passer à coté d'une perle, l'affiche du BR mettais bien en avant la réussite de cette œuvre : "Le Meilleur du film d'espionnage" " Un Triomphe" "Un Chef d’œuvre" des phrases trop souvent simplement accrocheuses, voir trompeuses, là il n'en était rien, bien au contraire.
En effet après avoir revu l'Espion Qui Venait du Froid récemment et quelques autres films de cette période. J'ai pu resituer cette Taupe, à la fois dans son contexte et par la même occasion une des meilleurs adaptation actuel de John Le Carré. Auteur réputé très difficile à mettre en image, tellement cela se joue à fleur de peau pour ainsi dire. Et dont les best seller rendent souvent moins bien sur ce format (Je pense clairement à la Maison Russie). Il faut dire que le bonhomme, derrière ces histoires d'espion, raconte des histoires de gens simple, de soldat de base, des administratif qui travail pour des agences du gouvernement. Ici ont peut dire que l'ont touche à une sorte de perfection du genre. Tomas Alfredson a cout de regard, de situation réaliste, est arriver à transformer les succès de librairie, en vrai réussite à l'écran sans que cela nécessite 10 ou 15 épisodes d'une série TV, comme quoi non le bon cinéma n'est pas mort, faut juste se donner du mal
On est à des millier de lieux du coté SF des JB, honnêtement je pense que se film est bien le film qui fait le plus le liens entre ce cinéma d'exploitation du genre espionnage des 60-70 et aujourd'hui. Une œuvre à la fois complexe, mais aussi accessible si comme le dis SuperWonderScope, ont veut bien se donner le mal de comprendre les choses :
Cette Taupe ne manque pas de ce genre de passage qui rende un peut plus humain et complexe le métier d'espion, et encore une fois sans singer l'Espion qui venait du Froid, du grand art.
Alors certes une main au fesse, un espion qui tombe amoureux de la femme d'un contact, sa pourrait paraitre léger et pourtant s'est souvent se qui peut faire gripper une machine parfaitement huilé dans une agence comme le MI-6. Gary Oldman, tous comme le reste du casting, y sont incroyable. Rarement le cinéma Britannique n'aura en effet bénéficier de la présence à l'écran d'autant de talent en même temps. Ce film est clairement le sommet du genre, autant que pouvait l'être le film de Martin Ritt à son époque au travers des dialogues du personnage interprété par Richard Burton. Et ces long moment de silence, de regard lourd de conséquence. Quel montage avec ces passages du passé au présent, lors de cette fête de fin d'année (ou de pot de départ

).
