Maciste L'Uomo il più forte del Mondo - A. Leonviola (1961)

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Superwonderscope
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Maciste L'Uomo il più forte del Mondo - A. Leonviola (1961)

Message par Superwonderscope »

us : Mole Men against the son of Hercules
F : Maciste, l'homme le plus fort du monde/

Maciste (Mark Forest) et son compagnon Bangor (paul Wynter) se retrouvent (in)volontairement prisonniers du peuple-taupe vivant sous Terre car craignant le soleil. Ils ont réduit à l'esclavage plusieurs peuples qui travaillent dans une mine extrayant un précieux minerai. Maciste délivre la princesse Salura (Rafaella Carrà) mais tombe sous le charme de la méchante Reine (Moira Orfei) qui cherche en fait à se reproduire avec un humain de l'extérieur pour que ses futurs enfants vivent à l'extérieur.

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Peplum " de la bonne époque", produit par ALfred Leone, qui donne un scénario désordonné, pas très logique mais avec un certain budget permettant des décors parfois impressionnant. Très peu de maquettes, mais des SFX - notamment au final - qui se révèlent sympas à l’œil.
Un point notable et rare, la notion raciale qui intervient dans le récit. Il y a donc Maciste mais également Bangor (Paul Wynter, un culturiste noir, donc) qui bouscule la narration. Chose curieuse, bangor appelle Maciste "padrone" (= parrain) le long du film. Avec un intérêt amoureux pour Bangor qui se termine en couple au final. Intéressant, même si plaqué sur le récit.
Forest est un Maciste convaincant et ses efforts musculeux relativement crédibles. On passera sur le combat avec le singe géant, même si le ridicule a été plus fort par la suite dans d'autres films. Quelques plans amples avec de la foule, notamment au final dans la mine.
Parfois cruel dans les tortures, et avec même une scène qui frôle le dangereux : lorsque des lions sont lâchés dans la pièce du trône d ela reine, on voit clairement que les deux acteurs principaux sont sans protection face aux fauves qui arrivent :shock: .
On reste sur du péplum classique (reine mauvaise, costumes croquignolets, fin morale, vilain dans l'ombre, amoureux éconduit, batailles, poursuites, travaux de muscle huilés saillants :D ), mis en scène sans grand génie mais qui maintient le spectacle dans un niveau honorable. C'est cependant sans temps mort, un bon point. La logique est laissée au vestiaire, comme pour Richard Balducci, mais très regardable aux yeux des trucs bricolés à la va-vite dès la fin de règne du péplum quelques années après. Il manque un petit grain de folie pour rendre le film vraiment fun.

Vu dans une version italienne (le film a visiblement été majoritairement tourné en italien) choppé à la TV locale, en Totalscope 2.35:1 respecté et d'une durée de 1h32.

NB : les 7 Gladiateurs rebelles de Michele Lupo (qui fut assistant sur celui-ci) et tjs produit par Alfred Leone, a réutilisé bon nombre de scènes provenant de ce Maciste-là.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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