THE GRANDMASTER - Wong Kar Waï (2013)

[Cosmodog]

Dieu que c'est chiant !! (j'en deviens croyant, c'est dire !)

Les craintes de la bande-annonce se confirment: Tony Leung n'est pas un artiste martial, d'où paliatifs stylistiques. En résulte des combats surdécoupés, filmés en gros plans, avec ralentis moches saccadés, sans ampleur et souvent incompréhensibles, mais enrobés d'effets de style (pluie battante, moult ralentis de goutellettes...) qui ne sauvent en rien ces combats qui à aucun moment n'arrivent à la cheville de ceux d'un Tsui Hark ou Sammo Hung question énergie. Un comble pour un film (encore) à la gloire d'Ip Man et son clan.
Entre ces combats foirés (hormis peut être celui dans la gare face au train, seule scène qui élève le niveau), on s'endort devant un scenario rabaché, lent, au discours lénifiant, qui échoue à brosser le portrait de personnages hors norme mixé à la grande histoire (avec image d'époques qui jurent grave) pour finir dans le stéréotype de la guerre des écoles de kung fu, mais noyé de citations pompeuses et de volonté auteurisante...

2 heures interminables !!

[Superwonderscope]

2e démarrage de la journée sur Paris derrière les Profs et devant les Gamins - 1 270 entrées sur 20 copies, à peu près la même chose que les Trois Royaumes de John Woo.

[Shinji]

Les craintes de la bande-annonce se confirment: Tony Leung n'est pas un artiste martial, d'où paliatifs stylistiques.

J'en attends un film de WKW et pas un film martial déjà ; après on aime ou pas son style auteurisant, surchargé esthétiquement, etc.

[Cosmodog]

J'en attends un film de WKW et pas un film martial déjà

Ben, c'est quand même le sujet, vu que le film enchaine les duels, bien que d'autres thèmes émergent (l'amour, la filiation...)

après on aime ou pas son style auteurisant, surchargé esthétiquement, etc.

Bien sûr, c'est du Wong Kar Waï, c'est pour ça que ça marche et que la presse bobo kiffe, mais plus ça va, plus son cinéma m'emmerde... J'adore "Chungking express", j'aime bien "Happy together" et "In the mood for love", dèjà moins "Les anges déchus", et là, j'ai failli me tirer de la salle, formellement beau mais chiantissime comme "2046" ou "Les cendres du temps".