Boooooon, ca s'appelle Manhattan samouraï mais c'est tourné à L.A et le gars pratique le Wushu.
Tout piti budget pour une histoire cent fois vue, revue et filmée. Le scénario tente vaguement d'épaissir les personnages secondaires (le flic véreux et sa femme -Sherilyn Fenn!- alcoolique qu'il tente de sauver) mais, pfffff, c'est perdu dans un océan de médiocrité et de coups dans le vide.
Qui plus est, c'est chiant. Rien de pire pour un film de baston. Le héros (pas vraiment charismatique, ça aide pas) est supposé tuer au moins 20 gars, mais on s'en contrefiche complètement. Mou, mou, mou. et d'un romantisme à peine sorti de Point de Vue Images du Monde sur une rédemption à la con.
Beaucoup de stock-shots de vuer aériennes d'une ville. Laquelle, on sait pas. Mais mises bout à bout, les scènes font bien 5 minutes. Déjà ça de gagné pour un métrage qui en fait 88. 88 - 5 = 83. - 4 de générique = 79. Faut donc remplir 79 minutes.
Alors on regarde la collection de gueules que le cinéaste a pu débaucher. peter Greene vieillit bien depuis The Mask et dans le genre salopard, l'est pas mal. Antonio Fargas fait un pretre relou et cette teigne musculeuse de Brian Thompson est totalement inexploité dans un rôle de gognol. Une Honte!
Il y a bien Richard Guenveur Smith , l'un des flics de Destination Finale et un habitué chez Spike Lee, qui joue le rôle du flic. Il écarquille les yeux quand il fait le méchant...putain, il joue comme une tanche, ce con. Ou encore A. Martinez qui passe faire coucou.
Mais c'est bien tout. les combats font pitié, le scènes extérieures (dans le parc) pretent à rire plus qu'à autre chose. et ça se termine de manière abrupte, sans prévenir (en même temps c'est fini, heureusement), comme si une suite directe avait été envisagée.
Bref : ZZZZZzzzzZZZRooooOOOOOoooZZZzzZZZzzZZZzz
Vu sur le BD français Condor film, assez médiocre visuellement parlant. des noirs vhés et des contrastes moyen-moyen. Piste DTS HD MA 5.1 juste moyenne, sans aucun bonus;
