Les vierges des messes noires - Joseph W. Sarno (1974)

[savoy1]

Titre original : Vampire ecstasy

On imagine aisément, à la vue du film, le plan de tournage du réalisateur. On enquille un tas de scènes de messes noires dans une cave, avec nos cinq actrices torses nus en pagne. Puis, une palanquée de plans de chambres à coucher, avec d'autres actrices se réveillant en sursaut, ou se caressant lascivement sur le lit. Et pour faire bonne mesure, quelques images de personnages franchissant un pas de porte. On s'assurera au montage de bien intercaler tout cela, afin de reconstituer un semblant d'évolution dans la narration. "Tiens, une messe noire, ... le bruit des percussions me réveillent, .... cela me met dans tous mes états ..."
Bon j'exagère un peu, mais il est vrai que ce film ne nous offre vraiment pas beaucoup de péripéties variées. Les filles réunies dans ce château dans le but de profiter d'un héritage, se contentent de croiser le personnel féminin de celui-ci, dans l'attente de la réincarnation de la châtelaine, brûlée jadis pour vampirisme. Tout cela n'étant que prétextes à l'exhibition des actrices, pas vraiment enrobée de suspense.
Heureusement, c'est du Sarno. Donc, ça reste, comment dire, envoûtant. Les visages des femmes sont magnétiques, leur plastique, naturelle et gironde. La répétition des séquences et la bande son entêtante finissent par opérer leur effet hypnotique. Une forme de fantastique comme a pu la chérir en son temps notre Jean Rollin national.

[Superwonderscope]

Vu sur le DVD Artus " Le Chateau des Messes Noires"

Purée ce que c'est barbant. Tamtams dans la cave, déhanchements 70's, peintures rupestres à la va vite, filles à oilp qui dansent. Des filles arrivent au chateau, un couple spécialiste de superstitions locales tombe en panne et arrive.
Ca sursaute dans le lit, les tamtams aussi. Blablabla. Tamtam dans la cave, gouzi-gouzi lesbiens et hop, je me réveille en sursaut. le jour se lève, on blablabla, on se menace. la nuit arrive. Tamtam dans la cave, gouzi-gouzi lesbiens et hop, je me réveille en sursaut. le jour se lève, on blablabla, on se menace. la nuit arrive. Tamtam dans la cave, gouzi-gouzi lesbiens et hop, je me réveille en sursaut.

Le Château des Messes Noires invente le film à cycle (menstruel). Aucun scénario de potable, ça aligne des clichés de film gothique ritals fait il y a dix ans (en bien mieux) avec une couche de cul non négligeable, ciné d'exploitation oblige. La fesse bavaroise n'est pas légère, le film non plus. Quasiment 99 minutes de calvaire d'une chiantise absolue.