Pas du tout d'accord avec les commentaires ci-dessus : je viens de revoir le film et c'est énorme!
Il est évident que les ZAZ se sont inspirés de ce THE BIG BUS pour Airplane!, ne serait que pour le couple Joseph Bolonge/Stockard Channing qui rappellent curieusement celui formé pour Airplane! (à savoir Rober Hays/Julie Hargety). M^me s'il faut reconnaitre que les ZAZ ont poussé le principe un peu plus loin dans l'humour transgressif.
Passé ce point, le film réussit à merveille sur ses 88mn à parodier les films catastrophe alors en plein boum (arf) en 1976. En prenant d'abord la structure de Airport (l'arrivée des passagers, véritable compendium des stars comiques de l'époque), le problème naissant -ici, LES problèmes, entre lapose d'une bombe, un attentat, un accident, le lachage de freins j'enpasse et des meilleures-... Jusqu'à reprendre (entre autres) la scène de 747 en péril (où un petitt avion vient percuter le cockpit du-dit 747 en plein vol), où ici une vieille chevrolet pick up vient s'encastrer dans le tête du bus nucléaire

. A noter l'excellente partition de David Shire, qui illustre ce passage en appelant le morceau musical "Busport 1975"
Et, oui, en effet, c'est bien ce film où le bus nucléaire passe le Mur du Vent

.. et le film fourmille de détails incongrus, d'humour nonsensique : la salle de bowling rectiligne, la piscine au sommet avec son maitre nageur, Larry Hagman en médecin ne quittant pas le parking car son patient "ne peut pas être bougé" : ils vont aller jusqu'à découper le goudron pour pouvoir le déplacer, la solution pour ralentir le bus "en folie" : lever tous les drapeaux de chaque pays au sommet du bus

, Stockard Channing (et son affreuse coiffure de mémère) obligée de prendre un bain de coca et de bière, le bar des conducteurs de bus où le héros (Joseph Bologna, donc) est mis de côté suite à un incident de bus où touts les passagers furent mangés par l'équipage "sauf lui qui ne toucha qu'à un pied" d'un homme et dont l'épouse volcanique (Lynn Redgrave) veut le venger en apportant la chaussure qui correspodn au bpied bouffé, Ned Beatty en "Scotty" (cf Star Trek), etc, un affrontement dans le bar entre John Beck qui brise une brique de lait et menace avec son "tesson" de brique un autre conducteur qui tient un cierge brisé

...
non mais vraiment, le film est bourré de petits détails irrésistibles! Certes, certaines références sont propres aux années 70 (cf le cannibalisme se rapporte à une catastrophe aérienne dans la cordillère des Andes) et aujourd'hui, pas mal nous passent un peu à côté, mais les cinéphiles y trouveront quand même leur compte. Tout du moins pour ma part, où s'il y a tant de

dans ce post, c'est je me suis vraiment

pendant tout le film.
Les SFX sont plus qu'honorables et les cascades finales valent le déplacement, les dialogues à double détente... non, franchement (ou alors la VF est totalement pérave), c'est vraiment très drôle, enlevé, les actrices/acteurs s'amusent comme des fous... mention spéciale à Sally Kellerman/Robert Mulligan en train de s'enguirlander en permanence avant de se jeter dans les bras d'lun de l'autre pour commencer leurs ébats - de préférence devant une audience.
James Frawley possède aussi une caméra inventive dans les scènes d'actions et le tout doublé par la musique de Shire, le rythme du film se suit sans encombre et avec beaucoup de plaisir.
Lz Z1 offre en plus une piste remixée 5.1 du plus bel effet. Si les dialogues sont concentrés sur la voie centrale, les effets sonores & la bande musicale est joliment répartie, ce qui donne un environnement sonore assez riche et parfois puissant.
Nan, franchement, il faut voir passer le Mur du vent et foncer sur cette perle!
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?