Adaptation du roman éponyme de Jack Kerouac, le film a été présenté en sélection officielle du Festival de Cannes 2012 et vient de sortir en salles (avec un petit succès relatif, à peine 150 000 entrées en 1e semaine avec près de 350 salles France)
J'ai pas tout suivi depuis ma vision du film à Cannes, mais des quelques critiques que j'ai lues, il s'est fait quelque peu atomiser. Et après quelques jours, je ne comprends toujours pas bien pourquoi. Si j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film du fait de sa construction pas très claire, le film commence à trouver son rythme lentement mais surement. Il faut se laisser porter par le voyage, tout du moins pour ma part, ça a été la clé pour apprécier le film. En fait, à un moment du film (au Mexique, si mes souvenirs sont exacts), j'ai juste eu envie de partager leur trip, d'etre dans l'écran avec eux. Ca a quelque peu oblitéré les défauts du film : sa longueur peut etre un peu trop importante. meme si après coup, je me dis qu'il était nécessaire de prendre ces 2H22 pour couvrir l'ensemble des thèmes développés par Kerouac.
j'ai apprécié ce voyage libertaire, sans grandes attaches, hormis celle de la découverte - de soi et des autres.
Je ne porterai aucun jugement sur le justesse (ou non) de l'adaptation du livre, un film étant, comme d'habitude, la vision d'un auteur sur un travail littéraire particulier. Donc pas forcé etre "la" bonne vision qui fallait. chaque lecteur ayant à la base sa propre interprétation des choses.
j'ai eu quelques doutes sur le choix de Garrett Hedlund, mais idem , l'équilibre du film se trouve sur son entièreté et il gagne en crédibilité au fur et à mesure. très belle dernière scène, en ce sens. Kristen Stewart est également étonnante, s'émancipant rageusement de son image de starlette pour ado. Idem pour Sam Riley, qui joue l'image de Kerouac : il y apparait tout en finesse, en ambiguité. Très bon.
Y ajouter une magnifique photographie, lumineuse et abreuvant les personnages d'un certain rayonnement. Voire Viggo Mortensen et l'&pisode de Louisiane. comme si la caméra avit voulu apporter un éclairage positif dans des situations scabreuses - Mortensen en plein shot d'héroïne avec un bébé dans ses bras. Le film évite en sens de porter un jugement sur les personnages, et se montre plutot en invitation au voyage. Ca a marché pour moi.
On the road (VF : Sur la route) - Walter Salles (2012)
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On the road (VF : Sur la route) - Walter Salles (2012)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: On the road (VF : Sur la route) - Walter Salles (2012)
le patron d'IFC, qui distribue le film aux USA, indique que le film bénéficie d'un nouveau montage pour sa présentation au Festival de Toronto. Le film est 15 mn plus court, Salles ayant excisé certaines scènes et rajouter d'autres qu'il avait laissé de côté pour la durée du film sorti en France.
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Re: On the road (VF : Sur la route) - Walter Salles (2012)
en résumé un film de vieux ...punks 
. mais le genre de film qui tient mal dans une tv. aurait fallu le découvrir au cinéma. c'est trop inégal, mais du coup tt le monde peut y trouver son compte s'il tient bon. même si ce n'est que qq tres bonnes minutes on se dit parfois puis ça reprend la route ou le doute ou le vide total..
c'est un mix qui fait penser dans sa nonchalance à des instants de biens meilleurs films (sans toit ni loi, hors satan, l'empereur du nord, 2 lane blacktop, train on the brain, ...)
ça carbure aux drogues, à la slack et au mouvement. tjrs entre 2 spots. j'ai toutefois largement préféré la partie solo de Kerouac quand il est en sans un sou façon hobo en trips, inspiré, ou les rares moments intenses avec la fille aux champs de coton. le côté clubs jazz et potes ne m'a pas tellement convaincu. y'a qq moments plus fun, avec des guests comme Cuba Gooding jr, ou le rôle craqué de Buscemi
y'a d'autres nénettes, kirsten dunst a ce moment de courage de comprendre qu'elle a affaire à un instable égoiste. et justement sur lui, la fin du film calme tt à coup et fait réfléchir comparé à tout ce qu'on y a vécu.. la twilight girl a de trop rares moments vivifiants, mais c'est mieux quand elle se tait, sa voix n'est pas vraiment sensuelle
.
et puis on comprend un petit peu mieux finalement un peu cette thérapie tres américaine de fuir et marcher ou parcourir sans but tout le pays pour essayer de se vider la tête (je venais de voir un documentaire sur le groupe Rush.. et apres un déçès, y'avait quasiment ça aussi montré). bref inégal mais le film m'a parlé aussi.
. mais le genre de film qui tient mal dans une tv. aurait fallu le découvrir au cinéma. c'est trop inégal, mais du coup tt le monde peut y trouver son compte s'il tient bon. même si ce n'est que qq tres bonnes minutes on se dit parfois puis ça reprend la route ou le doute ou le vide total..c'est un mix qui fait penser dans sa nonchalance à des instants de biens meilleurs films (sans toit ni loi, hors satan, l'empereur du nord, 2 lane blacktop, train on the brain, ...)
ça carbure aux drogues, à la slack et au mouvement. tjrs entre 2 spots. j'ai toutefois largement préféré la partie solo de Kerouac quand il est en sans un sou façon hobo en trips, inspiré, ou les rares moments intenses avec la fille aux champs de coton. le côté clubs jazz et potes ne m'a pas tellement convaincu. y'a qq moments plus fun, avec des guests comme Cuba Gooding jr, ou le rôle craqué de Buscemi
y'a d'autres nénettes, kirsten dunst a ce moment de courage de comprendre qu'elle a affaire à un instable égoiste. et justement sur lui, la fin du film calme tt à coup et fait réfléchir comparé à tout ce qu'on y a vécu.. la twilight girl a de trop rares moments vivifiants, mais c'est mieux quand elle se tait, sa voix n'est pas vraiment sensuelle
.et puis on comprend un petit peu mieux finalement un peu cette thérapie tres américaine de fuir et marcher ou parcourir sans but tout le pays pour essayer de se vider la tête (je venais de voir un documentaire sur le groupe Rush.. et apres un déçès, y'avait quasiment ça aussi montré). bref inégal mais le film m'a parlé aussi.