

Un prof de biologie ayant perdu le "feu sacre" se retrouve inintentionnellement fer-de-lance pour sauver le programme de musique classique de son lycee (et accessoirement le poste du professeur en question). Ancien catcher (maintenant bedonnant), il fera ce qu'il y a de plus "logique"(??



Vu sur le retour de Rome vers le Japon.
Ayant entendu parler du pitch et le redoutant severement, la perspective de passer 10 autres heures a me tourner les pouces tres (trop) pres de la stratosphere, ainsi que la recommendation de ma moitie qui venait de finir le film a fini par me convaincre d'y jeter un oeil. Bilan? Passe un TRES bon moment!


Bon, c'etait pas gagne et a plus d'un titre.
D'abord, ca sentait a plein nez le genre appelle "inspirational movies" chez nos cousins d'Outre-Atlantique, genre generalement tres prechi-precha ou a force de (peu de) volonte (et encore moins d'efforts), les cailles vous tombent roties dans le bec, jetees qu'elles sont par tous les gens qui vous entourent et qui apres vous avoir ignore depuis votre naissance, et qui soudainement vous considerent comme la meilleure de personne et vous adorent!
Ensuite, ca prenait comme pretexte (il en faut toujours un pour ce genre de film): la musique. Apres Mr Holland's Opus, Music of the Heart, l'on commence vraiment a croire que la musique (classique) est tellement ringarde qu'en quasi-voie d'extinction aux USA. Heureusment que la literature (classique) bat de l'aile aussi (Finding Forrester, Dead Poets' Society), question de varier un brin

Certains elements mettent cependant HctB a part dans le genre.
D'abord, la presence a l'ecran de Henry (Arthur "Fonzie" Fonzarelli) Winkler, rescape de la serie Happy Days




Ensuite, le fait que la personne a "inspirer" (en premier) et qui inspirera toutes les autres et un enseignant faigneant et bedonnant et surtout, que l'art et la maniere de faire passer le message sera la pratique de l'Ultimate Fighting!!!



Bon, sur le papier, c'est nawak, ca tient pas la route, et c'est couru d'avance, et pourtant le film tient la distance grace a un abattage sans retenue de tout le casting. Les acteurs parviennent a tenir l'equilibre quasi-impossible de se "lacher", sans tomber dans la gaudriole, de rendre sympathiques des personnages demeures (le candidat hispanique a la citoyennete US), feineant (le prof-vedette), inquietant (l'ultimate-fighter des pays de l'Est qui entraine notre hero), pleurnichard ("Fonzie"


A voir que la majorite des minorite du film essaye d'obtenir la citoyennete US ne fait que renforcer le cote reve-americain-patriotique de l'ensemble et tant de bons sentiments devraient donc declencher une crise d'urticaire chez le spectateurs europeen lambda, et pourtant...
...'Ben pourtant, bizarrement, l'adhesion fut complete. Peut-etre que la surenchere de premier degre a paye...ou alors que l'element Ultimate-Fighting (bibi deteste!!!



Dans ses grandes lignes, le film est sur le depassement de soi, l'honnetete envers soi-meme, le reve, l'affection envers son prochain. Ramene a la somme de ses "details", le film est sur la violence, le pognon, la faiblesse (des uns), la force (des autres), l'envie de "tirer" sa collegue et d'envoyer se faire f... ses eleves avant de risquer sante pour eux. "Familial", mais dans un sens plutot anar', bibi dirais.
Attention, la violence, meme si "drolatisee" reste presente, et un bemol quand aux plus jeunes spectateurs serait a respecter. Par contre, pour une apres-midi en famille (adultes + ados), ca peut le faire.
Un film sur lequel bibi se repenchera sans doute encore, car TRES sympatoche et au final, plutot decale. A voir aussi en-dehors d'une prison "aerienne".
Here comes the Boom: 4.0 / 5