Passé à côté du public, ce petit chef d'oeuvre représente bel et bien ce genre de films uniques et attachant qu'on aimerait voir plus souvent.
Paperhouse suit la vie mouvementée de la capricieuse et agitée (qui ne l'a pas été ?:D ) Anna, vivant un bien médiocre onzième anniversaire. C'est ce jour précis ou elle dessine une maison biscornue sur son cahier. Une maison qu'elle peut découvrir en rêve, comme si elle y etait.
Chaque retouches sur le dessin influent sur le rêve, qui ne tardera pas à se changer en cauchemar. Suite à son comportement difficile, Anna aura du mal à maitriser ses émotions et rectifie souvent maladroitement son dessin. Ce qui aboutira à la "création" du jeune Mark, handicapé, et d'un croquemitaine prenant une figure bien familière pour Anna.
Réaliste lorsqu'il décrit la réalité, inquiétant et purement fantastique lorsqu'il s'attarde sur le fameux monde onirique, Paperhouse fait planer une ombre menaçante qui ne tardera pas à montrer le bout de son nez, de manière fort efficace. Rose maitrise aussi bien l'emotion que les frissons, comme le prouvera definitivement "Candyman".
J'ai ADORE ce film, découvert au ciné il y a bien longtemps. L'ambiance est angoissante, la petite fille qui incarne Anna impeccable, l'histoire touchante, bref, un vrai petit chef d'oeuvre !
Un réel chef d'oeuvre trop méconnu et passé inaperçu à sa sortie.
Voila ce que j'ecrivais alors sur ce film contant l'histoire d'Anna, adolescente fermée, souffrant de pbs psychologiques dus à l'absence traumatique de son père. Sa passion est le dessin et elle s'apercoit vite que tt ce qu'elle dessine prend vie. Elle se réfugie ds cet univers.....
On pourrait penser à une sorte de nouveau Freddy en lisant le scenario ce que Paperhouse est loin d'être malgré quelques similitudes, le point commun le plus flagrant étant le monde des rêves hanté de croque-mitaine dt le père prend la forme..
Eblouissant film, Paperhouse traite de l'adolescence et de ses troubles, générés ici par l'absence traumatique du père. Seule dans son univers, Anna subit cette absence et les doutes qu'elle entretient à son sujet se transforment inéluctablement en troubles profonds dont ses cauchemars ne sont qu'une visualisation.
En réponse à ses questions et pour trouver un canal salvateur et libérateur, elle va s'échapper dans cette maison de papier où l'attend Marc, petit handicapé qui va devenir son ami et confident et qui semble detenir la clé de ses problèmes sous formes d'énigmatiques allusions et mises en garde.
Cette amitié imaginaire devient le refuge de la jeune fille, sa soupape de sécurité. Véritable voyage psychanalytique, Paperhouse évite toutefois les analyses lourdes et pompeuses pour justement mieux se concentrer sur le personnage d'Anna et ses inquiètudes.
Bernard Rose parvient à montrer la dérive de l'adolescente à l'interieur de ses rêves avec justesse et perfection, dérive qui risque de la conduire à sa propre perte, le rêve étant indissociable de la réalité, l'un et l'autre ne sont que les différentes faces de la vie.
En tout point remarquable, la magnifique photographie de Mike Southon donne un coté à la fois surréaliste et inquiètant au film, les décors étranges et nus renforcent son aspect lugubre sans oublier l'exceptionnelle qualité des couleurs, des cadrages et des mouvements de caméra.
Quant à la maison, elle est à l'image de l'imagination enfantine, avec ses traits biscornus, ses menhirs dressés dans le ciel gris et son arbre penché planté au milieu d'une lande déserte semblant infinie.
Le final, étonnant de violence, véritable électro-choc digne des meilleurs films d'horreur, est admirablement contre-balancé par les ultimes images pleines de sensibilité et d'émotion qui sauront ravir quelques larmes aux spectateurs.
Choisie parmi 1500 candidats, la petite Charlotte Burke campe une Anna criante de perfection, élèment prépondérant à la réussite du film.
Bernard Rose a réalisé avec ce film une oeuvre forte, il a su engendrer la peur et l'angoisse, aller au délà des clichés habituels. Rarement film sur ce difficile thème aura provoqué tant d'émotions mixtes.
Et comme je le disais, Charlotte Burke fut choisie parmi 1500 candidates et c'est son physique plutot ingrat et fermé qui retint l'attention de Rose. En effet, charlotte ne tourna plus rien par la suite et retrouva ses etudes et le banc de l'école.. Et c d'ailleurs ds une école que Rose la repera!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
Le final, étonnant de violence, véritable électro-choc digne des meilleurs films d'horreur, est admirablement contre-balancé par les ultimes images pleines de sensibilité et d'émotion qui sauront ravir quelques larmes aux spectateurs.
Je te rattrape Eric c'est loin d'être le final, il reste encore une bonne petite partie du film après (le phare, le retour du père...)
Jeremie a écrit :
Je te rattrape Eric c'est loin d'être le final, il reste encore une bonne petite partie du film après (le phare, le retour du père...)
C'est qu'il va chercher la petite bête le Jeremie!!!
Tout ca pour dire le contraste entre la violence de la seconde partie du film et le final plein de sensibilité et d'emotion lacrimale.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
Y font souvent le coup lors de préco, ou de titre qui sont a peine sortie. Il n'avait pas pris assez de cette article c'est tous il devrais être logiquement en réapprovisionnement rapidement.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. Snake Plisken Escape from NY
comte vonkrolock a écrit :Y font souvent le coup lors de préco, ou de titre qui sont a peine sortie. Il n'avait pas pris assez de cette article c'est tous il devrais être logiquement en réapprovisionnement rapidement.
Ha bon, merci Comte!
C'est mieux d'une certaine façon, car je suis un peu à court d'euros.