Billion Dollar Brain (1967) – Ken Russell

[bluesoul]

Ayant demissione du MI5 pour devenir detective, Harry Palmer a l’insigne honneur de voir sa presence quemandee par son ancien superieur le colonel Ross, ainsi que d’etre invite par une voix robotique a se rendre a l’aeroport avec le mysterieux colis qu’il vient de recevoir. Le voyage le menera en Finlande a la rencontre d’un ancien « ami », d’une mysterieuse organisation et d’un complot. Qu’il le veuille ou non, il est de retour dans le « service »...

BDB est le troisieme volet des aventures de Harry Palmer, le « hero » de l’espionnage imagine par Len Deighton, apres The Ipcress File (1965) et Funeral in Berlin (1966).

Des le generique, une etrange impression se degage. Si Harry Saltzman, a nouveau dans le role de producteur attitre, paraissait deja des les deux premieres volets comme un “clin d’oeil”, le generique de Maurice Binder fait irremediablement penser a James Bond, tout autant que de par l’envergure de la “menace” que devra affronter Palmer dans cet episode.

Par contre le traitement, reste fidele a la vision du monde de l’espionnage de Deighton ; trahison et noirceur resteront au menu, et ce malgre la plus que « ludique » realisation de Ken Russell. Si le choix de Russell pour diriger une telle entreprise reste surprenant, il faut remarquer que s’il parvient sans peine a depasser la realisation relativement « fonctionnelle » de Hamilton (FiB), il parvient aussi a depasser la pourtant tres bonne realisation de Furie (TIF) donnant plus que jamais ce cachet de « jeu » fatal au monde de l’espionnage.

D’apres la rumeur publique (www.imdb.com), Ken Russell, encore a quatre annees des « Diables » (1971), se serait retrouve dans l’obligation contractuelle de tourner BDB, production qu’il detestait royalement. Ceci expliquerait peut-etre sa realisation exageree et decalee, mais qui a l’arrivee, pourtant sert exactement l’univers d’Harry Palmer et son humour pince-sans-rire teint de gravite sous-jacente.

Ainsi, la rumeur sur la presence de Russell au siege de realisateur ne parait pas complement deplacee a la vue de l’utilisation que ce dernier fait des eglises, du logo « fascist-like » (au premier degre) dont il affuble l’armee de Midwinter et du cote Bond-parodie (ce cote par-dessus la jambe) avec laquelle il traite l’invasion, jusque dans sa demesuree fin apocalyptique qui fait (literalement) “plouff” en fin de parcours

Ainsi, meme si le complot auquel Palmer a affaires est plus que jamais « bondesque » dans l’idee, le traitement justement decale dont il est « victime » en fait plus que jamais un « Palmer » des plus reussis.

A noter que le personnage du general Midwinter est base sur le veritable millionaire du petrole H.L. Hunt, qui selon la rumeur publique aurait travaille en sous-mains avec la CIA, car ayant ete pathologiquement anti-communiste (allant meme jusqu’a soutenir le senateur Joseph McCarthy).

Au cote de Michael Caine, l’on retrouvera le toujours excellent Karl Malden, en « ami » de Palmer dont l’amitie pourrait se reveler fatale, ainsi que le toujours semillant Oskar Homolka dans le role du malicieux colonel Stok, allie « inattendu » et Ed Begley, qui dans le role du general Midwinter se livre a une composition proprement hallucinee.

A voir pour le cote « haut-en-couleurs » et parfois « picaresque » de l’entreprise qui cloture “en fanfare” la partie annees 60s de la serie.

Billion Dollar Brain : 4.25 / 5

[Superwonderscope]

Je suis moins enthousiaste et prefere tres largemen l'opus de Furie dans sa vision biaisee et anti-bondienne de l'espionnage. Qui plus est dans un intirgue bien plus ambigue qu'ici.

Quelques scenes assez fun (la rencontre dans le sauna, l'attaque en pleine cambrousse enneigee), une ambiancepop-wwiiiiizzzzz et une Francoise Dorleac -qui mourrut peu de temps apres,helas- qui semble un peu mise de cote. Oscar Homolka et Karl Malden sont ingenieusement croques et Michael Caine a toujours un charme flegmatique imparable.
Le film fonctionne mieux en parodie du genre mais la production et le realisateur semblent en fait vouloir imiter les Jamesbonderies que les deux premiers opus s'ingeniaient a voukoir en dobnner le change.

Attention, ce n'est pas desagreable a regarder, la Finlande c'est tres joli et le final donne presque dans du Chuck Jones, mais le materiau de base semble avoir ete trversti pour coller au gout du jour...

[comte vonkrolock]

Comme sur certain sites anglais comme Sendit ou Play.com il ne précise pas toujours les pistes audio, ainsi que les st. Je confirme bien sur le DVD UK la présence de la VF ainsi que des st-fr. Et le film est bien au bon format scope et 16/9.



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[comte vonkrolock]

Si le début du film commence de manière très classique, par là j'entend qu'on est bien dans la film de la série des Harry Palmer. Ce flegme bien Britannique, par la suite sa se gâte même si on est dans un anti-Bond. Ken Russell apporte cette touche décalé avec cette campagne anti-communiste mener par un Ed Begley illuminer totalement mégalo dans son rôle de pro capitaliste qu'on croirait tout droit sorti d'un Docteur Folamour
un Karl Malden manipulateur excellent pour donné la réplique a Michael Caine, et on retrouve encore le très joyeux personnage du Colonel Stok toujours interpreté par Oskar Homolka.
Françoise Dorléac complète joliment ce casting en femme fatal dont se fut le dernier grand rôle a l'écran...

Pas le meilleur film de la série, mais une jolie tentative de dévier encore une fois du film d'espionnage classique sur fond de guerre froide.

[Superwonderscope]

Le visuel reste à venir, entre autres, mais ça sort en Blu ray aux USA le 7/10/2014:

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=8949