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Voila, fan ou pas de la jolie Vanessa, un making of d'Atomik Circus, ca promet.Vanessa Paradis, le grand retour
PARIS (AP) -- A l'occasion de son prochain film "Atomik Circus, le retour de James Bataille" (sortie le 21 juillet), Vanessa Paradis fera l'objet d'une soirée spéciale diffusée sur MTV France le 16 juillet.
L'actrice et chanteuse s'est confiée aux caméras de la chaîne musicale dans une suite de l'hôtel Ritz où elle s'est dévoilée aussi bien sur sa carrière que l'homme sa vie, l'acteur américain Johnny Depp.
Sa carrière d'actrice sera ensuite épluchée par les frères Poiraud, réalisateurs d'"Atomik Circus", avec la diffusion d'un "making of" exclusif et d'anecdotes de tournage. Sa carrière de chanteuse, débutée dans l'"Ecole des fans" de Jacques Martin -sa première apparition à la télévision à l'âge de sept ans-, puis son succès fulgurant quelques années plus tard avec "Joe le taxi" seront aussi abordés ainsi que son prochain album, attendu pour 2005.
Egalement au menu de cette soirée, ses prestigieuses collaborations musicales avec Serge Gainsbourg ou Lenny Kravitz, suivies de la diffusion de ses meilleurs clips. AP
L'Express du 19/07/2004, Article de Christophe Carrière
Règlement de comptes à TF 1 autour d'Atomik Circus, comédie trash de 16 millions d'euros
Un Bataille peut en cacher une autre. Le premier, James Bataille, héros d'Atomik Circus, est un repris de justice amoureux d'une chanteuse, dans un trou des Etats-Unis envahi par des extraterrestres tentaculaires et volants. La seconde oppose TF 1 au coproducteur et aux auteurs, et fait suite à un malentendu peu ordinaire: la chaîne a investi environ 5 millions d'euros dans une série B déglinguée. Le premier film des Nantais Didier et Thierry Poiraud, 36 et 33 ans, dessinateurs de BD et réalisateurs de pub, dont la dernière, pour la BNP, qui met en scène des vaches venues de l'espace, souligne le goût des frères pour le fantastique.
Le producteur de ce spot est d'ailleurs le même que celui d'Atomik Circus: Nicolas Leclerc, 39 ans, ingénieur aéronautique, reconverti dans le cinéma grâce aux Portes de la gloire, avec Benoît Poelvoorde. C'est tout naturellement que l'acteur belge sympathise avec les Poiraud. Un premier atout pour ces derniers. Le second est inespéré: Vanessa Paradis, alors enceinte de sa deuxième petite fille, flashe sur le scénario foutraque. «J'ai tellement ri! Il y a des situations énormes, mais ce n'est pas l'intrigue qui importe, plutôt cet univers surréaliste, burlesque et totalement assumé.»
Malgré ces soutiens, la société de Nicolas Leclerc, Entropy, ne peut assurer seule le budget de 16 millions d'euros. TF 1 Films production entre dans la danse. Avoir le groupe TF 1 comme partenaire signifie bénéficier, en plus d'un coproducteur, d'un vendeur à l'international (via TF 1 International), d'un distributeur salles (via TFM), d'un distributeur vidéo (via TF 1 Vidéo)... «Le grand truc de TF 1, c'est de ne jamais rien signer, explique Nicolas Leclerc. Ils m'avaient dit de ne pas m'inquiéter pour la somme manquante [M 6, qui devait investir 1,2 million d'euros, s'est désistée], qu'on verrait ça plus tard. Et, au bout d'un moment, je suis obligé de faire confiance, parce que tourner le film devient une nécessité vitale.»
Plus dure est la chute quand, en novembre 2003, les responsables de TF 1 découvrent un premier montage d'Atomik Circus. Le long-métrage est loin de posséder les atouts d'un prime time et, furieux, ils désavouent tout accord autre que ceux signés. «Ils n'ont dû lire que la première et la dernière scène, plutôt mignonnes et sages, et signer sur les noms de Paradis et Poelvoorde», analyse Thierry Poiraud. On insiste pour joindre les responsables, mais le secrétariat insiste tout autant pour qu'on s'adresse au service marketing (!) - où d'ailleurs personne n'ose s'exprimer sur le sujet. On trouve malgré tout quelques bavards qui, sous couvert d'anonymat, soufflent que l'affaire est politique: l'échec d'Atomik Circus provoquerait sûrement une redistribution de l'organigramme des filiales cinéma de TF 1. Hypothèse confirmée par la stratégie de communication du film. «Ils ne veulent pas le montrer à la presse et le vendent comme une banale rigolade», se plaint Didier Poiraud. «Le but est de capitaliser sur l'attente que suscite le film, confie un salarié de TFM. Souligner le côté comédie dans les bandes-annonces, pour élargir la cible, quitte à ce qu'il y ait des déçus ensuite. Il faut attirer le plus de monde possible les deux premières semaines.» 350 copies et 1,1 million d'euros pour la promo sont donc prévus.
En attendant, Leclerc est criblé de dettes et les frères Poiraud tentent de se calmer en pensant à l'avenir: «On va demander à Roger Corman ou à un autre indépendant américain de financer une petite série B, qu'on tournerait à Nantes en anglais, pour la sortir en cassette aux Etats-Unis, puis en salles en France.» Les carottes sont cuites. Pas les Poiraud.
Malheureusement bien d'accord... mais alors pour le reste, bon sang de bon de diou, c'est un pied d'enfer ! Ca part dans tout les sens, ca s'essaye à plein de genres et moi y'en a aimé beaucoup.Manolito a écrit : Comme pour "Immortel", "Blueberry" ou "Saint-Ange", il me semble que le cinéma français "de genre" a un gros problème d'écriture : des scénarios au rythme hésitant, des cassures de ton et des dénouements inégaux.