Shark rosso nell'oceano - Lamberto Bava (1984)

[Heinrich]

Bon ben c'est pas aujourd'hui que l'on va avoir une version italienne..ça sent un peu le vhsrip comme pour Cruel jaws non ?

[Superwonderscope]

Tu veux dire la version audio doublée en Italien ou la version du film sortie en Italie?

[Heinrich]

Le dub italien! Il y a un montage italien aussi ?

[Superwonderscope]

la critique du DVD français est sur le site :

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=8491

[Romain]

Lu la chronique. Visiblement les soucis du DVD sont identiques à celui de Cruel Jaws (absence 16/9, sous-titres...)
Pas sûr que la boite Alexxprod prenne en compte nos critiques... Dommage car ces films méritent vraiment des éditions ultimes...

[Cosmodog]

Nullité ritale sans interêt. Les acteurs en maillot de bain meublent les 98% du film, faisant patienter tant bien que mal le spectateur endormi entre les "apparitions" du terrible monstre, ou plutôt des quelques bouts de caoutchouc agités au coin de l'écran sans conviction. Risible. Mais pas drôle. Allez, si, on va dire que la simulation informatique du sonar avant-gardiste frôle la perfection de l'effet spécial confectionné sur MO-5 et que la révélation du twist démoniaque atomise les frontières du ridicule. En cela, le film marque des points sur l'échelle du vide cinématographique.

[Superwonderscope]

le film arrive enfin en Blu Ray

https://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10491

[Manolito]

Comme nous l'a rappelé il y a quelques jours Dragonball dans un autre thread, le seul génie ayant oeuvré sur "Apocalypse dans l'océan rouge", c'est son affichiste. Il nous offre tout ce qu'on voudrait voir dans un tel film : une créature sortie d'une imagination Harryhausenienne lutte sans pitié au milieu de vagues de dix mètres contre un navire qu'elle broie dans ses tentacules préhistoriques, tout ça sur fond d'un soleil rouge crépusculaire, lequel nimbe de sa lumière tragique le féroce pugilat !

Bref, tout ce que nous ne verrons pas dans le film, éternels gogos que nous sommes.

Je découvre tardivement ce métrage, que j'ai longtemps esquivé au vu de sa réputation désastreuse. Et il faut reconnaître que par certains aspects, "Apocalypse dans l'océan rouge" n'est pas aussi fauché que je m'y attendais : bateaux, hélicoptère (au singulier, faut pas déconner non plus), nombreux extérieurs en Floride, prises de vue aériennes et sous-marine... Il y a un certain professionnalisme à l'oeuvre.

A côté de cela, Michael Sopkiw et Valentine Monnier, le couple vedette de "2019, après la chute de New York", se contentent de sourire et d'être tout bronzés, le vétéran du Bis William Berger joue les utilités, et le métrage nous entraîne dans une intrigue horriblement bavarde, affligée d'une VF qui redonne le sourire au spectateur initié. Ces palabres sans fin tournent autour une machination scientifique dénuée de tout intérêt - mais dont l'argument SF du monstre préhistorique créé par l'ingénierie génétique peut se vanter d'avoir presque dix ans d'avance sur "Jurassic Park" !

Et puis le grand absent du film, c'est le monstre, le facétieux cétacé carnivore jouant à cache-cache avec les héros pendant 98% du métrage, avant de surgir mollement dans un dénouement d'une platitude et d'un manque de rythme affligeant.

"Apocalypse dans l'océan rouge" : je m'attendais à pire, mais ça fait du bien quand ça se termine !

Vu sur le replay de ciné+.