Kazetachinu / Le vent se lève (2013) - Hayao Miyazaki

[bluesoul]

Nouveau film de Hayao (Ghibli) Miyazaki.

Base sur la vie de l'ingenieur des "Zeros" de la deuxieme guerre mondiale; Horikoshi Jiro et sur la l'ecrivain Hori Tatsuo, le film narrera la passion pour l'aviation d'un jeune homme qui finira par devenir donc le pere du "Zero" japonais pendant les annees 30s.

Sujet un peu "sensible" alors que la classe politique de l'archipel a ferocement bascule vers la droite... Anime aussi base sur le manga de Miyazaki himself.

A noter que la voix du personnage principal sera celle de Hideaki (Evangelion) Anno, qui a connu une assez longue brouille artistique avec Miyazaki, brouille qui serait donc enterree...
(Bon, Miyazaki est connu pour donner les roles principaux a des non-doubleurs professionnels).

Bizarrement, alors que le film sortira le 20 juillet, pas possible de trouver un trailer a part quelques images presentees pendant des emissions de tele nipponnes.

http://www.youtube.com/watch?v=8HTfg-hywN8

Site officiel:

http://www.kazetachinu.jp/

[Mercador]

La bande-annonce :

[Plisken]

Aaargh... le meilleur film de l'année vu en janvier
J'ai eu les larmes aux yeux pendant 2 heures et la gorge nouée au final.
Miyazaki met fin à sa carrière de façon magistrale en parlant de lui-même et de son pays.

Merci Monsieur Miyazaki

[comte vonkrolock]

La boucle est définitivement bouclé, j'avais découvert (comme beaucoup de monde) en 1993 Miyazaki à Travers le formidable Porco Rosso et ce Vent de Lève clos de manière poignante un cycle entamé il y a plus de 20 ans à travers le thème de l'aviation. Et comme le disait son producteur Toshio Suzuki, Miyazaki rentrais dans une nouvelle aire avec un film dédier aux jeunes adultes, et non plus uniquement aux plus jeunes.
Et ce Vent se Lève est définitivement adressé au publique qui a grandi avec ces films, un aboutissement en somme.
C'est plus mélancolique, on est pas loin du Tombeau des Luciolles de Isao Takahata difficile de retenir son émotions face à cette histoire, que je définirais comme pratiquement autobiographique il suffit de regardé juste un instant son héros pour y voir un peu de Miyazaki: lunette, fumeur inconditionnel, réservé, timide, rêveur...
On y retrouve tous ce qu'ont aimer dans son cinéma une mise en image toujours aussi impliquant (le grand incendie qui dévaste Tokyo) et soigné, un sens du rythme et de la mise en scène jamais pris au dépourvu pendant ces 2 heures.
Et si la musique de Joe Hisaishi se fait un peu plus discret que d'habitude, s'est bien pour mieux accompagné son sujet, et finalement nous prendre littéralement aux tripes lorsque apparais le thème des amoureux

Bref loupé ce film serais commettre la plus belle boulette de cette année voir de ce siècle

[Duncan Idaho]

Je sors du ciné, la salle était pratiquement comble, inutile de dire que c'était absolument magistral, plein d'émotions, superbe, mais...pourquoi son ultime film devait-il être aussi TRISTE ?

Spoiler : :

Je me souviens d'une critique sur je ne sais quel quotidien, le chroniqueur méttait un bémol à son enthousiasme en parlant de, je cite, "l'incapacité d'introspection" du héros, qui acceptera avec une fatalité toute japonaise de voir son rêve être utilisé à des fins guerrières, et, pire encore, acceptera sans broncher le sacrifice de son seul amour. Quel dommage d'avoir choisi comme ultime héros un "non battant", au contraire de tous les personnages principaux de ses oeuvres précédentes.

[DPG]

Je vais tempérer un peu ce concert de louanges... J'y allais plein d'enthousiasme, aimant vraiment tous les Miyazaki que j'ai pu voir jusqu'ici (soit une grosse moitié de ses longs) et c'est franchement une douche froide en ce qui me concerne ... Je ne suis jamais rentré dans le film, je me suis poliment ennuyé tout le long, et rien ne m'a vraiment marqué dans toute cette histoire que j'ai pu voir défiler devant mes yeux durant 2 longues heures... Alors oui, c'est toujours techniquement irréprochable. L'ambiance globale fonctionne aussi, avec toujours cette pudeur, cette mélancolie, ce côté "premier degré" rafraichissant. Mais franchement, hormis 2-3 scènes qui m'ont touché ici ou là, j'ai quand même trouvé ça vraiment vain, plan plan, ça ne m'a ni fait rêver ni ému, et je suis sorti de là plus que dubitatif... J'avais vraiment envie de l'aimer pourtant, mais tant pis, pour moi la sortie de scène du maestro est quand même plutôt ratée....

[Machet]

un film somme, sensible, historique, passionnant, émouvant, avec de pures moments de cinéma (la rencontre dans les champs, la scène de l'avion en papier...). J'étais un peu méfiant (car je ne dis pas amen à tous ses films), je m'incline devant un tel résultat, d'une maturité inouïe, on peut parler de chef d'oeuvre sans prendre de risque.

[orco]

Je vais tempérer un peu ce concert de louanges... J'y allais plein d'enthousiasme, aimant vraiment tous les Miyazaki que j'ai pu voir jusqu'ici (soit une grosse moitié de ses longs) et c'est franchement une douche froide en ce qui me concerne ... Je ne suis jamais rentré dans le film, je me suis poliment ennuyé tout le long, et rien ne m'a vraiment marqué dans toute cette histoire que j'ai pu voir défiler devant mes yeux durant 2 longues heures... Alors oui, c'est toujours techniquement irréprochable. L'ambiance globale fonctionne aussi, avec toujours cette pudeur, cette mélancolie, ce côté "premier degré" rafraichissant. Mais franchement, hormis 2-3 scènes qui m'ont touché ici ou là, j'ai quand même trouvé ça vraiment vain, plan plan, ça ne m'a ni fait rêver ni ému, et je suis sorti de là plus que dubitatif... J'avais vraiment envie de l'aimer pourtant, mais tant pis, pour moi la sortie de scène du maestro est quand même plutôt ratée....

Idem pour moi. J'ai un peu traîné à le voir celui-là car le sujet ne m'attirait pas plus que ça, et ça n'a pas loupé : je me suis ennuyé. Bien-sûr il y a quelques séquences incroyables (dont celles des rêves, qui sont superbes), on est subjugué devant la qualité de l'animation, du design, des décors, on a droit à un plan en full-animation (comme dans chaque film du maître, il me semble) mais malgré tout ça, je ne suis pas entré dans cette histoire. C'est pareil pour Porco Rosso, je préfère le Miyazaki fantastique et surréaliste. Mais j'étais peut-être pas dans le mood, je le reverrai surement un jour pour me refaire une opinion.
Ah et puis j'ai trouvé bizarre que le son soit en mono. C'est dommage, ça casse un peu l'ampleur du spectacle.