L'actrice Robin Wright accepte que le studio Miramount la scanne et fasse joouer son avatar virtuel dans ses films, éternellement jeune. Vingt ans plus tard, elle est convoquée à un congrès étrange tenu par la Miramount...
Le réalisateur de "Valse avec Bachir" sort donc son nouveau métrage, un film mi-animation, mi-prises de vue réelle, avec Robin Wright jouant son propre rôle, entourée de comédiens comme Harvey Keitel ou Paul Giamatti. Film de science-fiction inspiré d'un roman de Stanislaw Lem, le métrage part d'abord sur l'histoire du remplacement des acteurs par leurs doubles virtuels ; puis il dévie vers de l'anticipation plus dure, avec le remplacement des divertissements par la diffusion d'une drogue particulière. On pense à d'autres films, comme "Strange Days", mais, à nouveau, "Le congrès" se distingue en proposant de la SF exigeante, on est évidemment plus proche de K Dick ou Asimov que de "Transformers" ! La première partie en prise de vue réelles est réussie, mais j'ai trouvé la seconde partie, plus hallucinogène, plus discutable. L'énorme césure au milieu du métrage, les parti-pris visuels discutables, le rythme planant (limite soporifique...) se montrent exigeants pour le spectateur. Ambitieux, intéressant, approchant le genre SF avec des intentions d'une intégrité totale, "Le congrès" souffre quand même de partir un peu dans tous les sens. Un peu raté, mais tout de même un film original et intéressant...