Le dernier des Mohicans - Michael Mann (1992)

[Lord Taki]

Film d'aventure/romantique où je ne me suis senti impliqué qu'à la fin avec la soeur de Cora.

Un peu comme Australia, pas d'identification forte, pas de réelle émotion ressentie.

Bizarrement c'est la première fois que je vois le film mais je connaissais déjà la musique !

BR que j'ai trouvé trop sombre par moment et manquant de définition (limite DVD upscalé).

[comte vonkrolock]

Un peu comme Australia, pas d'identification forte, pas de réelle émotion ressentie.

Beuurkkkk quel horreur ce machins truc chose !!!!
Impossible de comparer ce Dernier des Mohicans avec ça....

[dario carpenter]

Sur grand écran à Paris...:

[hitcher]

Sur grand écran à Paris...:

Je découvre grâce à ce visuel que STARFIX existe encore (sous la forme d'une boite de prod) et présente des doubles programmes
C'est un plaisir de revoir ce logo.
Merci.

[dario carpenter]

Des avis sur l'édition BR ESC sortie récemment?

[comte vonkrolock]

Des avis sur l'édition BR ESC sortie récemment?

La version DC master identique au BR Warner très correcte, la version cinéma un petit cran au dessous avec beaucoup plus de débris (salissure, point, tache) ont se doute qu'il ont du récupérer un matériaux plus local (Français peut-être ??). Après j'ai vu que le générique se qui est loin d'être une référence sur l'image, je laisserai un avis après visionnage complet si personne est passé avant

[dario carpenter]

Après j'ai vu que le générique se qui est loin d'être une référence sur l'image, je laisserai un avis après visionnage complet si personne est passé avant

Bon j'ai trouvé ça sur le forum Mad Movies, ça semble confirmer tes premières impressions avant le visionnage intégral:



Bon bah je viens d'acheter l'édition du "Dernier des mohicans" de chez ESC. Et je suis dubitatif...

Alors déjà, sur les pubs annonçant la sortie du film, sur la jaquette du Blu-ray, y'avait marqué "Nouveau master". Lorsque j'ai acheté le Blu-ray, j'ai remarqué que cette mention sur la jaquette était remplacée juste par "Haute définition : cult édition"...

J'ai mis le disque de la version longue dans le lecteur. Il me semble que c'est exactement la même version que celle qui a été éditée par Warner il y a 5-6 ans. Même image, mêmes sous-titres anglais imposés lors des passages en langue indienne, même "Twentieth Century Fox présente" au début du générique...
J'ai ressorti mon bluray Warner pour comparer et ça a l'air d'être exactement le même master. Seule différence : beaucoup moins de chapitres sur la version ESC ( 13 au lieu de 33 je crois).

J'ai alors mis la version ciné. Avant que le film débute, y'a un message du genre "Le master utilisé est le seul existant pour la version cinéma du film. Les quelques défauts d'image sont donc dus à ce master."
Au début de cette version, y'a le logo "Morgan Creek" qui n'apparaît pas sur la version longue. L'image semble moins bonne que celle de la version longue (quelques points blancs apparaissent de ci de là) mais l'image semble beaucoup plus claire que celle de la version longue. Par exemple, sur la scène de chasse au début, sur la version longue, lorsque DDL tire sur le cerf, bah on a l'impression que la nuit est tombée. Pas sur la version ciné qui a une image beaucoup plus lumineuse.

Bref, j'ai pas maté le film en entier, mais il faut pas s'attendre à un nouveau master flambant neuf hein.

Si vous préférez la version longue, vous pouvez AMHA conserver votre ancien bluray.
Si vous préférez la version ciné, cette édition est pour vous. Mais vous attendez pas à un truc nickel (par exemple les images des récentes éditions de "Zombie" et "Halloween" par ESC sont largement plus propres).

Voilà !!

Sinon les bonus ESC sont à priori alléchants (Mann, Trevor Jones, Christophe Gans et François Guérif)..

[comte vonkrolock]

Sinon les bonus ESC sont à priori alléchants (Mann, Trevor Jones, Christophe Gans et François Guérif)..

S'est clair que niveau bonus il enterre tous se que nous avait sorti Warner France par le passé, il n'y a pas photo et en plus ont a la version originale avec Randolf Scott et sur un BR, alors qu'il était sorti il y a 6 mois avant uniquement en DVD chez ESC

[dario carpenter]

Un lien assez complet sur les différences de montage:

https://www.movie-censorship.com/list.php?s=mohican


En bon complétiste, jai pris le BR ESC et j'ai survolé les bonus, pas mal, l'entretien avec Mann est copieux, précis, une leçon d'histoire, celui avec Trevor Jones un peu plus anecdotique à mon goût, Christophe Gans parle lui entre autres des différences et similitudes entre le film de Mann, ses autres opus et les précédentes versions du livre de James Fenimore Cooper.

Par contre petite déception sur les montages présentés qui diffèrent très légèrement de la version ciné de 1992 comme décrit sur le forum Mad Movies :

Spoiler : :

une poignée d'images rajoutées - qui amoindrissent, je trouve, un peu l'impact de la scène. Ainsi :

- après que la soeur se soit jetée dans le ravin, il n'y avait qu'un seul plan d'une Madeleine Stowe hébétée, les yeux embués de larme et semblant ne pas comprendre ce qu'elle venait de voir (alors qu'on la voit désormais hurler de désespoir)

- la toute fin montrait juste un plan de DDL qui sortait lentement du cadre en reculant - alors qu'on le voit désormais retourner vers Stowe et l'enlacer pour la consoler


C'est quasi-rien, me dira-t-on avec raison. Mais d'un autre côté, la perfection de cette scène tenait aussi, justement, en une totale sobriété qui, désormais, se voit un peu entachée d'un "pathos" pas nécessaire. À d'ailleurs se demander pourquoi Mann a donc voulu la modifier...

[dario carpenter]

Il s'agit ,a mes yeux ,d'un des plus beaux films d'aventures.
D'abord c'est un film qui traite d'une période ma fascinant au plus haut point (la guerre de 7ans) et rarement appréhendée au cinéma (Je ne vois d'autre que Barry Lyndon et Les caprices du fleuve....Et Fanfan la tulipe ).
Le dernier des mohicans est un film très réaliste sur cette période ,voir notament la fin du film (en VO) ou les indiens Hurons jugent les Européens en employant une langue étrange mélangeant l' amérindien et le vieux Français (leurs alliés de l' époque) ,une scène dont le sens du détail prouve l'intégrité historique du film de Michael Mann.
De plus c'est un des rare films a montrer la véritable cruauté des combats contre les indiens (os cassés jusqu'a sortir de la peau ,égorgements ,scalps ,coeurs arrachés ,personnes brûlées vives etc...).

Sinon ,je ne reviendrais pas sur la réalisation, la musique ,les acteurs ,la photographie et ce climax magnifique qui sont absolument superbes
...D'ailleurs les 15 dernières minutes sont tellement fortes et intenses qu'elle font presque oublier le reste du metrage (qui ,pourtant ,est loin d' être raté !)

Voila
ps: Pour ceux qui ,comme moi, sont fascinés par cette période je leur conseille vivement la lecture de Les tambours sauvages et Louisiana de Michel Peyramaure (monuments sauvages et barbares qui narrent la conquête de l'A mérique du nord par les Français jusqu'a l'a troce guerre de 7 ans)

Un des plus beaux fleurons du cinéma romantico-épique, mise en scéne ultra léché, élégiaque et lyrique au possible donnant au film un cachet de vrai grand film d'aventure, des décors prodigieux, photo à tomber du grand Dante Spinoti, collaborateur de Mann par la suite.Un couple merveilleux, et un score magistral, les 15 derniéres minutes sont un sommet de mise en scéne et de tension, un des plus beau film de Mann.

Vu hier au cinéma dans le cadre des reprises "Il était une fois.." organisées par Pathé.

Pour chipoter ce n'est pas le film de Mann qui me "parle" le plus, je me sens un peu distant du contexte historique, de cette époque, je m'y retrouve plus dans les récits contemporains et urbains du cinéaste, mais ça reste quand même du bon et beau cinéma d'aventures à l'ancienne, "old school" dans le sens que c'est devenu rare maintenant -hélas!- des films à grand spectacle avec de magnifiques paysages naturels, de (nombreux) figurants en chair et en os et des scènes d'action évitant le surdécoupage En 1991 les CGI étaient encore minoritaires...autre époque! Et ce filmage en plans larges rendant hommage à la beauté de la nature...le fameux final reste vraiment une des plus belles scènes de la filmographie de Mann, séquence muette stupéfiante de beauté et d'intensité.

A (re)découvrir en salle dès le 25 Décembre (en 2K, pas de restauration 4K curieusement, dommage ça)

[Teurk le Sicaire]

Une jolie fresque naturaliste que Mann aime filmer en basses lumières pour un résultat plus ou moins visible. Les scènes de siège sont impressionnantes de figurants et de matos, ça bombarde allégrement, et les paysages sont vraiment chouettes. J'ai un peu de mal avec le personnage principal dont les motivations ne sont pas très claires, électron libre de cette histoire qu'il survole par ses compétences martiales et sa maitrise des codes sociaux tant natifs qu'occidentaux : cet aspect de surbourrin jamais en danger qui passe son temps à courir et à défourailler lui donne un côté John Matrix matiné d'Ogami Ittô. Ah si, il y a bien évidemment l'amour qui le pousse à s'impliquer, mais je suis peu réceptif à ce genre de romance foudroyante et improbable, surtout avec le style très 90's de la séquence d'amour sur les remparts du fort. Et difficile en 2025 de ne pas tiquer sur l'inutile blanchissage du personnage pour le rendre plus acceptable pour le grand public (et aussi permettre qu'il emballe une p'tite pépée caucasienne).

Preuve en est que son frangin Uncas a, lui, tout juste le droit d'enserrer sa blondinette (prix du rôle inexistant), mais pas plus. C'est finalement Magua qui tire les marrons du feu avec sa quête de vengeance, sale mais compréhensible, et un charisme impressionnant. Sans idéaliser les nations natives, il incarne par ses excès la souillure résultant de la culture de violences et d'instrumentalisation belliciste importée par les occidentaux. Le ridicule fini de toute cette clique européenne, même si un reste de chauvinisme et l'anglophobie plus prononcée du film donnent aux frenchies un semblant de classe, donne envie de tous les passer au lance-flamme ; paradoxe de la culpabilité de jouir encore aujourd'hui des bénéfices de ces exactions.