La bête (Walerian Borowczyk) 1975

[Schlockbuster]

Once upon a time in the 18th century a beast lived in the woods of an aristocratic estate. And this beast, possessed of a giant phallus and an insatiable lust, set upon the beautiful young lady of the house. Two centuries later, the tale of the beast would return in the dreams of an American heiress contracted to carry the male descendant of the same crumbling aristocratic family and their secret.
Controversial rework of "The Beauty And The Beast", which was forbidden for 25 years, Walerian Borowczyk's erotic masterpiece receives its definitive presentation on three discs, including a brand new widescreen (16x9) transfer with optional French and English dialogue, two Hours of Behind The Scenes, and the rare rediscovered Complete Version.

DISC I: THE BEAST (Director's Cut)
Widescreen 1:85.1 (16x9 Enhanced)
French and English language
Optional English subtitles
Theatrical Trailer
Stills
94 Minutes

DISC II: BEAST BIS
Biography
Interview (2003)
The Making of (1974)
French with Optional English subtitles
Stills
117 Minutes

DISC III: THE BEAST (Complete Version)
Widescreen
French with English Subtitles
Lobbycards
98 Minutes

Limited and Numbered Edition of 10,000 copies, includes the 52 page book: Beast Bis

Dispo le 16 novembre

[Superfly]

bibi il va le prendre rien que pour voir Sirpa Lane se faire éjaculer sur les seins parla bête. Moi je suis comme ca ... j'adore cette scène qui dure 10 minutes. Le must du cinéma érotique à mes yeux.

[nyctalop]

On peut en parler un peu plus ? (du film pas de l'ejaculation)

[Art Core]

Vu sur Arte il y a quelques années alors que j'avias probablement 14 ans, un excellent film érotique comme seul Borowczyk savait en faire dans ces années là, original, déconcertant, furieusement tendencieux. C'est l'histoire (de ce que je me souviens) d'une bourgeoise qui arrive dans une maison et on lui raconte l'histoire d'une bête qui rôde dans les bois alentours. Va s'en suivre des scènes de fantasmes, de désirs et la fameuse confrontation finale avec la bête dans les bois (en un peu plus groovy que le Village de Shyamalan quand même).

Le film (c'est dans le titre) flirte très souvent avec la zoophilie (notamment une magnifique scène de masturbation sur des photos de chevaux en rut) et explore le désir sexuel féminin tel une volonté de sauvagerie et bestialité... La rencontre avec la bête est également assez traumatisante dans son genre, la bête en elle-même étant assez cheap mais étant membré d'un pénis au proportion plus que généreuse (et là ce pouvoir magique qu'à le cinéma et qui s'appelle suggestion fonctionne à fond croyez-moi...) Mais au milieu de tout ça une vraie poésie et un érotisme vraiment délicat et sensuel (en témoigne une autre scène d'onanisme avec une rose à tomber par terre)... Mine de rien c'est bien plus excitant que n'importe quel Dorcel.

Donc oui un vrai petit chef-d'oeuvre du genre qui après six ans (à peu près je pense) est encore parfaitement gravé dans mon esprit...

[diesel]

Où l'acheter ?? Où ?? Où ??

[Superfly]

sur amazon.com par exemple ... mais attention je dis ca au hasard

[diesel]

sur amazon.com par exemple ... mais attention je dis ca au hasard

Bah non, sur amazon.com, y'a que l'ancienne édition référencée.

[Superfly]

faut attendre un peu ...

[Dragonball]

Spoiler

Hum, voilà tout de même un film qui risque d'en décevoir plus d'un !

La jaquette du DVD que je possède annonce fièrement "The most controversiale films of the decade" (lol, un peu comme chaque film s'éloigant un peu des sentiersz battus !), mais bon, au final, pas de quoi foutter un chat !

J'avoue que la première scène, un gros plan sur la bite d'un cheval puis sur la vulve d'un jument, avant que ceux ci ne s'accoplent, a faillit me faire gerber !
Mais bon, il s'ensuit après au moins 1 heure alsolument soporifique qui ferait passer n'importe quel film de Jean Rollin pour du Michael Bay.
Quand arrive enfin la bête, sorte de grosse peluche au sexe énorme ressemblant parfoisà un bout de caoutchou, parfois à un bout de bois, le film démarre un peu. Mais je pensais que celui ci serait traité avec beaucoups plus de sérieux, qu'il distillerait un certain malaise. Là, rien de tout celà, on assiste à une frénétique copulation entre une femme et une bête aussi éffrayante que Casimir, puis on voit une femme donner une fleur a manger à son minou, puis une dernière scène, et hop, générique !

Ce film, c'est un pitch sulfureux mais malheureusement pas grand chose de plus.

Par contre, je serais curieux de lire la nouvelle dont il est tiré, probablement bien supérieur.

[Mathesar]

Entirèrement d'accord avec toi, Dragonball:
Voici 3 ans, je regardais paisiblement Arte quand soudain, un flot d'"insanités" débarque sur mon ecran...
Voilà donc Gros Nounours se pougnant à qui mieux mieux, sautant sur tout ce qui bouge, et tout ce qui ne bouge pas (ou plus).

Je me résouds à regarder ce joyeux spectacle jusqu'au bout, non que j'aie été captivé, mais surtout pétrifié, histoire de voir jusqu'où irait ce truc...

Enfin franchement, Voilà donc un nounours dément qui se ballade un peu partout et, quand il "vient", agite les bras comme le compagnon du Marchand de Sable! Sans parler de cette hideuse musique au clavecin, qui résonne dans ma tête, encore... Encore... Encore...

Résumons: le film est passé sur Atre... Pas franchement le style Lagaf'. Serait-ce, par le plus grand des hasards, un film pour intellos refoulés boboisants paluchés de la Cinémathèque?...

Consterné, je parle de ce film à un ami, ainsi qu'à mon propre père (réputés pas refoulés boboisants paluchés de la Cinémathèque, enfin pas que je sache) qui me disent qu'il s'agit d'un grand classique, voire d'un chef d'œuvre!

Comment, moi, Mathesar, cinéphile et cinephage patenté (sic), ignorais l'existence d'un tel film???

Ça tombait bien, à l'Accatone passait à ce moment "Contes Immoraux", film à sketches du même, heu... cinéaste, avec en tête "La Marée", avec un Lucchini qui déclame allolngé sur un rocher, tout en se pougnant lui aussi... (film abordé dans un un autre thread). Il faut d'ailleurs dire que mon voisin de derrière faisait pareil... Je me demandais d'où venait ce parfum... Le film en TouchoRama, quoi...

Voilà pour mon expérience avec ce cinéaste...

En conclusion, et pour ma part, je ne semble pas adhérer au style de Walerian Borowczyk...

Hop!

[Tubbytoast]

Rien que pour le making of (muet), cette édition est indispensable !
Pour ma part, un chef-d'oeuvre arty de plus du regretté Boro.

[orco]

La Bête arrive bientôt en Blu-Ray dans un coffret Borowczyk chez Arrow.

http://www.blu-ray.com/news/?id=12580

[Heinrich]

Cool! Je garde quand même mon coffret dvd dédicacé par Borow!

On s'échange les titres chez Arrow et Cult epics !

[Manolito]

Alors qu'arrive un "autre" remake français de "La belle et la bête", j'ai pu voir ce classique du cinéma érotique "de qualité" des années 70, portant au fer rouge la marque de son ambitieux producteur Anatole Dauman (La planète sauvage, L'empire des sens...). Il est exact que la mise en place de "La bête" est un peu longuette, Borowczyk essayant peut-être de faire du Bunuel, avec un résultat parfois grossier. Cela dit, c'est une mise en place indispensable, réunissant tous les éléments pour une dernière demi-heure assez démente et, il faut bien le dire, réussie, bouffonne, coquine, ne se posant aucune limite dans le délire ouvert par sa thématique dénuée de vergogne ! Plutôt une jolie réussite donc, et j'allais pourtant vers le film à reculons, ayant été peu convaincu par "Dr Jekyll et les femmes" du même réalisateur.

Vu sur le dvd Arte de 2005, copie 1.66 16/9 de plutôt bonne qualité, avec une copie correcte. La résolution et la compression pourraient être un peu plus fines, mais c'est tout de même très correcte. VF d'origine en mono 2.0 dolby digital sans problème.

[Superwonderscope]

Blu ray pour le 15/09/2015:

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=9713