Seven Psychopaths - Martin McDonagh (2012)

[Superwonderscope]

Titre français : 7 psychopathes

Un scenariste (Colin Farrell) se trouve pris au piège de la pègre de L.A lorsque deux de ses amis (Christopher Walken et Sam Rockwell) kidnappent le shah-tzu du baron local (Woody Harrelson).

Nouveau film du realisateur de Bons Baisers de Bruges, avec en prime au casting Olga Kurylenko, Tom Waits, Abbie Cornish et harry Dean Stanton, entre comédie et thriller. le film est sorti aux USA hier, et se prend une très lourde veste. Il sort en France le 31/01/2013.

trailer:
http://www.youtube.com/watch?v=tygJCY9vX-s

[Superwonderscope]

Pas étonnant que le film se soit pris une veste aux USA. film référentiel qui ressemble à du Tarantino première mouture, avant qu'il ne soit pris au sérieux. Ca ressemble fortement à du Adaptation pour adolescents, et d'un peu de Kiss Kiss Bang Bang avec cette histoire de scénariste prénommé Martin( voir le nom du réal:scénariste), bloqué par un scénario qu'il écrit nommé... Seven Psychopaths; il boit, se fait jeter par sa copine et se trouve entrainé dans une histoire (ridicule) d'un mega-truand taré (harrelson) qui s'est fait kidnappé son shi-tzu par le duo Walken/Rockwell qui enlève des chiens pour les retourner à leurs maitres moyennant la récompense offerte.

Et ça n'est que les prémices d'un scénario compliqué (presque trop) et qui tourne autour d'une idée... qu'il n'y a pas d'histoire. Ca déborde de violence (on y voit une nana scier la tête d'un gars, couper un bras à la hache..). McDonagh balance les clichés de film d'action sur l'écran pour mieux les démonter après coup. C'est intelligent, abrasif, mais quelque part trop. A force de vouloir démonter le système, le ridiculiser, le modeler, le matériau finit par prendre le pas sur la narration et le film même. Comme si McDonagh anticipait les éventuelles critiques qui puissent lui tomber dessus. Ca fait très film de geek-cinéphile qui semble avoir tout compris du processus créatif et de ce qu'on attend de lui. Angoisse de la page blanche entrelardé d'un ego surdimensionné?

Côté acteurs, Sam Rockwell est phénoménal il est juste énorme, il n'y a pas d'autre mots. Colin Farrell fait vraiment pâle figure à côté. Walken est extraordinairement calme sous le tempête. émouvant même, avec un superbe moment d'anthologie (celle de la cravate devant Harrelson). Quelques cames ici et là pour ravir les amateurs de citations cinéphiliques.

Très peu de musique, Burwell fait une partition non intrusive.

Au final, un spectacle hors norme mais un peu artificiel,n qui se veut trop intelligent et référentiel pour son propre bonheur. Ca risque de taper sur les nerfs de pas mal, tandis que les autres apprécieront le côté rentre-dedans.

Vu à l'Odeon Brighton dans un cinéma avec, curieusement, que des adolescents. . Certains ont quitté la salle au bout d'une demi-heure, voyant qu'il y avait très peu d'action, beaucoup d'humour noir et que" ce n'était pas du Michael Bay, les mecs" (dixit un gars en sortant )

[savoy1]

A signaler une fin phénomènale, et à-priori impensable.
Soit la reconstitution d'un des événements fondateurs de la mythologie soixante-huitarde, dans laquelle un personnage, dont l'acte d'engagement sacrificiel deviendra universel, se voit attribuer une dernière pensée en direction du cinéma de genre. Ou quand réalité et fiction ne font définitivement plus qu'un pour penser le monde ...
Couillu, osé. D'une émotion au-delà des mots. Digne de certains brûlots européens de la grande époque.

[comte vonkrolock]

Ou je suis passé complétement a coté car j'ai me balade avec une cane blanche et un clebs avec des lunettes noires.
Mais se spectacle ultra reloue me ferais dire que Bon Baiser de Bruges étais un pur coup de chance car je l'avait vraiment bien apprécier. On y retrouve n'y le coté décaler, n'y l'humour qui faisait mouche. En dehors d'un très gros casting, la seul bonne idée du film est d'envoyé Olga (qui bien sûr ne sert a rien ) ad patres au cimeterre dsl pour le spoil bout d'une petite heure de métrage. Sa cabotine a tout va, sa tourne en rond le scénariste n'a rien a raconté, mais bon s'est le sujet du film....
On sent le truc réécrit histoire de se rapproché d'un humour proche Britannique Snatch et cie...
Bref une ENNORMME loose se film, l'antithèse d'un Kiss Kiss Bang Bang qui lui avait tous compris de la critique d'un certain cinéma. Sans que cela n'en deviennent emmerdant ou rébarbatif, mais surtout complétement indigeste, ce qu'est particulièrement ce 7 Psychopathes.
Et mon dieu que sa m’énerve de dire cela au vu du casting et de ce que aurait pu être se film, s'il avait eu une vraie histoire a raconté....

[DPG]

Plutôt un bon souvenir salles pour ma part. Un film parfois maladroit, parfois pas très bien canalisé, un peu brouillon, bordélique, mais aussi un film généreux, ambitieux, assez barré et déroutant avec son casting 3 étoiles. Le bilan était positif en tt cas !

[Cosmodog]

Pas du tout aimé. On s'emmerde sec dans cette non-histoire poussive (euphémisme) qui ne raconte rien sauf à tenter de se croire au dessus du lot du cinéma hype (type "Smoking Aces") en démontant sa mécanique, mais tout en usant de ses gimmicks pour tenter d'nsuffler du rythme et du punch au film, sans y parvenir. Creux et arificiel.