Merci Haribo pour cet 'Interceptor' (AKA 'Zapreshchyonnaya realnost'), chez nous DTV de luxe, après une sortie en Russie et au Kazakhstan.
Difficile de rentrer en détail dans l'histoire assez confuse (le texte introductif nous parle d'une 'réalité proscrite' et autres concepts étranges; j'en avais des suées comme à l'époque du texte de la Menace Fantôme), mais allez je me lance, il s'agit en fin de compte d'une lutte du bien contre le mal, les méchants essayant de détruire/contrôler la Terre, les gentils de les arrêter à l'aide d'un des leurs, Matveï, rescapé d'un crash d'avion lors d'une mission de contre espionnage autour d'une sombre histoire d'arme psychotroniques prototypales dévastatrices qu'il avait mené à bien avec son désormais ancien partenaire passé du côté obscur.
Là où c'est dur à suivre, c'est qu'apparemment les gentils gardiens de la paix opèrent depuis leur monde (sorte de cité paradis) et les méchants ont des 'envoyés' sur terre et communiquent par l'intermédiare de tentacules possédantes que personne ne voit (et qui font furieusement penser au comic book/jeu vidéo The Darkness, pour ceux qui connaissent).
Bref, 3 ans après le crash d'avion du début, les gentils se battent contre les méchants sur terre (politiciens etc), 'soutenus' par leur 'factions' ésotériques respectives. Un groupe d'humains (? en fait même pas vu qu'ils ont des pouvoirs) nommé 'Stopcrime' se bat aussi en soutien sur Terre, sorte de faction anarcho/rebelle.
Tout ça ressemble fortement dans la thématique et l'esprit à la série Russe 'Nightwatch', et se traduit à l'écran par un mélange de bastons stylisées mais lisibles, de courses poursuites et de manipulations politico/fantastiques, mixé avec du Matrix, du Underworld et du Jason Bourne (de ce que j'en connais).
Pfiou! Bravo aux courageux qui m'auront lu jusqu'ici. En tout cas le tout s'avère agréable à regarder même si vous l'aurez compris on se perd dans les nombreux personnages et les intrigues ont du mal à former un lien immédiatement compréhensible.
Le film est court et rythmé, et même si ce n'est pas trop ma tasse de thé, on passe un bon moment. En ravanche le film appelle clairement des suites, on a vraiment l'impression de voir l'introduction d'une série, la fin arrivant comme un cheveu sur la soupe (ou plus précisément comme un cheveu sur le Bortsch).
The Interceptor - Konstantin Maksimov (2009)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Re: The Interceptor - Konstantin Maksimov (2009)
Un petit UP pour rappeler à tous la jaquette du film qu'on voit à peu près partout.

