(connu aussi sous le titre House of Death)
Parmi les Dernières résurgences du cycle de teen slasher post-Halloween : ça a donc donné cette production locale tournée en Caroline Du Nord. D'une connerie assez monumentale, très longue malgré les 85mn25, ça allonge des dialogues débilissimes et enchaine des situations totalement inintéressantes. Ca commence par une séquence prégénérique avec un double meurtre de deux jeunes qui baisouillent sur une moto. un looooooooong générique interminable de près de 4 minutes et après... le trou noir. 50 minutes de blabla, de fausses pistes grossières. Deux plans nichons gratuits, un plan fesse du coach (rare, ça, car les scènes de douche sont plutôt réservées aux femmes
).Mais purée ce que c'est mortellement ennuyeux!
Deux meurtres passablement débiles, dont une idiote qui se prend une flèche dans l'épaule...comme ça, au milieu de nulle part. Pour rien. alors elle marche. elle pourrait hurler, courrier pour demande l'aide, revenir vers la Foire locale d'où elle vient. mais non, elle marche, se casse la gueule, arrive près d'un manège isolé. et elle s'assied sur le manège, prend la pose et se fait étouffer en 10 SECONDES AVEC UN SAC PLASTIQUE. Wééééééé.
Pourquoi?
Parce que.
Voir la scène avec la totale connasse :
http://www.youtube.com/watch?v=bgk89MtJaug
A l'image du film, ça n'a aucun sens.
Après l'inénarrable séquence de baignade à poil dans la rivière en pleine nuit (tout le monde fait ça, bien sûr) et la très originale séquence dans le cimetière à se raconter des histoires qui font peur, direction... orage et pluie, droit une maison qui se trouve là et massacre final. Enfin! Et pendant dix minutes le tueur va expédier tout ce petit monde et..... TA-DAAAAA! révélation finale.
Très beau plan final avec le shérif quia rive après la bataille, tombe sur un type qui saute d'une fenêtre et lui explose la gueule à coup de balles de révolver en pleine tête. Explosion de tete garantie. le truc drôle : le shérif n'a aucune idée qu'il s'agit du tueur
mais il le but quand même C'est con à un point - ça dépasse l'entendement. En même temps, bon, il s'agit de production qui pompaient l'air du temps et donc plagiant le slasher à la mode. Mais si à sorte en 1983 aux USA, le film sombra dans le néant.
Côté acteurs, c'est une cata totale, ils jouent absolument comme des tanches. Qui plus est, pour des teen-agers, qui partent à l'université, ils ont au moins dix ans de trop
A noter Susan Kiger, ex playmate de Playboy et qui avait tourné dans un ou deux pornos juste avant, qui possède le rôle principal de la jeune oie blanche in love avec le joli coach (Martin tucker). Hallucinant.Côté sFX, je ne sais pas si j'ai vu une copie cut ou pas. Il semble manquer quelques images au moment de deux meurtres. Mais bon, il y a une décapitation, une explosion de tête, deux mains coupées, deux égorgements... c'est nettement en dessous d'un travail de Savini, mais Worth Keeter (oui, le réalisateur de machins comme Snapdragon ou L.A Bounty avec Sybil Danning!) se débrouille pas trop mal.
Enfin, pour enfoncer le clou, la musique est aussi un non-sens total. Le thème principal oscille entre un cérémonial de l'Eurovision ou une présentation d'un show de magicien de 2e zone à las Vegas. Sur les scènes de trouille, avec un bontempi qui s'excite, c'est débandant au possible.
Conclusion : bourré à Kriek bécasse au bout de 12 packs, c'est supportable.
A jeun (comme moi), c'est du grillage de neurones assuré. (mais drôle, involontairement)