Kill la Kill TV (2013) - Hiroyuki Imaishi

[bluesoul]

Honnouji Gakuen (Honnou Academy); un establissement scolaire-forteresse ou le conseil des etudiants ne fait pas seulement regner une discipline de fer, mais a instaure un regime hierarchique fasciste fesant regner la terreur des eleves ayant recu des "etoiles" (un, deux, trois ou plus de badges etoiles symbolisant les rangs et forces des eleves) envers ceux qui n'en ont pas. Allant de paire avec les etoiles, les eleves recoivent egalement un uniforme leur conferant des pouvoirs (essentiellement de type "baston") leur permettant d'assujetir leurs souffre-douleurs. Les annees scolaires se suivent et se ressemblent toute entre brimades, harcelement, tortures et executions publiques !! Un jour, une nouvelle eleve, Ryuuko Matoi apparait devant le portail de Honnouji Gakuen. A la recherche de l'assassin de son pere, elle est convainque que le coupable est a chercher parmi les plus puissants membres du conseil. L'annee scolaire a Honnouji Gakuen s'annonce des plus violente et sanglante...

Plus le dire d'emblee, KLK est ZE serie de la saison car tout simplement .

Si bibi a resume le postulat de depart en un paragraphe, a l'ecran, ca tient en quelques mots,tels: baston, outrage, violence, hysterie et encore plus de baston, outrages, violence et hysterie et re-belotte .

C'est tout simplement la serie qui, planquee a trois heures du mat', bibi enregistre et regarde deux fois d'affilee chaque semaine, la machoire decrochee et les yeux ecarquillees un grand WTF sur les levres.

Le tout est signe par l'equipe du deja tres dejante Tengen Toppa Gurenn Lagann (auquel bibi n'a que moyennement accroche ).

Par resumer l'ambiance, il faut se replonger dans les series des annees 80s; Saint Seiya, a.k.a. Les Chevaliers du Zodiaque pour la hierachie, l'ultra-violence des baston et la hierarchie des uniformes / armures. Ainsi, l'on y "eclate" joyeusement les etudiants lors de baston hysterico-homeriques.

A ca, l'on ajoute une serieuse dose de Urusei Yatsura [ Thos obnoxiouse Aliens ], a.k.a. Lamu pour le cote comico-hysterique, le tout rehausse d'un cote sexy-sexo-etcchi bien marque.

Cote realisation, l'on retrouve toutes les ficelles visuelles des annees 80s, les tics, les tocs et les character-designs. Pour oser un parallele avec du cinema "live", disons que c'est aux anime de bastons / comedies ce que Evil Dead II est aux films d'horreurs.

Bref, ceux qui ne jure que par la sensibilite a fleur de peau des animes nippons, la douce poesie de par exemple le studio Ghibli...PASSEZ VOTRE CHEMIN, sous peine de (au mieux) crise d'urticaire, au pire de fortes convulsions .

Si le cote decomplexe des annees 80s et son cortege de delires et outrages ou de filles armees de yo-yo tueurs vous manque, rendez-vous chez un editeur d'anime, disons l'an prochain, tellement ca a des chances des sortir a l'etranger.

Site officiel

BA avec sous-titres (soft, c'est simple, on voit rien)
http://www.youtube.com/watch?v=u3mYx0HB4Hw

Rattrapons-nous donc avec ce trailer:

BA sans sous-titres (completement anar, mais lisible):
http://www.youtube.com/watch?v=aiTFGi5GJ7Q

BA avec sous-titres (le meme, anar, mais completement illisible
http://www.youtube.com/watch?v=UUFiTwIzSIU
Depechez-vous, celle-la se fait regulierement effacer...

Opening:
http://www.youtube.com/watch?v=rqAxKLZDlaA

Site officiel
http://www.kill-la-kill.jp/

[Red Helling]

Je n'ai pas encore pris le temps de regarder mais si vous êtes en France (d'autres pays francophones aussi, à essayer pour ceux qui sont dans ce cas), vous n'aurez pas à attendre pour découvrir cette série légalement en VOSTF... Le simulcast se fait de plus en plus et le site Wakanim propose la série par abonnement ou à voir gratuitement en ligne pendant 30 jours après 1ère diffusion:

http://www.wakanim.tv

Bien sûr le gratuit, ça veut dire publicités au début, mais rien de gênant et je préfère cette option plutôt que devoir prendre plusieurs abonnements pour pouvoir suivre juste quelques séries...

[bluesoul]

Franchement, si la description te fais penser a un truc c.., brutal et raccolleur et que ca te tente, vas-y, c'est du bon! Si par contre, ca te fait penser a un truc c.., brutal et raccolleur et que tu penses que ce n'est pas pour toi, laisse beton!

On dirait vraiment qu'une chaine qui aurait commande la serie debut des annees 80s, l'aurait oublie dans un coin et omi (ou refuse?! ) de la diffuser a l'epoque pour la retrouver cette annee en rangeant ses placards!

La seule difference avec les annees 80s et sans doute le cote "etcchi" qui vaut a lui tout seul le droit a la serie a se faire diffuser a 2:50 du mat' sur Tokyo et region.

Au-dela du plus evident, la tenue de l'heroine qui tient de l'attentat a la pudeur, plus graveleux

Spoiler : :

la tentative de "viol" du 2eme episode

ca grouille de details croustillants parfois bien planques et que seule une revoyure permet de distinguer, comme

Spoiler : :

des spectateurs qui se tripottent la nouille pendant le match de tennis du 2eme episode

, on est en plein delire assume!

Dans un univers de series TV devenu tres asceptise et ou le "moe" (une version XXL jusqu'a la nausee du "kawaii" ("cute" en anglais) ) a tout phagocite, KLK fait office de grosse mouche noire dans une soupe inspide pendant cette saison d'automne a la tele nipponne.

C'est tres simple, bibi a essaye une onzaine de series sur la quarantaine, et jamais le taux de decrochage n'aura ete aussi rapide . Un episode max, parfois decrochage apres la pub de milieu d'episode, voir decrochage apres le prologue (et donc avant le generique de debut ).

Parmi les recales de la saison, notons:
* dans la categorie *un* episode de vu:

Gallilei Donna: animation sympa, persos sympa, mais pas l'impression que les enjeux valent la peine de suivre le truc. Exit.

Samurai Flamenco: un truc crypto-gay, sympa, mais sans veritable interet apparent. Exit.

Kyousogiga: quand la Toei s'adonne aux drogues dures. Visuellement incroyable, mais aucune histoire ne semble etre en vue. Exit (mais a contre-coeur).

Beyond the Boundary: des background magnifique, une superbe animation, mais une histoire lambda servie par des persos insipides, constat habituel sur des series basees sur des "light"-novels (l'avatar nippon moderne des bibliotheques vertes / roses des annees 80s . Exit.

Yozora Quartet - Hana no Uta: apparemment la suite d'une serie que bibi avait deja zappe a l'epoque, univers tres interessant (yokais ), chara-design moyen et trop "moe" (des yokais en version "moe", non mais! )

* dans la categorie lache apres le generique et avant la pub de mi-episode:

Unbreakable machine-doll: animation avec CG un peu trop visibles par moment, resolument "moe" et gnan-gnan.

Nagi no Asukara: visuellement a tomber sur le c.. , un univers feerique / magique magnifique et interessant, mais...resolument "moe", la deception de la saison.

*dans la categorie lache avant le generique de debut :

Outbreak Company: bibi supputait de l'heroic fantasy, bibi a eu du: Harem + "moe", donc exit!

En attente...d'amelioration:

Gingitsune - Messenger Fox of the Gods: sympa et qui se veut chaleureux, mais animation standard et peu memorable. Si pas d'amelioration sous peu: exit!

Coppellion: sombre, intriguant, mais aussi limite deprimant. En cours d'evaluation, j'en reparlerai.

Pour plus d'info, voir le topo automnal d'Animenewsnetwork:
http://www.animenewsnetwork.com/preview ... all-anime/

Bonne chasse.

Par contre, ca bouge bien du cote des series TV (lives). Ca remonte le niveau.

[bluesoul]

4eme episode de vu et appreciation encore en hausse

De voir dans une scene de groupe Nekomusume de Gegege no Kitaro c'est du deja vu. De voir une allusion a 2001, n'est pas franchement surprenant. Mais, alors de revoir un serieux repompage de The Gauntlet / L'Epreuve de Force dans un anime, c'est du jamais vu! Un plaisir de (bissard) gourmet.

Ajoutons une excellente orchestration et BO, ce qui ne gache rien. Bibi VEUX cette serie en DVD.

[bluesoul]

12eme episode d'encaisse, enfin...d'essaye d'encaisser serait plus exact, tellement la serie est

L'histoire est completement ouf, les personnages sont hyperboliques, la zique demente et, diffusee a 2:35 sur la region de Kanto, la sono a de quoi reveiller le quartier.

Arrivee a quasi-moitie de la saga (12 / 26 episodes apparemment), la serie fait un break de fin d'annee avant de reprendre le 10 janvier.

Une pause sera pas de trop pour encaisser le final de fin d'annee qui entre ultraviolence, delire graphique et sens de l'esthetique d'un grotesque assume, se lache completement et d'une facon qu'on n'a sans doute pas vu depuis plusieurs decennies sur les petits ecrans nippons. Notons que peut-etre, dans un autre--et beaucoup plus serieux--registre, Evangelion, peut-etre nous ramenerait l'ecart nous separant d'une telle rage et d'une telle fureur a seulement une quinzaine d'annees...?

Ouais, un melange completement barge d'Evil Dead II et de Tex Avery / Urusei Yatsura TV (1982) sous Amphetamines parait etre le meilleur descriptif possible.

Ceux qui ont aime jusque-la vont en avoir pour leur argent. Les autres...vont jeter l'eponge devant cette boucherie. Enjoy.

[bluesoul]

On entame le dernier tiers de la serie, qui parvient a se montrer toujours aussi branque, a pousser le bouchon en matiere de contenu pour la tele--meme nocture (une scene d'inceste-lesbien TRES explicite et des eclairs de violence quand meme parfois plus vus depuis 3 decennies a la teloche ).

Si la serie a connu une petite baisse de rythme avec les 2 episodes ou Osaka se fait ravager (avec des pointes de mauvais gouts--aaah, l'eternel antagonisme entre la region du Kansai / Osaka et du Kanto / Tokyo, le tout amoureusement souligne grace a une sodomisation repete a coup d'epee de Kendo ), le retour dans le giron de la region du Kanto, le tout suivie d'une montee en tension a coup de revelations R-I-D-I-C-U-L-E-S quand au
pourquoi du comment de ce qui se trame--ridicule, mais complement assumees, et (surtout) dans la ligne editoriale de la serie--le tout suivi d'un MEGA-twistdelamortquitue servira de garantie et d'incitation a suivre la saga jusqu'a sa, on s'en doute, conclusion completement barree et hyperbolique! MUST.

P.S. L'excellent opening de la deuxieme partie n'est malheureusement pas dispo sans que le son ne soit coupe par les ayant-droits sur YT , mais on peut se rattrapper avec l'"episode-resume" ci-dessous, episode-resume qui subit le traitement KLK...et se voit accelerer pour faire moins de deux minutes.

C'est en japonais et c'est debite a la mitrailleuse, mais ca rend bien l'ambiance bien branque de la serie . Avis aux amateurs.

http://www.youtube.com/watch?v=ih57I8RbGtQ

Ajout: Viens de voir l'episode 19 (dernier en date) ou (une fois n'est pas coutume) la serie pulverise la derniere barre--deja stratospherique--atteinte et eleve encore son orbite: chute de la race humaine , genocide quasi-global , les persos principaux pousses a une resistence futile et mise a poil de tout le casting jusqu'a la fin de la serie (deja que la serie possede le plus haut ratio de nudite masculine--elle persiste et assume )! Vivement la semaine prochaine! Ajoutons les hommages (subtils) a Getter Robo pour un look par-ci, Devilman pour un chara-design par-la et les combats dans un monde post-apocalyptique comme dans SPT Layzner TV (1985) pour couronner le tout .

[bluesoul]

Trouve par hasard le generique de la deuxieme partie de serie. Depechez-vous parce que les algorythmes traqueurs auront vite fait de le trouver et de sucrer la sono.

http://www.youtube.com/watch?v=Ay7hRZL5wrs

La serie, pas a un paradoxe pres, se deroule comme un defile de mode...alors que le casting est condamne a se battre a oualp dans le dernier tiers de la serie (c'est logique, vu le scenario--sisi! )

[bluesoul]

Final (comme prevu) mechamment barre d'une serie qui ne l'est pas moins.

Au programme, decapitation, eventrement, demembrement en mode Saint Seiya matine de super-heros US pour une des apocalypses les plus branques qui soit!

Bref, du plus vu depuis trente ans sur les networks nippons et accessoirement une fin tres sympatoche et dans la ligne editoriale de la serie et ou devant l'adversite triomphe...l'amitie. Mais, ca, c'etait deja ecrit dans les annees 80s. On ne change pas les valeurs sures.