Un écrivain de livres de terreur est agressé la nuit par un vampire. Celui-ci reconnaît sa proie et, pour se faire pardonner, l'emmène dans une boite de nuit très spéciale où se réunissent des monstres à la nuit tombée...
Le chant du cygne de la Amicus, et un des derniers relents du cinéma fantastique anglais classique (celui des années 50-60-70), ce film à sketch réunit une distribution de luxe avec Vincent Price, John Carradine, Donald Pleasance ou Britt Ekland. Le tout étant chapeauté par le très compétent Roy Ward Baker, on se dit qu'on peut y aller a priori sans crainte. Pourtant, tout n'est pas génial. L'idée de la boite de nuit n'est pas trop mal, mais les intermèdes musicaux sont inégaux (la seconde chanson
). Quant aux sketch, tout n'est pas idéal non plus. Le premier est celui que j'ai le plus aimé. Très classique, bien fait en dépit de petits moyens. Le second est sans doute le plus mauvais, la faute à un scénario complètement indigent, au dénouement stupide. Dommage pour Pleasance, complètement sacrifié, malgré une bonne idée de départ. Le troisième sketch est honnête dans un style classique, même si, là aussi, il fait un peu cheap et baclé. Le sommet du métrage reste quand même un très savoureux monologue de Vincent Price sur la condition humaine, un morceau de cabotinage savoureux servi avec une jubilation très sensible par notre cher Vincent ! Bref, un honnête petit film, mi-réussi, mi-raté...
Vu sur le dvd Mad/Opening. Le film est 1.33 ; 4/3, mais comme il s'agit d'une version "open matte", il est possible de zoomer en 16/9 pour retrouver un format satisfaisant. En VF et en VOSTF (STF amovibles). Avec bande-annonce, présentation du film...
