Beauty and the Beast / La Belle et la Bête - Bill Condon (2017)

[Superwonderscope]

Suite au succès de maleficent, Disney vient d'annonce rla mise en chantier d'une nouvelle version de La Belle et la Bête, adaptation cinéma du dessin animé de 1991.

Bill Condon (Candyman 2, Dreamgirls, Twilight 4 et 5)doit en assurer la mise en scène.

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Polémique en Russie et aux USA:

Russie : le film sera interdit aux moins de 16 ans du fait... d'un personnage gay présent dans le film.

USA : les associations catholiques et religieuses de tous poils sont vents de bout du fait... d'un personnage gay dans le film. Bon, le fait qu'il s'agisse d'une histoire de bestialité (don une histoire d’amour entre une jeune et une Bête) ne les gênent d'aucune manière. Mais bon. Un appel au boycott a été lancé dans la fameuse 'Bible Belt', dont certains cinémas se refusent à le projeter, sous prétexte de la protection de l'enfance (...).

Voilà.

[Machet]

Pfff... Consternant...
J'ai envie de les attacher à un fauteuil et de leurs ouvrir les yeux de force (à la manière d'Orange Mécanique) devant la scène de Beach Volley de Top Gun !

[Superwonderscope]

le film sera cut en Malaisie après le passage des ciseaux de la censure locale (même raison que ci-dessus).

Comme il est dit là bas:

"censors in Malaysia relaxed restrictions on sexual and religious content back in 2010. Gay characters are allowed to be depicted, but only if they show repentance or are portrayed in a negative light. "

Disney vient cependant de suspendre indéfiniment la sortie du film sur ce territoire.

[MadXav]

Bill Condon (Candyman 2, Dreamgirls, Twilight 4 et 5)doit en assurer la mise en scène.

Sacré CV le mec. Ça vend du rêve !

[Superwonderscope]

Il a rencontré le succès. Donc pas mal aux yeux des investisseurs, ça rassure sur la supervision du projet. (Dreamgirls était dans mon souvenir plutot joliment fichu à défaut d'un très grand film)
C'est aussi Gods and Monsters, Kinsey, Le 5e Pouvoir et Mr Holmes que j'aime beaucoup.

[Superwonderscope]

Énorme démarrage aux USA pour le film, qui devrait exploser les 150 millions de $ de recettes ce weekend!

[Manolito]

Un voyageur cueille une rose dans le parc d'un château étrange pour la ramener à Belle, sa fille chérie. Il est aussitôt capturé et emprisonné par la Bête, l'occupant de cette demeure ensorcelée. Belle retrouve offre à la Bête de devenir sa captive en échange de la liberté de son père. La Bête accepte...

Après les succès commerciaux d'"Alice au pays des merveilles" de Tim Burton et "Maléfique" avec Angelina Jolie, des films pourtant bien ratés, Disney persévère de plus en plus systématiquement dans les adapations live de leurs classiques animés, en faisant appel à des metteurs en scène prestigieux, comme Kenneth Brannagh ("Cendrillon") ou Jon Favreau ("Le livre de la jungle").

Bill Condon, qui s'était égaré du côté des "Twilight", mais était revenu en forme avec "Mr. Holmes" en 2016, hérite de "La Belle et la Bête". Ce film Disney arrive trois ans après un autre "La belle et la Bête", le terrible échec artistique de la version Seydoux/Gans produit en France.

La version de Bill Condon se base essentiellement sur le dessin animé de 1991 qui, sans être un grand film, constitue pour moi la meilleure réussite de la "renaissance" Disney des années quatre-vingt-dix, en particulier grâce à des numéros musicaux réussis.

Bill Condon comprend bien cela et soigne particulièrement ses moments. Il choisit aussi une distribution essentiellement britannique, avec Emma Watson, mais aussi d'autres vedettes anglaises comme Ewan McGregor, Luke Evans, Emma Thompson. Et Ian McKellen, vieux complice de Bill Condon depuis "Gods and Monsters". Emma Watson est un choix assez judicieux, elle compense ses limites d'actrice par une ingénuité et une fraîcheur réelles, qui en font une Belle autrement plus convaincante que le contresens Léa Seydoux du film français.

"La Belle et le Bête" est une grosse production, tournée en Angleterre, dont les gros moyens sont clairement visibles à l'écran, dont le soin du détail et de la finition dans les textures, les décors, les costumes évoquent certainement un film concçu pour être vu au Cinéma. Les effets spéciaux oscillent entre l'excellent (les objets animés en particulier) et le moins convaincant (la Bête, très inégale selon les plans). Certes, "La Belle et la Bête" est un gros spectacle qui déborde souvent vers le kitsch, le sentimentalisme dégoulinant (la scène de la danse particulièrement ratée), mais il s'agit d'un divertissement à gros spectacle soigné, divertissant, sauvé lui aussi par des scènes musicales qui constituent les vrais clous du métrage.

Vu sur Disney +.