
Les étudiantes de la fraternité AEZ décident de passer un week-end prolongé au pavillon de l'association afin de se relaxer avant les examens. Elles vont pouvoir profiter des talents du nouveau cuisinier qui, en plus d'être plutôt sexy, est un véritable cordon bleu. Malheureusement, plus le week-end avance, moins il y a d'étudiantes et plus il y a de viande au dîner.
Tueur hongrois et jolies filles au menu de ce petit budget torché comme un porno californien. Même la prise son renforce cette impression de regarder une cochonnerie en DVD!

Faut dire que le cadre (sorority house style) était idéal pour exploiter au maximum la plastique de ces étudiantes d'une vulgarité à toute épreuve! Elles cherchent de la bite (dixit les dialogues), veulent se faire défoncer le beaver (toujours extrait des dialogues) et manger du gazon! Bon, ça va surtout manger de la chair humaine mais on sent que le lesbianisme branche le réalisateur qui nous en place dans chaque bobine (les filles sont pas vilaines mais c'est quand même lassant)
Tout ça ne rend pas spécialement attachantes ces donzelles qui feraient mieux de réviser un peu au lieu de jouer à des jeux de sociétés, à taper du LSD et à se masturber dans le bain.
Heureusement, y a du gore pour tenir éveillé le spectateur: égorgement, décapitation, coup de tire-bouchon et ouverture de crane au hachoir. Du gros gore charcuterie, inoffensif et un peu excessif mais qui permet au film d'éviter le naufrage.

Humour à la American Pie pénible à souhait, dialogues effarants, clins d'oeil lourdingues (et hors-sujet cf: dialogue sur Friday the 13th part IV), The cook est un film très moyen à la limite de l'amateurisme (ah le scope cheap...) mais vaut tout de même les deux euros qu'indique son prix (chez Noz bien évidemment)