
Stafford Weiss est un psychothérapeute et coach particulier ayant construit sa fortune grâce à des livres de développement personnel. Sa femme est à la fois la mère et la manageuse de leur fils de 13 ans, une star de la télé tout juste sortie de cure de désintoxication. Agatha Weiss vient elle de sortir d’hôpital psychiatrique. Elle va se lier d’amitié avec un conducteur de limousine qui rêve de devenir une star de cinéma. Quant à Havana Segrand, l’une des clientes de Stafford, elle est une comédienne dotée d’un nouvel assistant très particulier. Le rêve d’Havana est de reprendre le rôle qui a fait connaître sa mère décédée dans un film des années 1960, mais elle se perd dans ce souhait vicieux, obsédée par une figure maternelle morte qui la hante…
Critique à chaud :
Etant fan de sa période 80's, avec les fameux Scanners, Videodrome, Dead Zone, Chromosome 3 et La Mouche, je me suis peu intéressé à sa filmographie de la dernière décennie. Erreur ou non, je vais rattraper ce retard d'ici peu !
En tout cas, c'es en tant que film singulier que je me suis allé voir ce métrage :
Une Julianne Moore totalement hystérique (ce qui lui a valu le prix d’interprétation féminine à Cannes), une Mia Wasikowska défigurée, folle, mais avec qui on s'attache facilement, et d'autres personnages très crédibles, notamment les enfants/adolescents.
Si l'histoire ne semble pas très difficile à comprendre en lisant le synopsis, elle est en fait assez complète et il faut vraiment être attentif pour comprendre les relations des personnages, le pourquoi des problèmes, etc ..
En effet, rien n'est laissé au hasard dans ce film, même si Cronenberg s'offre quelques facilités (scène de triolisme assez inutile et voyeur, qui ne laisse pas grand chose dans l'histoire). En même temps, c'est David quoi ..

D'autres séquences et dialogues prêtent à rire (une Moore constipée sur les toilettes .. élégant ? Peut-être - sans le son) - voir gore, là où on sait que David s'est fait plaisir.
Seulement, quelques hics viennent parsemer une analyse intéressante de la vie Hollywoodienne : certain dialogue putassiers - ainsi que certaines scènes - rabaissant le film vers le bas à certains moments, et ne servant qu'à rendre certain personnages encore plus antipathiques qu'ils ne le sont déjà (une volonté ? surement, mais cela devient irritant sur la durée du film).
Et parlons - en de cette durée : Le film, presque 2h, est très long par moment, laissant la place à des dialogues plus qu'inutiles, tirant le film dans une mollesse à certains passages (La scène des toilettes notamment, ou encore les dialogues entre Pattison et sa cliente)
Mais le final est peu inattendu, quoique Cronenbergien, et est totalement jouissif. Dommage que certain CGI soient vraiment risible, quand on sait que l'on a déjà vu mieux.
En tout cas, Maps To The Stars, est à voir comme une analyse des relations humaines, de la psychanalyse, la névrose, des obsessions, derrière les rideaux du grand Hollywwod.
Mais on peut se demander si cela n'est pas un peu exagéré ? Je ne pense pas, malheureusement ..