Du réalisteur de l'excllent Nokas et du vrai Insomnia, un nouveau thriller aquatique dans les années 80 sur fond de plongée sous-marine et de plate-forme pétrolière qui vire au drame. basé sur des événements réels, via les premières expériences qui ont mené la Norvège à élaborer leur politique de forage sous-marin.
Avec Aksel Hennie (héros de Headhunters et Max Manus), Wes Bentley et Stephen Lang.
Trailer : http://www.youtube.com/watch?v=zMTT8DN4CZw
Le film vient de sortir en Norvège le 30 aout dernier et y rencontre un assez beau succès.
Pionér (Pioneer) - Erik Skjoldbjærg (2013)
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Superwonderscope
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Pionér (Pioneer) - Erik Skjoldbjærg (2013)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Pionér (Pioneer) - Erik Skjoldbjærg (2013)
http://www.arrowfilms.co.uk/wp-content/ ... ioneer.jpg
Pas mal du tout. Inspiré par des faits réels dont les ramifications se font encore sentir aujourd'hui dans le pays.
Une ambiance 70's palpable, dynamisée par une assez jolie partition composée par Air, utilisant instruments, mélodies propres aux 70's. avec une influence Morricone assez forte (on y retrouve une utilisation du piano qui rappelle grave ses compos genre La Scorta ou A couteaux tirés).
Norvège année 70. Le pays souhaite exploiter le pétrole mais n'a que trop peu d'expérience dans les fonds marins pour l'installation de structure pour le transport du pétrole. faisant appel à une société américaine menée par Stephen lang, ils entrainent des plongeurs de grands fonds norvégiens. Menés par Petter (Aksel Hennie) et son frère, en confrontation directe avec le plongeur US (Wes Bentley). Un accident survient en plongée et le frère de Petter trouve la mort. Cherchant à savoir ce qui s'est réellement passé Petter voit chacun se fermer à lui. Surtout lorsqu'il découvre qu'un gaz expérimental semble avoir été inoculé aux équipes.
Aksel Hennie y livre une prestation assez remarquable, portant le film sur ses frêles épaules. UN anti-héros jouant sur l'humanité du personnage, son sens de la culpabilité. Pas de volonté de créer une ambiance à l'étouffée, le récit aérant régulièrement l'ensemble. Puis évolue vers un thriller paranoïaque. Assez lent, prenant le temps de ses marques
Ambiance de thriller qui rappelle la patte d'Insomnia, ici sorte de cauchemar éveillé à limite du fantastique par moments. Hennie possède des manquements à la réalité faisant perdre le sens du temps.
Très beau scope, maitrisé via une photographie sublime, aux couleurs rutilantes. La manière de filmer rappelle aussi ce qui entait effectué dans les années 70. Ambiance glauque, de manipulation constante. caméra à l'épaule (mais sans effet de shakycam!), proches des visages, des sentiments, des regards.
Reste Wes Bentley. Le scénario joue sur son ambiguité. Présenté comme un ricain bourrin, le film le décrit comme partagé entre ses ambitions et son ressenti. Problème: il joue de manière très unilatérale si bien que l'ambiguité recherchée tombe à plat. Ce qui tire le film vers le bas, car la partie inquisition US est une évidence rarement démontée. Stephen Lang est parfait dans son rôle mais là aussi trop facile. Même si les interprétations restent d'un très bon niveau.
Une production soignée, visuellement très intéressante mais peu être pas assez impliquante en terme d'originalité dans le déroulement. Les limites de la co-production?
On songe à des films comme The Dive (le thriller de 1989, sorti chez nous en video), avec ici une ambition supérieure. Relayée par les éléments réels auxquels se rattachent le film : cette course aux marchés norvégiens que se livrèrent américains et norvégiens aux dépens des plongeurs qui furent sujets à de nombreux dommages aux cerveaux. Du fait de l'utilisation de composants chiques dans les gaz utilisés pour les plongées. Le cas a été porté devant le parlement de Strasbourg il y a deux ans, toujours en cours.
Comme pour Insomnia, les américains ont acquis les droits du remake qui est en préparation sous la houlette de George Clooney.
Vu sur le Blu Ray UK de chez Arrow. 2.40:1, DTS HD M.A 7.1 assez ébouriffant. Préparez vos murs à la force du caisson de basse, très sollicité et dans les scènes de plongée... hyper efficace.
Image pointue, bleus profonds, définition nickel... un vrai bonheur visuel.
Version norvégienne et anglaise avec sta. aucun bonus.
1H51.
Le film sort le 7 janvier 2015 sur les écrans français, avec une durée curieusement de 1H46, donc semblant amputée de 5 mn?
En tous cas, une bonne raison d'aller le voir sur grand écran, ça vaut le détour.
Pas mal du tout. Inspiré par des faits réels dont les ramifications se font encore sentir aujourd'hui dans le pays.
Une ambiance 70's palpable, dynamisée par une assez jolie partition composée par Air, utilisant instruments, mélodies propres aux 70's. avec une influence Morricone assez forte (on y retrouve une utilisation du piano qui rappelle grave ses compos genre La Scorta ou A couteaux tirés).
Norvège année 70. Le pays souhaite exploiter le pétrole mais n'a que trop peu d'expérience dans les fonds marins pour l'installation de structure pour le transport du pétrole. faisant appel à une société américaine menée par Stephen lang, ils entrainent des plongeurs de grands fonds norvégiens. Menés par Petter (Aksel Hennie) et son frère, en confrontation directe avec le plongeur US (Wes Bentley). Un accident survient en plongée et le frère de Petter trouve la mort. Cherchant à savoir ce qui s'est réellement passé Petter voit chacun se fermer à lui. Surtout lorsqu'il découvre qu'un gaz expérimental semble avoir été inoculé aux équipes.
Aksel Hennie y livre une prestation assez remarquable, portant le film sur ses frêles épaules. UN anti-héros jouant sur l'humanité du personnage, son sens de la culpabilité. Pas de volonté de créer une ambiance à l'étouffée, le récit aérant régulièrement l'ensemble. Puis évolue vers un thriller paranoïaque. Assez lent, prenant le temps de ses marques
Ambiance de thriller qui rappelle la patte d'Insomnia, ici sorte de cauchemar éveillé à limite du fantastique par moments. Hennie possède des manquements à la réalité faisant perdre le sens du temps.
Très beau scope, maitrisé via une photographie sublime, aux couleurs rutilantes. La manière de filmer rappelle aussi ce qui entait effectué dans les années 70. Ambiance glauque, de manipulation constante. caméra à l'épaule (mais sans effet de shakycam!), proches des visages, des sentiments, des regards.
Reste Wes Bentley. Le scénario joue sur son ambiguité. Présenté comme un ricain bourrin, le film le décrit comme partagé entre ses ambitions et son ressenti. Problème: il joue de manière très unilatérale si bien que l'ambiguité recherchée tombe à plat. Ce qui tire le film vers le bas, car la partie inquisition US est une évidence rarement démontée. Stephen Lang est parfait dans son rôle mais là aussi trop facile. Même si les interprétations restent d'un très bon niveau.
Une production soignée, visuellement très intéressante mais peu être pas assez impliquante en terme d'originalité dans le déroulement. Les limites de la co-production?
On songe à des films comme The Dive (le thriller de 1989, sorti chez nous en video), avec ici une ambition supérieure. Relayée par les éléments réels auxquels se rattachent le film : cette course aux marchés norvégiens que se livrèrent américains et norvégiens aux dépens des plongeurs qui furent sujets à de nombreux dommages aux cerveaux. Du fait de l'utilisation de composants chiques dans les gaz utilisés pour les plongées. Le cas a été porté devant le parlement de Strasbourg il y a deux ans, toujours en cours.
Comme pour Insomnia, les américains ont acquis les droits du remake qui est en préparation sous la houlette de George Clooney.
Vu sur le Blu Ray UK de chez Arrow. 2.40:1, DTS HD M.A 7.1 assez ébouriffant. Préparez vos murs à la force du caisson de basse, très sollicité et dans les scènes de plongée... hyper efficace.
Image pointue, bleus profonds, définition nickel... un vrai bonheur visuel.
Version norvégienne et anglaise avec sta. aucun bonus.
1H51.
Le film sort le 7 janvier 2015 sur les écrans français, avec une durée curieusement de 1H46, donc semblant amputée de 5 mn?
En tous cas, une bonne raison d'aller le voir sur grand écran, ça vaut le détour.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?