War Horse - Steven Spielberg (2012)
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War Horse - Steven Spielberg (2012)
Spielberg nous revient prochainement avec Tintin, mais pas seulement... Voici la Bande-Annonce de War Horse. Espérons que ça ne soit pas trop mièvre.
Modifié en dernier par Machet le dim. mars 18, 2012 6:53 pm, modifié 1 fois.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
Re: War Horse - Steven Spielberg (2011)
Ouh, la vilaine caricature de tout ce que ceux qui n'aiment pas Spielberg peuvent lui reprocher !
C'est vraiment pas terrible, et c'est surtout bien cul-cul, tout plein de bons sentiments mielleux. Et vas-y que je balance les violons à tout va, que y'a plein de grosses ficelles et que les chevaux ils sont trop beaux et des fois même un peu espiègles !
Non, sérieux, on s'emmerde pas mal, ça reste calibré pour ados aux murs de chambre bardés de poster "cheval magazine". Bon, à la base, j'aime pas trop les chevaux (ça pue, c'est un peu con et je préfère me fader touta le filmo de Lelouch que faire un stage d'équitation), donc forcément dèjà pas réceptif aux gnangnanteries apprivoisement-dressage. Au-délà du thème, j'esperais du grand Spielberg avec l'évocation de la première guerre mondiale... mais ça commence bien mal avec une pauvre famille de bons paysans qu'ont bien du malheur face à leur vilain propriétaire riche et avare, tellement carricatural qu'on se croirait chez Andersen ou Rémi sans famille. La suite est hélas à l'avenant, sans ampleur malgrès certaines scènes de guerre réussies, et en rajoutant dans le larmoyant et le gros symbole, sans parler de notre Niels Arestrup national qui fait des confitures...
La fin est particulièrement "too much" en plus de n'être pas crédible une seconde !
Bonne grosse guimauve donc, à ranger avec "Always".
Reste quand même quelques bien trop rares scènes qui marquent : SPOILER SPOILER
La charge de la cavalerie anglaise et surtout LA scène lorsque le cheval s'enfuit pris de panique face au tank et se prend au piège dans les barbelés du no man's land.
C'est vraiment pas terrible, et c'est surtout bien cul-cul, tout plein de bons sentiments mielleux. Et vas-y que je balance les violons à tout va, que y'a plein de grosses ficelles et que les chevaux ils sont trop beaux et des fois même un peu espiègles !
Non, sérieux, on s'emmerde pas mal, ça reste calibré pour ados aux murs de chambre bardés de poster "cheval magazine". Bon, à la base, j'aime pas trop les chevaux (ça pue, c'est un peu con et je préfère me fader touta le filmo de Lelouch que faire un stage d'équitation), donc forcément dèjà pas réceptif aux gnangnanteries apprivoisement-dressage. Au-délà du thème, j'esperais du grand Spielberg avec l'évocation de la première guerre mondiale... mais ça commence bien mal avec une pauvre famille de bons paysans qu'ont bien du malheur face à leur vilain propriétaire riche et avare, tellement carricatural qu'on se croirait chez Andersen ou Rémi sans famille. La suite est hélas à l'avenant, sans ampleur malgrès certaines scènes de guerre réussies, et en rajoutant dans le larmoyant et le gros symbole, sans parler de notre Niels Arestrup national qui fait des confitures...
La fin est particulièrement "too much" en plus de n'être pas crédible une seconde !
Bonne grosse guimauve donc, à ranger avec "Always".
Reste quand même quelques bien trop rares scènes qui marquent : SPOILER SPOILER
La charge de la cavalerie anglaise et surtout LA scène lorsque le cheval s'enfuit pris de panique face au tank et se prend au piège dans les barbelés du no man's land.
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Re: War Horse - Steven Spielberg (2011)
normal que ce soit mièvre et gnan-gnan, c'est directement adapté d'un livre pour enfant écrit par Michael Morpurgo en 1982 (et que j'ai lu quand j'étais môme, en plus).
Du coup, ça me donne faim. Je vais me faire un steak bien saignant.
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Re: War Horse - Steven Spielberg (2011)
Je suis allé voir le nouveau Spielberg en salle hier. Et si le bonhomme m’avait (très) agréablement surpris avec TINTIN, là je dois dire que c’est carrément la catastrophe. Attention, comprenons-nous bien, c’est très beau, la reconstitution magnifique, chaque bâtiment est soigné, les scènes de bataille sont superbes, et certains travelings sublimes. Formellement (sauf quelques grosses fautes de goût), c’est du grand Spielberg.
Mais après, en ce qui concerne tout le reste, l’histoire, les dialogues, les acteurs et même l’émotion, c’est vraiment un incroyable gâchis. Spielberg nous conte donc l’histoire d’un cheval, qu’on nous dit incroyable et de « pas commun », à grand renfort de dialogues creux et de clins d’œil appuyés. Durant son existence, ce protagoniste à quatre pattes fera différentes rencontres, du jeune homme qui va le dresser, au colonel de l’armée britannique, en passant par une fillette et son grand-père, avant de s’aventurer dans les tranchées. Donc en l’absence de vecteur humain, il faudra déjà s’attacher au cheval, ce qui n’est pas forcément évident.
Ensuite, lors des différentes tranches de vies évoquées, nous n’aurons qu’un temps réduit pour nous attacher aux personnages humains qui ne font que passer. Pour certain, ça marche plus ou moins (la petite fille, les deux frères) alors que pour d’autres (le jeune dresseur, le colonel, le gars dans les tranchées, le soldat responsable des chevaux…), c’est juste impossible. Car pour provoquer l’émotion sur une durée réduite (il n’accorde que 15 à 30 minutes par personnage environ), Spielberg donne dans la facilité, les bons sentiments et pour tout dire une profonde niaiserie. Dès le début, le surjeu de certains acteurs et l’aspect particulièrement mièvre des dialogues ou situation énerve. Le labourage du champ est une épreuve pour le spectateur, de même que le personnage incroyablement cliché du méchant propriétaire de la ferme. Spielberg nous colle une musique digne d’un bon gros mélo bien gras, et bascule sans transition sur une petite partition guillerette et quelques gros plans sur une oie qui semble l’amuser. Les quelques touches d’humour sont lourdes, à l’image de ce film qui n’a rien de fin, et avance laborieusement avec ses gros sabots. Le plan final fini d’enfoncer le clou, proposant une image aussi laide et trafiquée que celle qui achevait MINORITY REPORT. On y voit trois personnages mal incrustés sur fond d’un ciel orange qui n’a rien de naturel, apothéose d’un métrage à mon sens particulièrement raté.
Afin de ne pas être taxé de "méchant de service", je n’oublie pas d’évoquer les deux jolies scènes du film. L’une d’elle concerne le peloton d’exécution et la rotation des pales d’un moulin, image poétique, touchante et efficace. L’autre, c’est la course du cheval depuis le char d’assaut jusqu’à l’immobilisation dans les barbelés. Photographie sublime, mise en scène épatante, traveling étourdissant… C’est la seule séquence où Spielberg rend son cheval véritablement beau et incroyable. La seule où le réalisateur parvient à faire battre le cœur du spectateur. Donc faites gaffe de ne pas dormir pendant ces deux séquences, ça serait trop con de passer à côté des 2 minutes sympas, perdues au milieu des 145 autres où on se fait chier !
Mais après, en ce qui concerne tout le reste, l’histoire, les dialogues, les acteurs et même l’émotion, c’est vraiment un incroyable gâchis. Spielberg nous conte donc l’histoire d’un cheval, qu’on nous dit incroyable et de « pas commun », à grand renfort de dialogues creux et de clins d’œil appuyés. Durant son existence, ce protagoniste à quatre pattes fera différentes rencontres, du jeune homme qui va le dresser, au colonel de l’armée britannique, en passant par une fillette et son grand-père, avant de s’aventurer dans les tranchées. Donc en l’absence de vecteur humain, il faudra déjà s’attacher au cheval, ce qui n’est pas forcément évident.
Ensuite, lors des différentes tranches de vies évoquées, nous n’aurons qu’un temps réduit pour nous attacher aux personnages humains qui ne font que passer. Pour certain, ça marche plus ou moins (la petite fille, les deux frères) alors que pour d’autres (le jeune dresseur, le colonel, le gars dans les tranchées, le soldat responsable des chevaux…), c’est juste impossible. Car pour provoquer l’émotion sur une durée réduite (il n’accorde que 15 à 30 minutes par personnage environ), Spielberg donne dans la facilité, les bons sentiments et pour tout dire une profonde niaiserie. Dès le début, le surjeu de certains acteurs et l’aspect particulièrement mièvre des dialogues ou situation énerve. Le labourage du champ est une épreuve pour le spectateur, de même que le personnage incroyablement cliché du méchant propriétaire de la ferme. Spielberg nous colle une musique digne d’un bon gros mélo bien gras, et bascule sans transition sur une petite partition guillerette et quelques gros plans sur une oie qui semble l’amuser. Les quelques touches d’humour sont lourdes, à l’image de ce film qui n’a rien de fin, et avance laborieusement avec ses gros sabots. Le plan final fini d’enfoncer le clou, proposant une image aussi laide et trafiquée que celle qui achevait MINORITY REPORT. On y voit trois personnages mal incrustés sur fond d’un ciel orange qui n’a rien de naturel, apothéose d’un métrage à mon sens particulièrement raté.
Afin de ne pas être taxé de "méchant de service", je n’oublie pas d’évoquer les deux jolies scènes du film. L’une d’elle concerne le peloton d’exécution et la rotation des pales d’un moulin, image poétique, touchante et efficace. L’autre, c’est la course du cheval depuis le char d’assaut jusqu’à l’immobilisation dans les barbelés. Photographie sublime, mise en scène épatante, traveling étourdissant… C’est la seule séquence où Spielberg rend son cheval véritablement beau et incroyable. La seule où le réalisateur parvient à faire battre le cœur du spectateur. Donc faites gaffe de ne pas dormir pendant ces deux séquences, ça serait trop con de passer à côté des 2 minutes sympas, perdues au milieu des 145 autres où on se fait chier !
Re: War Horse - Steven Spielberg (2011)
Tiens, ça me rappelle le coup de l'espèce de marmotte au début de Indy 4. Tout ne serait pas de la faute de Lucas donc...MadXav a écrit :Spielberg nous colle une musique digne d’un bon gros mélo bien gras, et bascule sans transition sur une petite partition guillerette et quelques gros plans sur une oie qui semble l’amuser.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
Re: War Horse - Steven Spielberg (2011)
Je ne serai pas aussi catégorique que mes collègues... Mais c'est vrai qu'il est difficile d'adhérer totalement à ce "Cheval de Guerre".
Comme le précise Xavier, il a d'abord la faiblesse de sa structure très éclatée, assemblée comme une succession de petites histoires reliées entre elles par des fondus au noir. De temps en temps, on suit les rencontres du cheval et on s'éloigne longtemps du jeune héros ; puis on oublie complètement les chevaux et on passe à autre chose, etc... Il en résulte un ensemble long, au cours duquel Spielberg semble plus intéressé par les histoires humaines que par ses chevaux.
Le film abuse d'analogies anthropomorphiques faciles ; un moment qui m'a frappé en ce sens : les chevaux solidaires entre eux par exemple lorsque Joey se met en avant pour prendre la place du cheval noir dans l'attelage d'artillerie. Résultat, ça ne marche pas trop. Le début en Angleterre a effectivement la main lourde, on se croirait dans du cinéma pour enfants dans le mauvais sens du terme. Peter Mullan sauve un peu cette partie quand même... Spielberg se montre plus à l'aise lorsqu'il s'agit de se frotter aux souvenirs de "A l'ouest, rien de nouveau" ou des "Sentiers de la gloire", avec sa vision des tranchées et des assauts de très bonne facture.
Mais là aussi, le décalage entre le réalisme cru de certaines choses (l'assaut et les gazs, l'histoire des deux enfants allemands) et la nunucherie de certaines autres (les soldats se réconciliant pour aller sauver un dada, le médecin renonçant à faire abattre le cheval) créent un décalage bizarre. Tout cela finit par ne pas paraître crédible. Long décousu, mais aussi servi par une qualité de production époustouflante (décors, photos, reconstitution), par une fameuse troupe de seconds rôles internationaux, parcouru de souvenirs de cinéma classiques (de l'ambiance rustique de "L'homme tranquille" aux images les plus flamboyantes d'"Autant en emporte le vent"), "Cheval de guerre" laisse sur une impression partagée, mais pas forcément négative. Un Spielberg bancal, mais un Spielberg à voir, quand même...
Comme le précise Xavier, il a d'abord la faiblesse de sa structure très éclatée, assemblée comme une succession de petites histoires reliées entre elles par des fondus au noir. De temps en temps, on suit les rencontres du cheval et on s'éloigne longtemps du jeune héros ; puis on oublie complètement les chevaux et on passe à autre chose, etc... Il en résulte un ensemble long, au cours duquel Spielberg semble plus intéressé par les histoires humaines que par ses chevaux.
Le film abuse d'analogies anthropomorphiques faciles ; un moment qui m'a frappé en ce sens : les chevaux solidaires entre eux par exemple lorsque Joey se met en avant pour prendre la place du cheval noir dans l'attelage d'artillerie. Résultat, ça ne marche pas trop. Le début en Angleterre a effectivement la main lourde, on se croirait dans du cinéma pour enfants dans le mauvais sens du terme. Peter Mullan sauve un peu cette partie quand même... Spielberg se montre plus à l'aise lorsqu'il s'agit de se frotter aux souvenirs de "A l'ouest, rien de nouveau" ou des "Sentiers de la gloire", avec sa vision des tranchées et des assauts de très bonne facture.
Mais là aussi, le décalage entre le réalisme cru de certaines choses (l'assaut et les gazs, l'histoire des deux enfants allemands) et la nunucherie de certaines autres (les soldats se réconciliant pour aller sauver un dada, le médecin renonçant à faire abattre le cheval) créent un décalage bizarre. Tout cela finit par ne pas paraître crédible. Long décousu, mais aussi servi par une qualité de production époustouflante (décors, photos, reconstitution), par une fameuse troupe de seconds rôles internationaux, parcouru de souvenirs de cinéma classiques (de l'ambiance rustique de "L'homme tranquille" aux images les plus flamboyantes d'"Autant en emporte le vent"), "Cheval de guerre" laisse sur une impression partagée, mais pas forcément négative. Un Spielberg bancal, mais un Spielberg à voir, quand même...
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Re: War Horse - Steven Spielberg (2012)
Du Spielberg à l'ancienne avec ses défauts et ses qualités. J'ai passé un bon moment même si le style semble daté. La photo et la mise en scène sont sublimes. Le choix des acteurs est parfait et les chevaux sont magnifiquement dressés.

Re: War Horse - Steven Spielberg (2012)
De la part de Spielberg, je m’attendais à quelque chose d’un peu plus ambitieux que ce mélodrame animalier croulant sous les clichés, baignant par moment dans un anthropomorphisme extrêmement grossier, Disney-like. En tout cas, je ne connais pas du tout le bouquin dont il est l’adaptation, mais ce n’est clairement pas le meilleur script qui soit passé entre les mains de ce réalisateur.
Fort heureusement, quel que soit la valeur des scénarios qu’il met en scène, Spielberg reste un conteur hors pair. De chaque image transpire une incroyable cinéphilie. Du coup, on se moque quand même légèrement que ce soit gnangnan et pas très crédible, c’est tellement excitant visuellement, tellement maitrisé que l’on plonge malgré tout, sans trop se poser de questions (mais en espérant quand même que Spielberg n’abuse pas trop régulièrement de cette aisance à nous embobiner ... ça pourrait finir par lasser).
Fort heureusement, quel que soit la valeur des scénarios qu’il met en scène, Spielberg reste un conteur hors pair. De chaque image transpire une incroyable cinéphilie. Du coup, on se moque quand même légèrement que ce soit gnangnan et pas très crédible, c’est tellement excitant visuellement, tellement maitrisé que l’on plonge malgré tout, sans trop se poser de questions (mais en espérant quand même que Spielberg n’abuse pas trop régulièrement de cette aisance à nous embobiner ... ça pourrait finir par lasser).
Re: War Horse - Steven Spielberg (2012)
Je suis partagé. Il y a de belles scènes, une direction artistique et une photo sublime (sauf certaines audaces ratées - tel que le final artificiellement orangé). J'ai apprécié l'humanisme du film qui passe essentiellement par le fait qu'il n'y a pas vraiment de "méchant" ou de "mauvais bord", ce qui rend la guerre en tant qu'acte d'autant plus débile.
Mais des excès de mièvrerie abiment le tout. Même lors de cette scène clé, lorsque les soldats anglais et allemand s'unissent pour libérer le cheval. D'abord fort, symbolique puis amusant... jusqu'à l'overdose. Spielberg en fait trop, ne mise pas sur la simplicité... Il veut tout faire passer en force, on le sent d'ailleurs par l'invasion systématique de la musique de Williams, par ailleurs superbe. Mais trop c'est trop, et c'est le film qui est abimé. Mais sinon évidemment il y a des moments superbes et quelques plans marquants, comme ce moment où un cheval est abattu faisant sursauter tous les autres.
À part ça j'ai trouvé que Niels Arestrup sortait du lot. Son interprétation captive... Et content de voir Philippe Nahon chez Spielberg. Lui qui jouait un boucher chevalin chez Noé...
Mais des excès de mièvrerie abiment le tout. Même lors de cette scène clé, lorsque les soldats anglais et allemand s'unissent pour libérer le cheval. D'abord fort, symbolique puis amusant... jusqu'à l'overdose. Spielberg en fait trop, ne mise pas sur la simplicité... Il veut tout faire passer en force, on le sent d'ailleurs par l'invasion systématique de la musique de Williams, par ailleurs superbe. Mais trop c'est trop, et c'est le film qui est abimé. Mais sinon évidemment il y a des moments superbes et quelques plans marquants, comme ce moment où un cheval est abattu faisant sursauter tous les autres.
À part ça j'ai trouvé que Niels Arestrup sortait du lot. Son interprétation captive... Et content de voir Philippe Nahon chez Spielberg. Lui qui jouait un boucher chevalin chez Noé...

Il y a un p'tit détail qui me chiffonne