The interview (Evan Goldberg -2014)

[fiend41]

Un journaliste qui sait tomber au bon moment et son producteur, voient dans une possible interview avec le jeune leader nord-coréen Kim jong-un, le scoop du siècle. "entrainés" par la Cia pour approcher et tuer le leader..., Ils n'imaginent pas vraiment l'aventure qui les attend..

Si on se fie aux critiques.. ça serait juste du buzz et ça serait pourri.. et bien perso sans rien attendre ça a été une bonne surprise. je me suis bien marré entre les stars qui se prêtent au jeu absurde et divers coming-out et aléas de virilité (Eminem gay, Rob lowe chauve, Mathew mc conaughey zoophile, comme dirait Morandini, .. ne zappez pas ), et des stupidités dignes d'un duo "Dumb & dumber", y'a pas bcp de temps morts, ou alors j'étais conquis par le thème coréen? et le générique final est superbe en plus.

c'est à la fois cabotineur, décalé, exalté, stupide, vachard et bien craqué par moments. qq part lorgnant vers la comédie potache "Drôles d'espions" (chevy chase/dan akroyd).

[Lord Taki]

Une vraie petite réussite portée par un James Franco on fire.

Je ne me suis pas ennuyé une seconde. Dommage pour la non exploitation en salle.

[farlane]

James Franco insupportable !
Quel branleur ce mec, incapable de jouer la comédie sans en faire des caisses. Je ne peux plus le voir en peinture.
Concernant le film, c'est tout simplement extrêmement mauvais. Je dirais même pathétique.
2h de blagues salaces localisées en dessous de la ceinture, c'est pas possible pour moi.

Après pour être complètement honnête, j'ai tout de même commencé à m'intéresser au truc au moment de l'interview. Mais celle-ci arrive après 1h40 de long-métrage !
En tout cas, vu le tapage médiatique qui a précédé la sortie du navet, j'imagine qu'ils doivent bien se frotter les mains chez Sony.
Je suspecte même une manipulation médiatique à but promotionnel. Si, si !

[Superwonderscope]

Pas vu le bidule, et nonobstant la qualité du film, mais les résultats sont intéressants à plus d'un titre.
1. Le film a rapporté 31 millions de $... uniquement en ligne. (et un peu plus de 5 sur 370 écrans aux horaires variables). Loin des prévisions à 90 millions de recettes finales.
2. La viabilité de ces plates-formes viennent de prendre un sérieux coup de boost
3. Ce qui donne intrinsèquement un piedestal pour une toute nouvelle voie d'exploitation des films (ce que faisaient déjà des sociétés comme Radius, Magnet, etc... aux USA). Sony a réussi à transformer un échec en termes de sécurité de données (sans parler des fuites diverses...) en succès stratégique pour le futur (et Amy Pascal a probablement sauvé sa tête!)
4. La projection moyen-termiste étant que l'exploitation cinématographique telle qu'on la connait vient de connaitre un nouveau coup de hache dans ses fondements, et risque une modification sévère dans très peu de temps.

[arioch]

Sans le buzz, jeté en VOD, ça n aurait pas eu les mêmes résultats.

[Superwonderscope]

Absolument, c'est ce que je disais en substance (transformer un echec en prévision en succès). C'est grâce à cela que la viabilité et la fonctionnalité des plates-formes on line a été mise en lumière et que les studios commencent à s'y engouffrer.

[Superwonderscope]

Vu sur le blu ray français, de qualité visuelle nickel, mais àa piste DTS HD MA 5.1 anglaise relativement faiblarde (hormis pendant les explosions ou une belle dimension multicanale apparait)/

Je suis assez partagé. On a d'un côté un film-jouet de quelques enfants terribles qui s'engouffrent dans la breche de comédies caca-pipi bas de plafond (avec une grosse frayeur du côté des blagues proto-pédé-bromance) et un ton roue libre qui donne quelques échanges verbaux assez amusants. Une parodie lourdingue, avec tous les acteurs de l'infotainment qui s'y pretent de bonne grâce(Hollywood se sert sa propre soupe), mélées à quelques personnages bien écrits (la jeune militaire coréenne, avec une belle montée en puissance de son attraction animale envers Rogen)
Le montage veut aller vite, mais génère un ennui quelconque au début. ce sont pas les révélation d'eminem de rob lowe ou de MMconaughey qui tiennent du gag répétitif qui changent la donne. Ca reste bas de plafond comme motivation scénaristique.
La mnière de filmer reste grosse Bertha, avec les propres du cinéma au stade anal : gore, pas de nichon, pas de bite, gros traits, jusqu'au boutiste. Je me demande si ce serait passé avec l'inverse, avec la mise à mort du président des USA. Franco en mode freestyle, pas du tout dirigé, ne récupère que quelques rares moments authentiques. Rigen fait du Rogen comme d'hab.
Mention très bien à Randall Park dans le rôle du dictateur, qui donne vraiment de l'épaisseur au rôle pourtant là aussi écrit à l'enclume.
Le trai est épais, le rire aussi... ca marche par accoups, mais ça reste au final strictement sans aucun intéret cinématographique.
Le générique de fin est en effet joli, et la dernière image post générique amusante.