Gentlemen Broncos - Jared Hess (2009)

[Superwonderscope]

Un jeune écrivain en herbe (Michael Angarano) vivant avec sa mère aux gouts de couture peu amène (Jennifer Coolidge) se rend compte qu'un de ses récits fantastique a été piqué par un romancier reconnu (Jemaine Clement).

Réalisateur de Napoleon Dynamite et de Nacho Libre, Hess a eu les mains libres pour ce Gentlemen Broncos... mal lui en pris. On retrouve certes le ton décalé, flegmatique anto-hollywoodien de N.D, mais le côté bricolo-hipster fait plus peine à voir qu'envie. Certes, de voir Sam Rockwell en héros barbu chevauchant un renne volant supersonique qui tire des roquettes ainsiqu'un missile sortant de son cul, il y a un indéniable plaisir régressif. Idem pour la laideur et le volonatire ratage assumé des effets spéciaux;
Maintenant, ça ne fait pas un film çà part entière qui se perd en méandres de sous-intrigues ne servant pas à grand chose. Le scénario reste indécis, hésitant et la satire tourne court. Le film ne fait pas franchement rire, sourire tout au mieux. Une SF amusante, qui verse un peu dans le baiser-vomi et le caca. Mais qui au fond, ne sert pas à grand chose, servant la soupe à des saynètes vaguement reliées les unes aux autres.
C'est anti-establishement, on voit que ce que Hess peut faire mais franchement, je n'en avais rien à secouer.
10 millions de budget (et N.D en avait 400 000$...) pour un résultat catastrophique, à peine 110 000$ de recettes.
Sorti en France en catimini, le désastre absolu.
Et depuis pour Harris, plus rien.

Vu à la TV norvégienne suite à une violente insomnie. J'ai bien dormi après.