Film annonce en anglais:
https://www.youtube.com/watch?v=ML33S-UOiaI
1e film d'aventure/action norvégien à bénéficier d'une dimension plus importante, il fut un des plus gros succès du pays durant cette décade. Un des rares à bénéficier également d'une aura toujours persistante, et de réédition en HD en 2014.
Le film eut également la particularité d'etre tourné en deux versions : l'une norvégienne, l'autre en anglais - sorti par New World Pictures aux USA et dont certaines scènes par l'anglais Tristan De Vere Cole (qui fera le thriller sous-marin Dykket en 1989, sorti en VHS chez nous).
Le film ne se limite pas seulement à une course-poursuite entre les russes et les norvégiens à travers terre air et mer (avec au passage des scènes assez spectaculaires, sans aucune maquette pour les explosions de bateau et avec les acteurs réalisant eux-mêmes la plupart des cascades dont certaines sont
)Il y a un vrai background politique, à savoir que "la ceinture d'Orion" existe bien au Norvège de la Norvège, via le Svalbard, à quelques encablures de la Russie. Et que la Norvège autorisa (secrètement à l'époque) que les Russes déploient des éléments de surveillance - tant qu'ils étaient au courant.
Basé là-dessus, on a un thriller de type 70's à la Boisset ou à la Pakula : d'un homme tombant presque par hasard sur un secret explosif qui va finir par broyer sa vie. Ni son pays, ni la justice ne souhaitant l'aider en la matière, les secrets d'état primant avant tout.
C'est surtout une aventure humaine assez hors du commun : voir la traversée du Svalbard qui occupe une partie du film, là aussi avec des plans assez hallucinants : ils ont du VRAIMENT en chier sur le tournage. Avec également une manière de filmer qui vire par moments au documentaire : la vie sur le bateau, la ma,ière de diriger les acteurs
Le film fait 1h29 et même s'il comporte quelques petites scories, il y a une approche sociale et franche du collier qui fait plaisir à voir. pas de héros à la gomme, pas de pose magazine, mais un anti-héros attachant, même si son personnage fait office de repoussoir. La poursuite finale dans Oslo, à grands coups de steadycam au beau milieu d'un carnaval, est très efficace aussi du fait de l'acteur principal, très en bord de rupture permanente - quidam pris au piège.
Bref, un très bonne surprise.
Le Blu ray norvégien (1.85:1) de chez SF Norge offre un mixage 5.1 DTS HD MA à partir des pistes Dolby Stereo d’origine (le film fut le premier en Norvège à avoir été mixé de la sorte). Les dialogues sont en frontal, tandis que la musique et les effets sonores se répartissent agréablement sur l'ensemble des canaux. L'image offre une vraie amélioration sur le DVD, un belle définition et gestion des couleurs (palette de bleu, blanc, gris)qui évite d=le piège du trop lumineux, étant données les conditions de tournage en extérieurs.
Les bonus sont les mêmes que sur le DVD : à savoir la version norvégienne avec st anglais ou norvégiens et la version anglaise du film (plus courte de quelques minutes).
Toutes les interviews et bonus, fin alternative, reportages sont sans sous-titres.