Maniac Cop 2 - William Lustig (1990)

[Lord Taki]

Un body count généreux, l'idéee de la collaboration avec le serial killer est pas mal mais c'est ruiné, pour moi, avec ce final en flammes qui a très mal vieilli.

[dario carpenter]

Un body count généreux, l'idéee de la collaboration avec le serial killer est pas mal mais c'est ruiné, pour moi, avec ce final en flammes qui a très mal vieilli.

oui malgré un rythme assez soutenu et quelques scènes et cascades spectaculaires je suis aussi un peu déçu à la revoyure, j'en avais un meilleur souvenir, le film a pris un petit coup de vieux ...je préfère le premier.

[antropophagus]

Les plus :
- La suite mise tout sur la surenchère : plus d'action, plus de morts et de sang, maquillage du Maniac Cop plus extrême, plus de poursuites et de bagnoles qui volent dans les rues de New York.
- Les cascades sont VRAIMENT spectaculaires (la scène du stand de tir, l'assaut du commissariat, la flic accrochée par la portière de la voiture, etc). Ça reste clairement le point fort du film, même si le final enflammé dans la prison fait un peu tâche en Blu-ray.
- J'aime bien le thème musical du tueur, et l'ambiance nocturne dans la ville, moins poisseuse que dans le premier, continue à faire son petit effet.

Les moins :
- Plus d'action donc, mais aussi moins de tension ! Le côté horrifique et le suspense sont mis de côté pour se transformer en une série B d’action décomplexée, avec un scénario absurde servant seulement à enchainer des gunfights et poursuites.
- L'association ridicule avec le tueur en série fait perdre à Cordell son aura mystérieuse. J'ai trouvé ça complètement stupide et mal amené.
- Pourquoi se débarrasser aussi rapidement du duo d'origine ? Les nouveaux persos sont bien interprétés, mais il n'y a pas d'alchimie entre les deux, et leur écriture laisse vraiment à désirer.
- Réutilisation de la fin du 1er film (comme un Vendredi 13) et surtout le recyclage du flashback dans la prison, légèrement abusé.
- Je ne valide pas du tout le morceau de rap dans le générique de fin...

Si certains préfèrent cette suite au premier opus, ce n'est pas mon cas. Malgré des cascades encore incroyables aujourd'hui et une surenchère d'action généreuse, cette suite se perd dans un scénario stupide, jouant la carte du second degré et perdant l'aspect plus horrifique de l'original. Ça aurait pu fonctionner, et je peux comprendre qu'on y trouve son compte, perso, je reste mitigé.

[dario carpenter]

Bruce Campbell revient brièvement sur ses participations aux deux MANIAC COP:

https://www.youtube.com/watch?v=m5d_brV744g

[Superwonderscope]

il apparait surtout comme un fieffé con, assez imbu de lui meme.

je vais me refaire MC 2 pour laver tout ça. Un de mes blu ray de chevet.

Add on: 68 697 entrees françaises a sa sortie. A noter que la production fut initiée par Metropolitan Filmexport et la famille Hadida. J'ai vu le film (à ma grande surprise) dans la grande salle de l'UGC Normandie le 18 juillet 1990. je crois que le film changea de salle en cours de semaine.

[Lord Taki]

Oui, son intervention par rapport à Maniac Cop 2 déçoit sur sa personnalité.

[dario carpenter]

Bon peut-être que Larry Cohen était aussi imbu de lui-même sur la qualité de ses dialogues pour le premier "Maniac cop"..et ça a donc fini par clasher entre eux? Je dis ça j'aime bien Larry Cohen, les deux premiers "Maniac cop" et même Bruce Campbell..cela dit j'avais trouvé curieux qu'il soit effectivement aussi peu présent dans "Maniac cop 2", on comprend un peu mieux maintenant..

la grande salle de l'UGC Normandie

Une des plus belles grandes salles de Paris! avec le feu Grand Ecran Italie, Max Linder, la grande salle du Publicis et la salle A du MK2 Biblio!

[Superwonderscope]

.cela dit j'avais trouvé curieux qu'il soit effectivement aussi peu présent dans "Maniac cop 2", on comprend un peu mieux maintenant..

si c'est bien la raison. Avec sa manie de toujours tirer la couverture a lui durant l'interview, ca me met des gros doutes. je suis tres circonspect sur le pouvoir d'un Bruce Campbell, acteur de seconde zone i faut quand bien avouer, de dicter à la production d'un film de son avenir dans le scenario.
Je me souviens que Lustig voulait surtout que Matt Cordell soit le héros et pas les autres acteurs.