Peut-être est le peu d'intérêts justement de l'actualité Fantastique du moment pour moi. Il y a certes une peu de ça. Mais surtout la découverte d'une perle que j'ai trop tarder à découvrir.
Alors Tavernier n'est pas vraiment ma tasse de thé, étant un fanatique de Carpenter on peu le comprendre
Ce serait presque l'antithèse du cinéma de l'auteur de New York 1997. Et à la vision de celui-ci, bien plus que ces précedents que j'avais pu voir ou redécouvrir comme sur Captain Conan, L627, l'Appât, la Vie et Rien d'Autres... Il y a ce cinéma proche de son spectateur, un cinéma captivant qui fait qu'on reste fasciné par ce qui se déroule à l'écran.Pourtant il ne se passe rien de particulier dans le drame qui se joue devant nos yeux. Le coté enquête est très peu abordé. Une histoire qui montre à travers tout un tas de personnage et de rencontre d'une façon monotone, métronome d'une époque. Les relations éloigné entre un père et son fils.
C'est bien là la grande force de Bertrand Tavernier, s'est tourné au début des années 70. D'une manière quasi documentaire. Il y a là un coté authentique sur chaque coup de caméra, sur chaque décors, Lyon ma ville revis comme si j'avais un bout de cette machine à remonter dans le temps se serait bien à travers cette horloger de Saint-Paul que je retrouverais à cette époque.
Je me rend d'ailleurs compte que je n'est jamais visiter cette ile du monument au morts du Parc la Tête d'Or ou se rencontre Philippe Noiret et Jean Rochefort
Ce film est le reflet d'une époque, d'une période politique, ou la Police était montrer du doigt pour son coté fasciste, on était quelques années après 68. Cela se ressent au travers du personnage joué par Philippe Noiret dépasser par le fait qu'il ne reconnais plus son fils, accusez d'une meurtre. Lui de l'ancienne génération post 39-45 et ce jeune auquel le commissaire joué par Jean Rochefort, tente de donner une seconde chance pour faire plaisir à son paternel qu'il trouve sympathique.
Une histoire très justement interprété qui nous montre que les plus perdu ne sont pas forcément se que l'ont croit au tout début lorsque démarre ce film. Typiquement Lyonnais dans son approche des personnages qui même face à un destin tragique, sont dans la retenue. Toute en finesse à travers d'excellent jeux de regard, pas besoin de longue discours entre le fils et le père, pour comprendre se qu'ils se disent
Tous comme Jean Rochefort qui tente à tous pris d'essayer de sauver le fils, pour rendre au père de ce que se fils semble lui avoir pris de cette longue vie exemplaire jusque là
alors que lui même semble perdue et déboussoler et ne comprend pas ni le fils pas plus que le père, excellent Jean Rochefort qui n'a pas a forcer son talent.Bref je comprend maintenant pourquoi cette Horloger dégage une tel aura..
