Dans les années 30, la chasse aux braqueurs de banques est ouverte. A l'instigation de J. Edgard Hoover, grand patron du FBI, l'agent Melvin Purvis (Ben Johnson) se trouve investi des pleins pouvoirs pour mettre un terme à la tradition de gangstérisme qui sévit depuis la prohibition. Un à un, tous les piliers de la vieille garde criminelle tombent sous les balles des pimpants G-Men tandis que John Dillinger (Warren Oates), le plus fameux d'entre eux, poursuit sa carrière exempte de crime fédéral, ce qui le met à l'abri des foudres gouvernementales. Devenu le symbole d'une marginalité populaire héritée des pionniers de l'Ouest, il ne sort pourtant pas du colimateur de Purvis, bien décidé à en faire la pièce maîtresse de son tableau de chasse...
Production AIP qui accuse son manque de blé essentiellement dans ses décors cheap, ce film sans grande personnalité, sinon celle d'un mec qui a cru bon de s'engouffrer dans un filon à la Peckinpah -le brio technique en moins- DILLINGER est un portrait complaisant d'une figure de gangster emblématique porté par l'interprétation de Warren Oates, un mec qui résouds ses problèmes à la flingueuse, mais un type sympa au fond.
Bon il a tendance à cogner ses "meufs" dès qu'elles disent plus de trois mots, le gros a sa fierté, un gros flingue, un p'tit crane, mais il pense à rendre visite à son papa et sa maman quand vraiment c'est la merde, c'est un bon gars quoi au fond. Pis surtout il a de gros flingues et il a peur de rien, pas même de cette vieille baderne de Ben Johnson gros sheriff, un gros sentimental lui aussi qui veut tuer tous les méchants (qui ont des têtes de) qui ont massacré ses collègues.
Epaisseur psychologique zéro, mise en scène plan-plan rendu de vieille croute, imagerie nostalgia factory de cartes postales désuettes sans charme, défilement de vignettes de la bonne vieille Amérique dont apparemment Milius semble se sentir nostalgique. Le jeu de massacre tourne à vide. Il parait que c'est culte.
Et mon culte c'est du poulet ?
Vu sur le DVD zone 1 MGM. Copie moche, griffonnée, tachée de poils de c'.
) , Le Gang de Jacques Deray (un film français, mais c'est pas grave), Borsalino aussi (dix minutes trop long à mon avis), devant "Dillinger" j'ai dû tenir 1 heure environ. Quand je commence à m'arrêter toutes les deux minutes pour faire une recherche sur google, c'est plutôt mauvais signe. Sinon, c'est curieux, mais il y a une scène qui a inspiré "Inspecteur La Bavure", non ?