Un fois accepté le principe de base, ce MSvsK est au-dessus de la moyenne. Asylum a fait de gros progrès du côté des VFX, ce qui donne un spectacle plutôt "agréable" à voir de ce côté-ci des séries B produites au kilomètre.
A la manière de Sharknado, le film embrasse sa connerie à pleines lèvres. Avec juste ce qu'il faut de clin d'oeil.
Le scénario est parfaitement grotesque, mais cette histoire de machine immortelle construite par un savant soviétique d'origine roumaine, que les russkoffs ont enfouit sous Terre, ne sachant comment l'arrêter, et qui se réveille (pourquoi? je sais plus) pour rejoindre son créateur est... nawak, mais bien trouvée, Pire encore, raccommoder le tout à Mega Shark, fallait oser. mais bon, le principe est de tout oser; Ici, donc , on parle de domination des mers et de la terre par un nouveau millionaire qui veut juste donner une leçon aux nations qui ne savent plus arrêter la course aux armements.
Le jeu est acteurs est juste médian, Illeana Douglas gache son talent avec des répliques affreuses, mais semble avoir 'air de se détacher de tout cela... les salles de contrôles habituelles des films Asylum ont du gagner 5 m2 depuis le dernier film. Les figurants sont au moins 15, noyés dans un déluge de jump cuts, VFX montés par un défibrillateur... le dernier quart d'heure met tout sur l'écran, jusqu'à envoyer le Mega Shark dans l'espace bouffer un satellite
Bref, le degré de nawak monte encore d'un cran...c'est bien sûr mauvais mais, curieusement, les 89mn sont passées comme de rien, grâce à... ben à je sais plus quoi. le fait quel se passe tout le temps quelque chose à l'écran? la débilité du propos? les dialogues affligeants? le côté "autant all jusqu'au bout"? un peu tout ça.
Merci la TV italienne.
Ah, il y a aussi une séquence post-générique, il faut donc aller jusqu'au bout, avec un côté très James Bond:

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?