
La planète Terre est attaquée par des extraterrestres qui envoient vers nos villes des monstres issus des jeux vidéos des années 80. Ils lancent un défi de jeu d'arcades aux humains. Le président des Etats Unis convoque Brenner, un ancien champion de jeu vidéo devenu installateur de télés...
Le blockbuster de la semaine est la transposition du court-métrage homonyme de 2010, avalé, digéré et recraché par Hollywood. Il met en vedette Adam Sandlers, qui cherche un peu à revenir sur le devant de la scène après une série de métrages sortis dans l'indifférence, Kevin James dans le rôle du président des USA, le tout soutenu par Michelle Monaghan ou Peter Dinklage.
J'y allais en étant convaincu de voir une horreur, et à l'arrivée, il s'agit d'un métrage plutôt supportable, plutôt dans la partie correcte de la filmographie de sa vedette. Car "Pixels" est bien un film Adam Sandlers, dans lequel l'acteur ressert son habituel personnage de traîne-savate aux éternels bermudas négligés.
"Pixels" commence de façon assez drôle, avec des réparties sympathiques, une réalisation de Chris Columbus impersonnelle, mais fluide et professionnelle... Curieusement, c'est à partir du moment où l'action commence, réellement, où les arcaders deviennent une équipe du genre Ghostbusters, que "Pixels" s'essouffle. Les grandes scènes d'action supposés être les clous du métrage déçoivent, son grand final (Donkey Kong) est un désastre, Peter Dinklage en particulier n'est jamais drôle...
Niveau cohérence, ça ne se foule pas trop : Madonna est une star en 1982 alors qu'elle n'a encore sorti aucun disque, l'histoire avec le personnage de Lady Lisa (la femme idéale du geek vue par Adam Sandlers: une blonde au gros seins qui ne parle jamais !) n'a aucun sens par rapport à logique du métrage...
Cela dit, un divertissement amusant, loin des excès de "Rien que pour vos cheveux", familial et sans prétention. Supportable...