Nicholas McCarthy peut-il comme Ti West voir sa carrière continuer sous les hospices de l'épouvante-fantastique ? Avec quelques perles comme celle-ci s'est sûr. Car il a clairement le talent pour. J'avais grandement apprécier son At the Devil Door qui avec son joli scope laissait s'épanouir une histoire d'épouvante plutôt originale, raconté de manière déconstruite autour de 3 jeunes femmes qui faisait des rencontres d'outres-tombes. Un film qui a fonctionné sur moi autant que le gros succès critique que fut It Follows.
Donc il fallait logiquement que j'arrive a voir son métrage précédent, et s'est sur les conseil avisé de Winston Z que je me suis lancé sur les traces de ce premier film.
J'ai fini par mettre la main sur ce réel petit bijoux d'angoisse, c'est encore une fois finement exécuté. Le film n'est pas en scope, mais on retrouve cette façon de mettre en image ces personnages de la plus pure des manière. La caméra est dirigé à l'épaule de façon classique sans cherchez comme trop souvent dans ce genre là à faire du fountage. Un cinéma comme je l'apprécie, et qui fini par ce faire rare. La première demi-heure est glaçante, percutante avec cette musique minimaliste (juste quelques note de piano). L'actrice de The Arrow, Caity Lotz sans sort admirablement et retranscrit bien les angoisses de son personnage, la panique qui la saisi joue complétement sur l’atmosphère du film.
L'histoire à beau être linéaire, la monté de tension est parfaite. En grand amateur de film de frisson j'ai carrément apprécier certains passages, et cela jusqu’à ce final bien tendu.
Une minuscule série B certes, mais qui va faire longtemps parlé d'elle de mon coté. Ne vous fiez surtout pas a cette jaquette bidon qui tangue du coté d'un Fantômes contre Fantômes, il n'en est rien. Un film qui tient tout ces promesses coté frissons et dont l'histoire pourtant banal vous accrochera presque immédiatement, quand s'est aussi bien troussé on ne peut que s'incliner devant une mise en scène aussi simple et profonde

Vu sur le BR Marco Polo/Aventi, une image redoutable de détail, et des contrastes juste parfait pour jouer avec la pénombre de cette maison de banlieu. VF et VO en DTSHD HRA qui souvent vous scotchera au plafond si vous poussez l'ampli trop fort

