Pride and Prejudice and Zombies - Burr Steers (2015)

[Superwonderscope]

Après bien des retournements, c'est lena Headey qui est en tête de distribution, et le film est écrit et réalisé par Burr Steers (Igby Goes Down et 17 again avec Zac Efron).
C'est produit par Natalie Portman et avec Jack Huston, Lily James et Sam Riley

Sony s'occupe de la sortie du film le 19/02/2016 aux USA via sa filiale Screen Gems, avec une sortie France qui devrait être dans la foulée.

[Superwonderscope]

Sortie France : 23 mars 2016.

[bluesoul]

Sortie France : 23 mars 2016.

..et visiblement...personne n'y a ete.

Heureusement qu'il y a Prime (Japon).

Je m'y suis donc colle pour vous.

D'emblee, le pitch, qui tient en une phrase: A BBC-level mash-up adaptation of of the literary masterpiece Pride and Prejudice and Zombies by Jane Austen and George A. Romero laisse dubitatif et fait se demander de qui, qui a greenlighte le truc a fume quoi juste avant...

Le film tient effectivement tout en ce pitch.

On a d'un cote une adaptation plutot straight du roman d'Austen avec des production-values assez elevees pour le cote historique (et tres CGs pour le cote post-apo) avec des acteurs qui jouent le tout en mode drame historique. D'un autre cote, l'Empire a ete quasi-eradique par une epidemie et le dernier (aristocrates) continuent a festoyer et a danser...Euh...

Bref, la greffe ne marche pas vraiment a l'ecran, meme si on regarde le tout en mode second degre, et ce, deja ne fut-ce parce que le film semble quant a lui malheureusement viser le premier degre (aie) . On a 2-3 idees, mais ca fait peu sur 106 minutes...

On se demande aussi a qui s'adresse le film?

Les amateurs du roman d'Austen? Pas sur que les zombies soient leur truc.

Les amateurs de bisseries et de films de zombies? Pas sur que Jane Austen et la literature classique soient leur truc (quoique, je suis tres fan d'Alexandre Dumas et Jules Verne, d'ou...)?

Mais bon, de la a mettre 28 millions de dollars sur la table? Vu le resultat au box-office (16.4 mio USD), pas une bonne idee, je dirais...

Au final, il reste quoi? Je dirais un joli objet, mais aussi tres creux et tres vain dans le fond. Un peu comme les artistocrates qui peuplent le film...

Un film sans lequel on peut vivre...