[Giallo] Giornata nera per l'Ariete / Jour maléfique - Luigi Bazzoni (1971)

[dario carpenter]

Malik a promis d'acheter 5 000 exemplaires du BR du Chat qui Fume, au moins! :

http://www.ina.fr/video/I05318502?fb_ac ... map=%5B%5D

[Superwonderscope]

La critique du DVD français est sur le site :

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=9929

[comte vonkrolock]

Vu cette après-midi et s'est quand même pas du Derrick ou du Navarro, alors après est ce que j'aurais envie de le revoir dans le futur le Giallo s'est clairement pas mon truc pourtant celui-ci passe bien, si j'ai piqué du nez au début. Par la suite cette chasse au tueur réussit son pari de tenir un minimum en haleine avec une fin qui a du punch je trouve.

Et un chouette casting qui ma paru largement plus à la hauteur que celui de l'Antichrist que se soit Mel Ferrer, Arthur Kennedy ou bien Alida Valli, sa ne changeait clairement rien au désastre que j'ai put voir

Et encore une fois le DVD du Chat qui Fume fait mouche Allez hop j'enquille dés que s'est possible l'Affaire de la Fille au Pyjama Jaune.

[Superfly]

C'est du 100% giallo classique ... c'est vraiment pour les fans du genre qui savent que le giallo c'est pas que Argento ou Bava... après le giallo est parti parfois n'importe où avec plus de violence et de cul

[Omega]

Bon, vu que je vois que les commentaires sont plus équivoques et dans le même sens, je peux poster tranquille :

Vu ce soir en VOST sur la copie du Chat (que l'on ne présente plus) : 3,5/6
Un Giallo fort typique, dans la veine de Luciano Ercoli, très ancré dans les codes du genre, et finalement, sans surprise. Sans surprise, certes, mais étant quand même placé dans le haut du panier du style, avec un Franco Nero de toute classe (comme toujours), dont la non-chalance et la gueule patibulaire nous plonge dans les méandres d'un scénario archétype, mais efficace.

1971, une année phare pour le genre transalpin, et ça se sent : tout est soigné, de la photographie aux meurtres, en passant par les décors et la mise en scène. Avec un casting féminin cinq étoiles (Monti, Belli, Fürstenberg, et surtout Pamela Tiffin bordel !), comportant sa dose de sensualité et une partition de Morricone - qui bien que familière - se confond très bien sur les images comme à chaque fois (Possédant nombres de similitudes avec celle de "La Tarantola Dal Ventre Nero"). Bref, on roule sur une autoroute bien tracée, entièrement saine, avec un final - toutefois très bien emmené - s’avérant lui aussi sans réel prise de risque.

En conclusion, les fans du genre se régaleront évidemment, mais il se rangera à côté de Sette Orchidee Macchiate Di Sangue, La Tarantola (..), Le Foto Proibite Di Una Signora Per Bene, ou encore La Morte Cammina Con I Tacchi Alti et Mio Caro Assassino, soit les productions de qualité plus secondaires au genre, derrière les folies plus communes d'Argento, Bava, de Martino ou Emilio Miraglia (Dallamano aussi, mais on pourra pas tous les citer hein).

[Manolito]

Je vous trouve bien tiède pour ce "Journée noire pour un bélier". Certes, la résolution finale fait aujourd'hui grincer des dents, et en terme de scénario, on ne retrouve ni le soin d'un Argento ni l'ironie d'un Bava.

Mais ce giallo sorti dans la première salve post "Oiseau au plumage de cristal" (qui n'est pas ultra gore non plus, rappelons-le) s'avère une réussite formelle impressionnante.

Bazzoni a tout compris de ce qu'a mis en place Argento en terme de jeu sur les décors, les sites urbains banals qui prennent des couleurs étranges et inquiétantes, la construction du suspense répondant à l'architecture des lieux. "Journée noire pour un bélier" contient en ce sens quelques scènes magistrales, comme la mort de Rossella Falk ou le final avec le petit garçon. Bazzoni s'applique vraiment et multiplie les plans intéressants. Une distribution luxueuse (avec Franco Nero et Wolfgang Preiss), une musique de Morricone achèvent de tirer le tout vers le haut. Bref, un film faible au niveau de l'écriture, mais avec de nombreux autres atouts de cinéma dans sa manche. Avec un bon scénario, nous aurions sans doute eu un classique du genre. On en vient à regretter que Bazzoni ait eu une carrière si éphémère.

Vu sur le dvd du Chat qui Fume, testé sur le site, très bon dvd, rien à dire.

[DPG]

Pareil, choppé il y a quelques mois, et vu il y a quelques semaines, et j'en suis sorti plutôt conquis. Ca n'atteint pas les sommets du genre, mais ça reste plutôt dans le haut du panier du giallo. Beau cast, histoire correctement emballé, des vraies fulgurances formelles, une bonne cuvée et un beau DVD pour le Chat !

[Superwonderscope]

arrivée du blu ray pour 2019:

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10601