The Majestic (2001) - Frank Darabont

[Machet]

Je viens de revoir The Majestic, que j'avais vu en salle à l'époque. Film passé inaperçu et poliment oublié j'ai l'impression. Pour ma part je le trouve brillant. Pas aussi parfait que Shawshank Redemption, mais valant bien le beau The Green Mile. The Majestic est un film comme Capra ou Ford savaient les faire : mêler la vie d'un homme à un peuple, à une petite ville, mêler l'intime et des valeurs universelles, au sein d'un récit millimétré. Darabont et son scénariste convoquent les figures des films de cette époque et leurs rendent hommage, aussi bien plastiquement que thématiquement.

Peut-être que la chasse aux communistes et le monde d'Hollywood des années 50 étouffent un peu trop The Majestic dans un registre qui ne lui permet pas d'exister seulement pour son histoire centrale, forte en elle-même : celle d'un usurpateur malgré lui qui redonne espoir à toute une communauté, et des larmes de joies à un père anéanti par la mort d'un fils héros de guerre.

Jim Carrey est très bon, il n'en fait jamais trop et montre tout l'étendu de son talent. Son "père" est interprété par le touchant Martin Landau. Le casting et la direction artistique sont parfaits. J'aime particulièrement la scène où Carrey et Landau décident de remettre en route le cinéma Majestic du titre. Toute la ville s'y met. C'est galvanisant. Enfin, la musique de Mark Isham est l'une de ses plus belles dans le genre romantique. Ça donne vraiment l'impression que tout le monde a voulu bien faire, que tout le monde a cru en ce film... Mais le public n'a pas suivi, semble-t-il.

Le bluray est superbe. On voit les pores de la peau sur les visages. Les couleurs sont chaudes, le son est bien réparti. Une merveille.

A noter la présence de Bruce Campbell, étincelant, et de l'Idole des Aventuriers de l'arche perdue. Si tout ça ne vous donne pas envie...

Vraiment un beau film.

[comte vonkrolock]

Pas vraiment ma tasse de thé que les films de Jim Carrey, Machet aura réussit à piquer mon intérêt pour ce 3ème film ou Franck Darabont aborde la période des années 40 américaines. Le film trainait dans le rayon occasion encore dans son emballage neuf depuis un bail....

A l'époque ou la BA était diffusé en salle, ce film n'a pas rencontrer le succès. En parti j'ai l'impression du au fait, que son acteur principale était totalement a contre-courant de se qu'il tournait comme comédie à la fin des années 90, et puis le sujet ne s'y prêtait pas vraiment on était encore en plein boum de la vidéos, le cinéma attirait moins. Alors que The Majestic est comme le personnage de Martin Landau le dis un VRAI spectacle a découvrir en salle et non chez soit devant un téléviseur.

Il est donc aussi donc devenu aussi anecdotique que le Pleasantville de Gary Ross avec Tobey Maguire et Reese Witherspoon sorti quelques années avant lui. Avec tous ces clichais, ici la chasse au communiste en plus.

The Majectic déborde de belles qualités malgré cette image classique d'un cinéma disparu. Tout d'abord un Jim Carrey complétement débarrassé de ces nombreux tics, d'ailleurs le film est bourré de clin d’œil as on égare, je ne sais pas si s'est voulu ou pas. Mais lorsqu'il quitte donc le Coco Bango Club pour prendre la route et atterrir à Lawson, est ce aussi un message qu'il adresse directement au spectateur de The Mask ?
Franck Darabont fait vivre son monde, comme la plupart de ces personnages tente de faire revivre une époque pas si lointaine ou le cinéma était porteur de valeurs humaine qui allais au delà d'un simple spectacle commercial.
A travers son film il nous rappel qu'on embarque pour un voyage, pour du rêve. En deux (et demi dans celui-ci) on oubli tous ces soucis et s'est bien un hommage sincères qu'il tente de rendre à ces grands noms de ce cinéma qui ont du bercer son enfance.

Bref The Majestic est un bien beau spectacle sur lequel le temps n'aura que peut d'emprise. Je ne regret pas le fait de l'avoir découvert tardivement sans doute n'aurais je pas été le même spectateur à cette époque.

[Machet]

Avec tous ces clichais, ici la chasse au communiste en plus.

Dans The Majestic, il y a un superbe crachat bien caricatural mais tellement beau, un du genre "bien fait pour ta gueule". Magnifique. Mieux qu'une ligne de dialogue. Craché par l'acteur Karl Bury.