Command Performance (2009) Dolph Lundgren

[MadXav]

Toujours aussi balaise, Dolph poursuit sa carrière de réalisateur (plutôt efficace) et d'acteur (plutôt burné) pour nous offrir un Nième métrage d'action où ça latte sec et dans tous les sens.

Dolph est le batteur d'un groupe de rock. Avec son équipe, ils partent à Moscou pour faire l'ouverture du concert de leur petite protégée bimbo de 23 ans. Sauf qu'une fois le concert commencé, tout merde et un commando terroriste investit les lieux, prenant en otage le président Russe et ses deux filles. Fort heureusement, Dolph ne fait pas que du rock et il s'en va l'expliquer à grand coup de couteau et de bazooka !

Voilà. C'est tout.

Ca à l'air con comme un manche de pioche mais la BA pète bien et si c'est aussi sympa que les derniers, ben j'achète !

Dolph s'entraine à Guitar Hero :


Sa protégée fait son show :


Mais soudain tout merde et terroriste-gueulard prend les bimbos-qui-pleurent en otage :


Alors Dolph prend les armes :


Et une pose sexy :


Avant de tuer tout le monde...

Et là, je cède la place à la bande annonce :
http://www.rocknload.net/promo.html

[bluesoul]

NU IMAGE?
Encore eux??

Finalement, ils ont reussi a se faire des c... en or pour debaucher ou (selon les rumeurs) etre sur le point de debaucher toutes les tetes d'affiches de serie B des annees 80s!

A quand Schwarzy? Ils ont deja Seagal? Ils travaillent Stallone au corps aussi si j'ai compris?

Faut quand meme faire gaffe au syndrome Carolco!

A quand "Sing (Eurovision?) and Conquer"?

[MadXav]

Juste pour dire que le film vient de sortir en France sous le titre Commando D'Elite. DVD simple ou en Combo avec Diamond Dogs qui malheureusement n'est pas très bon. Reste que je dois voir ce Commando D'Elite !

[manuma]

Une petite bande musclée qui a le bon goût de ne jamais prétendre révolutionner le film d’action, ne cherche pas à truander son public en lui promettant notamment du grand spectacle et du jamais-vu sans en avoir les moyens en terme de finance comme de talents. Command Performance, c’est donc en premier lieu une intrigue ultra basique – bâtie sur l’inusable concept Die Hard – mais qui ne triche pas et une mise en scène énergique qui sait composer avec un budget modeste, de même que créer et maintenir la tension sans non plus se prendre trop au sérieux (danger qui guettait Dolph sur son second film, Missionary Man).

En gros, et à condition bien sûr de savoir à peu près dans quoi on met les pieds – parce qu’on est tout de même dans un film aux personnages dessinés d’un trait, à l’intrigue bien balisée et aux dialogues pas très élaborés (avec des punchlines qui tombent tout de même souvent à plat) - on en ressort avec la satisfaction d’en « avoir eu pour son argent ».

[MadXav]

"eu pour son argent", je sais pas si le terme est exact parce que l'objet est quand même vendu 20euros ! Fort heureusement, il rejoindra très rapidement les bacs à 5euros et ce jour-là, je serai là.

[Superwonderscope]

Ben c'est pas mal du tout, en fait. Scope, 1H34, tourné en Russie (et en Bulgarie pour les intérieurs). J'ai trouvé que c'était ce que Dolph Lundgren avait fait de mieux ces dernières années (avec son film de zombie)! Un héros assez hors norme sur le personnage, un scénario certes balisé (croisement entre Die Hard du pauvre, Sudden Death et Blast), mais qui génère des rebondissements bienvenus. Une manière assez directe de filmer les combats, violent (les coups de couteaux de la gorge à l'oeil ou direct dans le crâne, spamal). La caméra essaye de masquer tant bien que mal le manque de moyens, et y arrive la plupart du temps. C'est assez dynamique, en tous cas, suffisamment pour rester accroché à l'écran le temps de la performance.
Le méchant du film, Dave Legeno, possède un charisme indéniable. Une vraie présence de brte épaisse, mais qui n'a pas besoin d'en rajouter des caisses pur être menant. Il est hélas décédé il y a un peu plus d'un an, en pleine vallée de la mort, de fatigue due à la chaleur à Zabriskie Point...
La romance avec la chanteuse pop et Dolph est assez curieuse, mais bon, pourquoi pas

Au final, une série B bien carrée, nerveuse, filmée de manière percutante (même si louchant sur de la shakycam par moments). une "bonne surprise", car je n'en attendais pas grand chose...


Vu sur le Blu ray Seven 7, de qualité visuelle médiane + (il y a quand même une définition par moment aléatoire, du au moyen utilisé pour tourner, c'est du Nu Image, donc du cheap + bulgare, mais du cheap quand même). Le son assure par contre plutôt bien en DTS DH MA 5.1. Le concert du groupe de Dolph dégage bien les oreilles et les enceintes.

Plein de bonus : un making of de 10mn, un portrait de Dolph (20mn) et un sur l'intermédiaire numérique du film (2mn) et sur le travail avec Lindgren pour le traitement des couleurs.