The Bourne Supremacy - Paul Greengrass (2004)
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Re: The Bourne Supremacy - Paul Greengrass (2004)
La bagarre 2 sec tu abuses. Y a déjà la montée de tension quand Bourne est arrêté et face aux policiers. Le métro et le pont je vois pas de numérique dedans. Plutôt une doublure cascade.
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
Re: The Bourne Supremacy - Paul Greengrass (2004)
Moi, j'y vois fortement du numérique... Mais bon, réponse dans les 4000 heures de bonus du hddvd quand j'aurais eu le temps de le regarder...
Re: The Bourne Supremacy - Paul Greengrass (2004)
Kikavu la version tv de 1988 avec Chamberlain ? c'est bien ou bien ?


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Re: The Bourne Supremacy - Paul Greengrass (2004)
j'ai manqué de curiosité sur le coup, désolé
Autant Jaclyn Smith
, autant Chamberlain 

Autant Jaclyn Smith


Sa place est dans un Blu-Ray !
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Re: The Bourne Supremacy - Paul Greengrass (2004)
Après un premier opus axé action au détriment de l'espionnage, je passe à ce second volet des aventures de Bourne au cinéma...
Force est de constater qu'on est ici dans une redite du premier, sans véritable volonté de proposer plus, ou autre chose. Le véritable mobile de Bourne c'étant évaporé dans le film d'origine, on tente ici de ressusciter l'intrigue, remontant à la surface l'un des méchants "clef" (pas inquiétant pour deux sous mais bon...) et un ou deux vieux traumatismes. On saupoudre le tout d'un désire de vengeance et hop, roule ma poule, ça repart pour un scénario filiforme qui servira de liant à des séquences d'action calibrées...
Le premier opus avait cependant pour lui de proposer du "neuf" en terme d'action avec un style dur et "réaliste". Ce volet-ci joue la même carte mais curieusement, la sauce ne prend guère. Les altercations ne sont pas trippantes et au final, on ne retiendra que la poursuite à Goa du début et la (superbe) course de stock-car en Russie qui clôt le film. Au milieu ? Rien ou pas grand chose. Rien qui subsiste en tous cas dans l'esprit du spectateur... Bien dommage parce qu'il est clair que le métrage ne misait pas sur l'intelligence de son scénario pour se faire un nom !
Matt Damon semble ici plus à l'aise et du point de vue du spectateur, il me semble surtout plus crédible. On regrettera cependant que le caractère du personnage s'adoucisse à l'extrême ! Où est passé l'instinct du tueur ? Où est passé l'homme froid ? L'homme a t'il vraiment la mort dans la peau ? Parce que là, clairement, il tue pas grand monde le gars ! D'ailleurs il tue même pas les gros méchants, il compatit, il oublie ça vengeance et excusez-moi mais le mec passe quand même pour un gros mou ! Traverser le monde dans tous les sens pour se venger et finalement avoir pitié et une larme dans l'oeil, je suis désolé mais c'est pas très sérieux pour un tueur !
Bref, je suis pas plus convaincu que par le premier opus. La course-poursuite de fin s'inscrit pour moi comme une référence mais au delà de ça, le film n'apporte rien, pas même du divertissement agréable et s'effacera bien vite de ma mémoire...
5/10, pour les deux poursuites en bagnoles.
Force est de constater qu'on est ici dans une redite du premier, sans véritable volonté de proposer plus, ou autre chose. Le véritable mobile de Bourne c'étant évaporé dans le film d'origine, on tente ici de ressusciter l'intrigue, remontant à la surface l'un des méchants "clef" (pas inquiétant pour deux sous mais bon...) et un ou deux vieux traumatismes. On saupoudre le tout d'un désire de vengeance et hop, roule ma poule, ça repart pour un scénario filiforme qui servira de liant à des séquences d'action calibrées...
Le premier opus avait cependant pour lui de proposer du "neuf" en terme d'action avec un style dur et "réaliste". Ce volet-ci joue la même carte mais curieusement, la sauce ne prend guère. Les altercations ne sont pas trippantes et au final, on ne retiendra que la poursuite à Goa du début et la (superbe) course de stock-car en Russie qui clôt le film. Au milieu ? Rien ou pas grand chose. Rien qui subsiste en tous cas dans l'esprit du spectateur... Bien dommage parce qu'il est clair que le métrage ne misait pas sur l'intelligence de son scénario pour se faire un nom !
Matt Damon semble ici plus à l'aise et du point de vue du spectateur, il me semble surtout plus crédible. On regrettera cependant que le caractère du personnage s'adoucisse à l'extrême ! Où est passé l'instinct du tueur ? Où est passé l'homme froid ? L'homme a t'il vraiment la mort dans la peau ? Parce que là, clairement, il tue pas grand monde le gars ! D'ailleurs il tue même pas les gros méchants, il compatit, il oublie ça vengeance et excusez-moi mais le mec passe quand même pour un gros mou ! Traverser le monde dans tous les sens pour se venger et finalement avoir pitié et une larme dans l'oeil, je suis désolé mais c'est pas très sérieux pour un tueur !

Bref, je suis pas plus convaincu que par le premier opus. La course-poursuite de fin s'inscrit pour moi comme une référence mais au delà de ça, le film n'apporte rien, pas même du divertissement agréable et s'effacera bien vite de ma mémoire...
5/10, pour les deux poursuites en bagnoles.
Re: The Bourne Supremacy - Paul Greengrass (2004)
Elle passait régulièrement sur M6. Elle comporte les avantages et les inconvénients des longs téléfilms: Photo et cascades dans la limite des séries de l'époque mais personnages et intrigues beaucoup plus développés grâce à longue durée. Chamberlain joue beaucoup plus de ses neurones que de ses muscles pour échapper aux tueurs et apporte un côté beaucoup plus humain et mature que Matt Damon. Sinon, le film est réalisé par Terence Young.speedball a écrit :Kikavu la version tv de 1988 avec Chamberlain ? c'est bien ou bien ?
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
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Re: The Bourne Supremacy - Paul Greengrass (2004)
Il existe un thread dédié à cette version, bien supérieure et largement plus fidèle au roman de Ludlum.
http://www.devildead.com/forum/viewtopi ... =3&t=23400
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Re: The Bourne Supremacy - Paul Greengrass (2004)
Revu sur le Blu Ray de chez Universal, qui pur le coup m'a paru bien médiocre d'un point de vue visuel. Déçu à la revoyure par son côté grisâtre, manque de contrastes. J'ai fait quelques réglages ça et là, mais ça n'a pas vraiment arrangé les choses.
Le percute par contre très très bien dans l'ensemble des enceintes.
Pour le film, j'ai été à la fois comblé par la vision plus adulte d'un film d'espionnage, allié à une certaine rudesse/violence qui change des récits un peu neuhneuh à la Fast and Furious. J'ai été bien collé à l'intrigue, et la mise en scène qui tente de coller à la nervosité/dernières cartouches physiques et psychologiques de Bourne.
Cela ne m'a pas évité des clignements d'yeux par une caméra qui n'arrête pas de bouger, trembler. Les plans sans secousses sont finalement assez rare; Bref, un peu mal au crâne et à me demander si la correction de mes lunettes était bonne. Mais non, elle était bien ok, c'est juste que les tremblements permanents m'ont juste fatigué les yeux. Même si l'approche plus documentaire (et moins lissée) que Doug LIman apporte une personnalité supplémentaire au film.
Très peu d'action, au final, puisque l'ensemble reste centré sur l'intrigue nodale de la manipulation de Bourne. Deux belles poursuites en voiture (la dernière, sublime, reste quand parmi ce que j'ai vu de mieux en la matière. A brule-pourpoint, je n'en vois pas d'autre qui la surpasse en terme de suspense, de mise en scène seche et nerveuse... et que j'ai trouvé très lisible!). Le combat corps à corps avec Marton Csokas est totalement dénué de réalisme (pas une fois il ne pense à foutre un coup de pieds entre les jambes, quand même!) mais là aussi, c'est sec et bien écorché dans les plans.
1h48 vues sans ennui, cependant, avec une partition de John Powell qui reprend les thèmes initiaux, en développant plus en avant les mélodies. Là aussi, j'ai trouvé que ça collait bien à l'ensemble.
Le percute par contre très très bien dans l'ensemble des enceintes.
Pour le film, j'ai été à la fois comblé par la vision plus adulte d'un film d'espionnage, allié à une certaine rudesse/violence qui change des récits un peu neuhneuh à la Fast and Furious. J'ai été bien collé à l'intrigue, et la mise en scène qui tente de coller à la nervosité/dernières cartouches physiques et psychologiques de Bourne.
Cela ne m'a pas évité des clignements d'yeux par une caméra qui n'arrête pas de bouger, trembler. Les plans sans secousses sont finalement assez rare; Bref, un peu mal au crâne et à me demander si la correction de mes lunettes était bonne. Mais non, elle était bien ok, c'est juste que les tremblements permanents m'ont juste fatigué les yeux. Même si l'approche plus documentaire (et moins lissée) que Doug LIman apporte une personnalité supplémentaire au film.
Très peu d'action, au final, puisque l'ensemble reste centré sur l'intrigue nodale de la manipulation de Bourne. Deux belles poursuites en voiture (la dernière, sublime, reste quand parmi ce que j'ai vu de mieux en la matière. A brule-pourpoint, je n'en vois pas d'autre qui la surpasse en terme de suspense, de mise en scène seche et nerveuse... et que j'ai trouvé très lisible!). Le combat corps à corps avec Marton Csokas est totalement dénué de réalisme (pas une fois il ne pense à foutre un coup de pieds entre les jambes, quand même!) mais là aussi, c'est sec et bien écorché dans les plans.
1h48 vues sans ennui, cependant, avec une partition de John Powell qui reprend les thèmes initiaux, en développant plus en avant les mélodies. Là aussi, j'ai trouvé que ça collait bien à l'ensemble.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?