Les Ardennes, raconte l'histoire de deux frères délinquants: Dave et Kenny (un faux air de Michael Fassbender).
Alors que Kenny se retrouve en prison, Dave emménage avec la copine de ce dernier.
Lorsque Kenny se retrouve en liberté anticipée, les choses se compliquent pour Dave.
Incapable d'avouer la situation à son frère psychopathe, il le laisse l'entrainer dans une vie criminelle qu'il avait abandonné...
Dès le départ, on est totalement plongé dans un univers "white trash" bien déprimant.
Il fait gris, les gens boivent de la bière de base et écoutent de la techno du même niveau.
La première partie du film se concentre sur la problématique de la copine qui change de "frère", avant de basculer dans la partie "criminelle" un peu plus glauque.
Le rythme est bien maitrisé, la mise en scène également (avec un super effet dans la cafétéria) et nous amène tranquillement (et inéluctablement) vers un final bien noir comme on les aime
.Un film pour les blasés d'Hollywood, amateurs de cinéma différent...
PS: oubliez la tagline de l'affiche française: ce film n'a rien à voir avec Fargo, Trainspotting ou Tarantino
Dans l'esprit, il se rapprocherait plus de Blue Ruin.
mais sur Paris, il n'y a qu'une salle en V.O et une en V.F.
Ça louche sur tout un tas de trucs, "Bullhead" en tête, auquel on pense fortement (et dont le real est producteur ici). Mais aussi du Refn, beaucoup, que ça soit le côté brut de décoffrage d'un Pusher ou la stylisation (parfois à outrance) de certains films suivants. Et des trucs white trash, en général cainri, type "Les brasiers de la colère", mais transposé ici dans un cadre Belge déprimant à souhait... Et puis des polars bancals, films noirs décalés tendance "Fargo", mais de loin... Bref, pas mal d'influences pour un film qui se cherche mais qui selon moi peine à se trouver...